Echeveria De Candolle 1828
Publication : Prodromus (De Candolle) 3: 401. 1828 [Mar 1828]
Type : Lectotype: E. coccinea (Cavanilles) A. P. de Candolle (Cotyledon coccinea Cavanilles)
Elles se détachent facilement et ont la capacité de raciner et de former une nouvelle plante.
Racines fibreuses mais quelques fois tubéreuses.
Comme les Sedum, les Echeveria ont des fleurs composées de 5 pétales, de 5 sépales et de 10 étamines. Elles s'en distinguent en ayant les pétales unis en un tube érigé avec un bouton droit ce qui permet de les différencier sans difficulté des Dudleya. Les pétales ne sont pas tachés comme dans le genre Graptopetalum et ne possèdent pas de paires d'écailles à la base des étamines épipétalées comme dans le genre Pachyphytum. L'inflorescence est latérale, simple ou divisée, portant des bractées ressemblent a des feuilles de taille réduite sur la partie basse.
Le genre Echeveria est divisé en 2 groupes selon la structure de l’inflorescence qui peut être une racème (grappe) ou une cyme paniculée.
La cyme, est une inflorescence composée d’un pédicelle florifère terminé par une seule fleur. La croissance de ce pédicelle s’arrête lorsque la fleur s’ouvre. Un ou des pédicelles secondaires se sont formés à l’aisselle de la bractée, à la base de la première fleur. La croissance de ce ou ces pédicelles est stoppée par la floraison de la fleur formée, qui va voir apparaître un nouveau pédicelle à l’aisselle de sa bractée… et ainsi de suite.
Chez les Echeveria, la cyme est scorpioïdes (appelé aussi cincinnus), c’est à dire qu’un seul pédicelle secondaire se forme à chaque étage, toujours du même coté, de sorte que l’inflorescence donne l’impression de s’enrouler sur elle même comme une queue de scorpion.
Sous-famille : Echeverioideae
Les conditions de culture ci dessous s’appliquent aux espèces couramment trouvées en collection. Pour les espèces moins courantes, il sera bon de se renseigner sur le climat du milieu d’origine.
La plupart des Echeveria vivent très bien dans un mélange 3 tiers, qui recrée plus ou moins les conditions de l’habitat
Les arrosages se feront avec générosité en été en laissant sécher le substrat entre 2. En hiver, ils seront bien allégés, les plantes ne recevront de l’eau qu’en petite quantité lorsqu’elles montreront des signes de soif.
Les espèces qui ont des feuilles très charnues (comme E. laui) sont très résistantes à la sécheresse, en contre partie, elles sont plus sensibles à l’humidité et à la pourriture.
A cause de leur préférence pour l’altitude, la plupart des Echeveria supportent des températures proche de 0°C, et pour certains quelques degrés en dessous, mais il préférable pour plus de sûreté de les garder hors gel. En contrepartie, en été, il faudra les protéger des très grosses chaleurs dans le midi.
L’exposition devra être très lumineuse pour que les plantes puissent donner leurs plus belles couleurs, mais comme dit précédemment il faudra les protéger du plein soleil pendant les heures les plus chaudes de l’été.
La propagation peut se faire par semis. Il faudra alors avoir 2 plantes différentes de la même espèce et les polliniser manuellement. Lorsque les capsules seront sèches on pourra collecter les graines, elles sont minuscules ressemblent à de la poussière. Une fois semer les graines peuvent attendre plusieurs semaines voire plusieurs mois pour germer. Il faudra garder humide pendant tout ce temps et jusqu’à ce que les plantules forment quelques feuilles.
La plupart des espèces peuvent se propager par boutures de feuilles, certaines très facilement, d’autres avec plus de difficultés. Elles devront être prélevées entières avec la base. Plus elles seront charnues, plus l’apparition de racine est facile. Les feuilles prélevées sur la hampe florale peuvent faire l’affaire, mais il faudra les prélever avant la floraison et assez bas sur la tige pour qu’elles aient assez de réserves.
La méthode la plus simple est de prélever des rejets.
S’il n’y a pas de rejets, on pourra forcer la plante a en faire en prélevant le haut de la rosette et en laissant quelques feuilles sur la tige.
Souvent ce sont des plantes qui vieillissent mal en produisant de longues tiges nues ou des amas de rosettes de plus en plus petites et pleines de feuilles mortes.
Le plus grand ennemi des Echeveria en culture sont les cochenilles qui apprécient particulièrement les interstices entre les feuilles où elles peuvent proliférer à une vitesse étonnante.
Ces sous-familles appartiennent à la famille des Crassulaceae (dont font partie les Crassula, Adromischus, Aeonium, Cotyledon, Anacampseros, Kalanchoe…. africains, ainsi que les Sedum et Sempervivum).
Le genre Echeveria a été créé en 1828 par Augustin Pyramus De Candolle dans son « Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis sive enumeratio contracta ordinum, generum specierumque plantarum huc usque cognitarum, juxta methodi naturalis normas digesta » avec la description suivante :
Calyx 5-partitus, sepalis folia referentibus erectis ima basi subconcretis. Petala 5 inferne coalita erecta crassa rigidula ad nervum medium crassiora et fere basi trigona acuta. Stamina 10 petalis breviora basi cum petalis concreta. Squamae 5 breve obtusae. Carpella 5 in stylos subulatos abeuntia. Frutices carnosi Mexicani. Folia alterna caulina et rosulata subopposita integerrima enervia. Flores secus rachin aut secus cymae ramos sessile, coccinei aut flavi. Nomen ex Echeveria pictore botanico eximio Mexicano.
Il prit comme espèce type Echeveria coccinea décrit comme un Cotyledon par Cavanilles en 1793.
Pendant le siècle qui suivit, le nombre d’espèces décrites ne cessa d’augmenter pour atteindre environ 70 dans les années 1935. En fait, le nombre est plus élevé mais certaines ont été transférées depuis dans les Dudleya ou les Pachyphytum.
A cette époque, Eric Walther (1892–1959) commença l’étude du genre et la continua jusqu’à sa mort.
13 ans plus tard, sa monographie sur les Echeveria est enfin publiée à titre posthume. Ce travail est la base de la classification actuelle du genre.
Il y répertorie 143 espèces regroupée en 18 sous-genres (appelés « série »).
Par la suite Reid Moran et Myron Kinmach ont continué à décrire de nombreuses espèces et à affiner la classification notamment en faisant passer certaines espèces en variétés. La seule grande modification a été la disparition de la série Induplicatae qui ne contenait qu’une seule espèce, maintenant transférée dans le genre Cremnophila.
Régulièrement de nouvelles espèces sont décrites. Depuis 2000, on en compte 11 ainsi que 3 variétés.
Les 2 dernières remontent à 2007 avec E. lyonsii Kimnach et E patriotica Ruez & Calix. Et ce n’est pas fini.
Le genre Echeveria se divise actuellement en 17 séries :
Inflorescence en racème :
I. Echeveria : avec 8 espèces dont E. coccinea, E. pulvinata. Principalement mexicaines.
II. Nudae : avec 24 espèces : E. mucronata, E. pinetorum, E. sessiliflora. Mexique et Amérique centrale..
III. Spicatae : avec 3 espèces : E. pitieri, E. rosea, E. tencho. Mexique et Amérique centrale.
IV. Racemosae : avec 31 espèces dont E. chiclensis, E. peruviana, E. andicola. Essentiellement Sud-américaines, quelques espèces mexicaines.
V. Mucronatae : avec 3 espèces : E. mucronata, E. pinetorum, E. sessiliflora. Principalement mexicaines.
Inflorescence en cyme :
VI. Ciliatae : avec 4 espèces : E. derenbergii, E. pilosa, E. globulosa, E. setosa. Exclusivement mexicaines.
VII. Paniculatae : avec 2 espèces : E. amoena, E. prolifica. Exclusivement mexicaines.
VIII. Urbiniae (anciennement Urceolatae) : avec 18 espèces dont E. agavoides, E. cuspidata, E. pulidonis, E. purpusorum. Exclusivement mexicaines.
IX. Longistylae : avec 1 espèce : E. longissima. Exclusivement mexicaine.
X. Valvatae : avec 2 espèces : E. calycosa, E. valvata. Exclusivement mexicaines.
XI. Secundae : avec 5 espèces dont E. minima, E. secunda, E. subalpina. Exclusivement mexicaines.
XII. Chloranthae : avec 1 espèce : E. heterosepala. Exclusivement mexicaine.
XIII. Pruinosae : avec 3 espèces : E. laui, E. peacockii, E. runyonii. Exclusivement mexicaines.
XIV. Angulatae : avec 9 espèces dont E. lutea, E. lyonsii, E. shaviana. Exclusivement mexicaines.
XV. Occidentales : avec 2 espèces : E. affinis, E. craigiana. Exclusivement mexicaines.
XVI. Thyrsiflorae : avec 2 espèces : E. paniculata, E. platyphylla. Exclusivement mexicaines.
XVII. Gibbiflorae : avec 21 espèces dont E. cante, E. gibbiflora, E. pallida. Principalement mexicaines.
Vers le nord, il déborde dans le sud du Texas avec E. strictiflora. Vers le sud, il se répand en Amérique centrale essentiellement par quelques espèces épiphytes (E. pittieri, guatamalensis, australis). Puis, on en trouve en Colombie, en Equateur et au Vénézuela, mais le genre reprend son expansion au Pérou avec une douzaine d’espèces (à ce jour). Il se fait plus rare en Bolivie et atteint la limite de son aire de répartition dans le nord de l'Argentine avec E. argentinense en altitude (2700 -3600m) et le très localisé E. saltensis à 1200m.
Les populations d'Echeveria sont généralement très localisées et isolées, sur des falaises, rochers et autres parois à-pic. Ce type d’habitat fourni un bon drainage dans une région où chaque après midi d’été connaît son orage, et une certaine humidité pendant les longues périodes de sécheresse hivernale. On peut aussi penser que les Echeveria ne font pas le poids face à une végétation plus expansive et agressive comme les grandes herbes et se sont réfugiés dans des endroits où ils soufrent moins de la compétition.
Généralement les espèces sont isolées et lorsque 2 espèces différentes partagent le même habitat, elles appartiennent à 2 séries ou sections différentes et fleurissent à des saisons différentes, en conséquence, il n’existe pas d’hybrides naturels.
Leurs habitats se situent entre 1500 et 3600m.
- Echeveria, E. Walther, California Academy of Sciences, 1972
- Crassulaceae, Illustrated Handbook of Succulents Plants, Eggli, Springer, 2003
Fiche créée le 09/02/2009, mise à jour le 26/08/2023.
Type : Lectotype: E. coccinea (Cavanilles) A. P. de Candolle (Cotyledon coccinea Cavanilles)
Description
Plante vivace, formant des rosettes de feuilles le plus souvent glabres, quelque fois velues, alternes, arrangées de façon compacte ou éparpillées sur des tiges pouvant être très courtes (inapparente) ou jusqu’à quelques dizaines de centimètres, le plus souvent ramifiées. Elles sont souvent de couleur glauque, pruineuses ou très colorées.Elles se détachent facilement et ont la capacité de raciner et de former une nouvelle plante.
Racines fibreuses mais quelques fois tubéreuses.
Comme les Sedum, les Echeveria ont des fleurs composées de 5 pétales, de 5 sépales et de 10 étamines. Elles s'en distinguent en ayant les pétales unis en un tube érigé avec un bouton droit ce qui permet de les différencier sans difficulté des Dudleya. Les pétales ne sont pas tachés comme dans le genre Graptopetalum et ne possèdent pas de paires d'écailles à la base des étamines épipétalées comme dans le genre Pachyphytum. L'inflorescence est latérale, simple ou divisée, portant des bractées ressemblent a des feuilles de taille réduite sur la partie basse.
Le genre Echeveria est divisé en 2 groupes selon la structure de l’inflorescence qui peut être une racème (grappe) ou une cyme paniculée.
La cyme, est une inflorescence composée d’un pédicelle florifère terminé par une seule fleur. La croissance de ce pédicelle s’arrête lorsque la fleur s’ouvre. Un ou des pédicelles secondaires se sont formés à l’aisselle de la bractée, à la base de la première fleur. La croissance de ce ou ces pédicelles est stoppée par la floraison de la fleur formée, qui va voir apparaître un nouveau pédicelle à l’aisselle de sa bractée… et ainsi de suite.
Chez les Echeveria, la cyme est scorpioïdes (appelé aussi cincinnus), c’est à dire qu’un seul pédicelle secondaire se forme à chaque étage, toujours du même coté, de sorte que l’inflorescence donne l’impression de s’enrouler sur elle même comme une queue de scorpion.
Classification
Famille : CrassulaceaeSous-famille : Echeverioideae
Culture
A cause de l’immense variété de biotopes colonisés par les Echeveria, il est difficile de donner des recommandations générales pour le genre en entier. En effet certaines espèces vivent en épiphytes dans des forêts tropicales, d’autres dans des endroits extrêmement secs ou a de grandes altitudes où elles connaissent des gelées.Les conditions de culture ci dessous s’appliquent aux espèces couramment trouvées en collection. Pour les espèces moins courantes, il sera bon de se renseigner sur le climat du milieu d’origine.
La plupart des Echeveria vivent très bien dans un mélange 3 tiers, qui recrée plus ou moins les conditions de l’habitat
Les arrosages se feront avec générosité en été en laissant sécher le substrat entre 2. En hiver, ils seront bien allégés, les plantes ne recevront de l’eau qu’en petite quantité lorsqu’elles montreront des signes de soif.
Les espèces qui ont des feuilles très charnues (comme E. laui) sont très résistantes à la sécheresse, en contre partie, elles sont plus sensibles à l’humidité et à la pourriture.
A cause de leur préférence pour l’altitude, la plupart des Echeveria supportent des températures proche de 0°C, et pour certains quelques degrés en dessous, mais il préférable pour plus de sûreté de les garder hors gel. En contrepartie, en été, il faudra les protéger des très grosses chaleurs dans le midi.
L’exposition devra être très lumineuse pour que les plantes puissent donner leurs plus belles couleurs, mais comme dit précédemment il faudra les protéger du plein soleil pendant les heures les plus chaudes de l’été.
La propagation peut se faire par semis. Il faudra alors avoir 2 plantes différentes de la même espèce et les polliniser manuellement. Lorsque les capsules seront sèches on pourra collecter les graines, elles sont minuscules ressemblent à de la poussière. Une fois semer les graines peuvent attendre plusieurs semaines voire plusieurs mois pour germer. Il faudra garder humide pendant tout ce temps et jusqu’à ce que les plantules forment quelques feuilles.
La plupart des espèces peuvent se propager par boutures de feuilles, certaines très facilement, d’autres avec plus de difficultés. Elles devront être prélevées entières avec la base. Plus elles seront charnues, plus l’apparition de racine est facile. Les feuilles prélevées sur la hampe florale peuvent faire l’affaire, mais il faudra les prélever avant la floraison et assez bas sur la tige pour qu’elles aient assez de réserves.
La méthode la plus simple est de prélever des rejets.
S’il n’y a pas de rejets, on pourra forcer la plante a en faire en prélevant le haut de la rosette et en laissant quelques feuilles sur la tige.
Souvent ce sont des plantes qui vieillissent mal en produisant de longues tiges nues ou des amas de rosettes de plus en plus petites et pleines de feuilles mortes.
Le plus grand ennemi des Echeveria en culture sont les cochenilles qui apprécient particulièrement les interstices entre les feuilles où elles peuvent proliférer à une vitesse étonnante.
Étymologie
En l’honneur d’Atanasio Echeverria y Godoy dessinateur naturaliste mexicain, d’origine basque.Anecdotes
Le genre Echeveria appartient à la sous-famille des Echeverioideae avec les genres Dudleya, Graptopetalum, Pachyphytum, Tacitus et Thompsonella, et proche (et pas très différente) de la sous-famille Sedoideae.Ces sous-familles appartiennent à la famille des Crassulaceae (dont font partie les Crassula, Adromischus, Aeonium, Cotyledon, Anacampseros, Kalanchoe…. africains, ainsi que les Sedum et Sempervivum).
Le genre Echeveria a été créé en 1828 par Augustin Pyramus De Candolle dans son « Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis sive enumeratio contracta ordinum, generum specierumque plantarum huc usque cognitarum, juxta methodi naturalis normas digesta » avec la description suivante :
Calyx 5-partitus, sepalis folia referentibus erectis ima basi subconcretis. Petala 5 inferne coalita erecta crassa rigidula ad nervum medium crassiora et fere basi trigona acuta. Stamina 10 petalis breviora basi cum petalis concreta. Squamae 5 breve obtusae. Carpella 5 in stylos subulatos abeuntia. Frutices carnosi Mexicani. Folia alterna caulina et rosulata subopposita integerrima enervia. Flores secus rachin aut secus cymae ramos sessile, coccinei aut flavi. Nomen ex Echeveria pictore botanico eximio Mexicano.
Il prit comme espèce type Echeveria coccinea décrit comme un Cotyledon par Cavanilles en 1793.
Pendant le siècle qui suivit, le nombre d’espèces décrites ne cessa d’augmenter pour atteindre environ 70 dans les années 1935. En fait, le nombre est plus élevé mais certaines ont été transférées depuis dans les Dudleya ou les Pachyphytum.
A cette époque, Eric Walther (1892–1959) commença l’étude du genre et la continua jusqu’à sa mort.
13 ans plus tard, sa monographie sur les Echeveria est enfin publiée à titre posthume. Ce travail est la base de la classification actuelle du genre.
Il y répertorie 143 espèces regroupée en 18 sous-genres (appelés « série »).
Par la suite Reid Moran et Myron Kinmach ont continué à décrire de nombreuses espèces et à affiner la classification notamment en faisant passer certaines espèces en variétés. La seule grande modification a été la disparition de la série Induplicatae qui ne contenait qu’une seule espèce, maintenant transférée dans le genre Cremnophila.
Régulièrement de nouvelles espèces sont décrites. Depuis 2000, on en compte 11 ainsi que 3 variétés.
Les 2 dernières remontent à 2007 avec E. lyonsii Kimnach et E patriotica Ruez & Calix. Et ce n’est pas fini.
Le genre Echeveria se divise actuellement en 17 séries :
Inflorescence en racème :
I. Echeveria : avec 8 espèces dont E. coccinea, E. pulvinata. Principalement mexicaines.
II. Nudae : avec 24 espèces : E. mucronata, E. pinetorum, E. sessiliflora. Mexique et Amérique centrale..
III. Spicatae : avec 3 espèces : E. pitieri, E. rosea, E. tencho. Mexique et Amérique centrale.
IV. Racemosae : avec 31 espèces dont E. chiclensis, E. peruviana, E. andicola. Essentiellement Sud-américaines, quelques espèces mexicaines.
V. Mucronatae : avec 3 espèces : E. mucronata, E. pinetorum, E. sessiliflora. Principalement mexicaines.
Inflorescence en cyme :
VI. Ciliatae : avec 4 espèces : E. derenbergii, E. pilosa, E. globulosa, E. setosa. Exclusivement mexicaines.
VII. Paniculatae : avec 2 espèces : E. amoena, E. prolifica. Exclusivement mexicaines.
VIII. Urbiniae (anciennement Urceolatae) : avec 18 espèces dont E. agavoides, E. cuspidata, E. pulidonis, E. purpusorum. Exclusivement mexicaines.
IX. Longistylae : avec 1 espèce : E. longissima. Exclusivement mexicaine.
X. Valvatae : avec 2 espèces : E. calycosa, E. valvata. Exclusivement mexicaines.
XI. Secundae : avec 5 espèces dont E. minima, E. secunda, E. subalpina. Exclusivement mexicaines.
XII. Chloranthae : avec 1 espèce : E. heterosepala. Exclusivement mexicaine.
XIII. Pruinosae : avec 3 espèces : E. laui, E. peacockii, E. runyonii. Exclusivement mexicaines.
XIV. Angulatae : avec 9 espèces dont E. lutea, E. lyonsii, E. shaviana. Exclusivement mexicaines.
XV. Occidentales : avec 2 espèces : E. affinis, E. craigiana. Exclusivement mexicaines.
XVI. Thyrsiflorae : avec 2 espèces : E. paniculata, E. platyphylla. Exclusivement mexicaines.
XVII. Gibbiflorae : avec 21 espèces dont E. cante, E. gibbiflora, E. pallida. Principalement mexicaines.
Répartition géographique
Le genre Echeveria est exclusivement américain, se distribuant du sud des Etats-Unis jusqu’au nord de l’Argentine. L’épicentre du genre (zone présentant le plus grand nombre d’espèce) se situe dans le sud du Mexique, particulièrement dans l’état d’Oaxaca.Vers le nord, il déborde dans le sud du Texas avec E. strictiflora. Vers le sud, il se répand en Amérique centrale essentiellement par quelques espèces épiphytes (E. pittieri, guatamalensis, australis). Puis, on en trouve en Colombie, en Equateur et au Vénézuela, mais le genre reprend son expansion au Pérou avec une douzaine d’espèces (à ce jour). Il se fait plus rare en Bolivie et atteint la limite de son aire de répartition dans le nord de l'Argentine avec E. argentinense en altitude (2700 -3600m) et le très localisé E. saltensis à 1200m.
Les populations d'Echeveria sont généralement très localisées et isolées, sur des falaises, rochers et autres parois à-pic. Ce type d’habitat fourni un bon drainage dans une région où chaque après midi d’été connaît son orage, et une certaine humidité pendant les longues périodes de sécheresse hivernale. On peut aussi penser que les Echeveria ne font pas le poids face à une végétation plus expansive et agressive comme les grandes herbes et se sont réfugiés dans des endroits où ils soufrent moins de la compétition.
Généralement les espèces sont isolées et lorsque 2 espèces différentes partagent le même habitat, elles appartiennent à 2 séries ou sections différentes et fleurissent à des saisons différentes, en conséquence, il n’existe pas d’hybrides naturels.
Leurs habitats se situent entre 1500 et 3600m.
Site spécialisé
http://www.crassulaceae.net/index.phpPublications spécialisées
- The genus Echeveria. John Pilbeam. Ed. BCSS. 2008- Echeveria, E. Walther, California Academy of Sciences, 1972
- Crassulaceae, Illustrated Handbook of Succulents Plants, Eggli, Springer, 2003
Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour ce genre dans :- la base de Christophe Ludwig : Echeveria
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
alain (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 09/02/2009, mise à jour le 26/08/2023.
Fiches de botanistes :
De Candolle, Augustin Pyramus
Fiches d'espèces :
Echeveria agavoides Lemaire
Echeveria agavoides f. cristata
Echeveria amoena De Smet ex É.Morren 1875
Echeveria cante Glass & Mendoza-García 1997
Echeveria elegans (Rose) A.Berger 1930
Echeveria laui Moran & J.Meyrán 1976
Echeveria pulvinata 'Frosty'
Echeveria pulvinata 'Ruby' Boom
Fiches de synonymes :
Echeveria microcalyx Britton & Rose 1911
Echeveria perelegans A.Berger 1930
Echeveria pusilla Berger 1904
Oliverella elegans Rose 1903