Chili 2013 J3 Taltal-Antofagasta

Le lendemain les affaires sérieuses commencent. Nous devons d'abord aller voir des Copiapoa gigantea d'altitude derrière Paposo. Nous marquons un premier arrêt à la Virgen de Paposo pour y revoir les Copiapoa humilis, toujours en forme. Je ne prends pas de photos contrairement à Inès qui n'était pas avec nous en 2011, mais vous pouvez voir ce site en allant sur l'article dédié à cette journée de 2011.

Puis nous suivons une piste sur l'arrière. La zone est relativement plate et de nombreuses algues ont été mises à sécher sur place. Les boliviens qui s'en occupent vivent sur place dans des conditions misérables.

Après avoir dépassé ces algues, nous arrivons sur ce site. Les Copiapoa gigantea présentent ici des épines souvent plus denses et noires mais n'ont rien à voir avec les Copiapoa cinerea tenebrosa que nous avons vu en 2011 au nord de Taltal.





Il y aura de la graine





Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/01/14 16:05 par philippe.

Puis retour à Paposo et direction la Quebrada Botija, avec d'abord un arrêt auprès d'un vieux compagnon de route déjà rencontré en 2011:



Depuis 2011, son cou a considérablement grandi et il a changé de tête. Il semble d'ailleurs être devenu carnivore. Attention.

Pour le voir en 2011, reportez-vous à l'article consacré à cette journée en 2011.

Tout autour nous trouvons des Copiapoa cinerea.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/01/14 15:49 par philippe.

Dans la Quebrada Botija, nous n'allons qu'à la T-jonction rendre une petite visite aux Copiapoa solaris. Attention l'endroit semble maudit et en tous cas bien inquiétant.



Impossible de retrouver le petit Eriosyce laineux de 2011. A-t-il été pillé? Par contre je retrouve sans problème ce bel exemplaire de Copiapoa decorticans dont je reprends des photos avec une meilleure lumière.



J'essaie sans succès de trouver des fruits de Copiapoa decorticans, trouve quelques fruits de Copiapoa solaris et Inès est très fière de trouver un Copiapoa solaris à fleur nettement rouge alors qu'elles sont généralement jaunes à teintées de rouge sur l'extérieur. Bon, il y a quand même du jaune à l'intérieur, Inès





Modifié 3 fois. Dernière modification le 05/01/14 16:08 par philippe.

Sur la route vers Blanco Encalada nous retrouvons des Copiapoa solaris en bord de piste.





Mais la vrai raison de notre disgression copiapoesque arrive bientôt, voici El Cobre.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/01/14 15:53 par philippe.

A l'Est d'El Cobre, nous retrouvons un champ de Copiapoa solaris.



Certains sont encore vivants.



Mais beaucoup sont morts car cette zone est très sèche.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/01/14 15:56 par philippe.

Alors pourquoi sommes-nous là. Je vous l'ai dit: c'est pour mettre nos pas dans les traces de Christophe et Christianne. D'ailleurs, voici la preuve, les traces de pas que vous voyez sur cette photo, ce sont les leurs, toujours pas effacées, plusieurs jours après leur passage, puisqu'il ne pleut pas!



Mais ce qui nous intéresse, ce ne sont pas leurs traces de pas, mais ce qu'il y a au milieu. Ce qu'ils n'ont évidemment pas piétiné, mais auprès duquel ils se sont relayés pour en prendre la photo, ce qui explique les traces de pas tout autour de cette plante: un petit Copiapoa tenuissima:



Et oui, l'organisateur de leur voyage m'avait passé cette position GPS et cette espèce étant une de celles qui nous a échappé en 2006 et 2011, nous nous devions d'aller la voir. La position GPS nous a mené à 2 mètres de la plante, et là, en regardant autour de moi, j'ai vu ces traces de pas en cercle et je n'ai plus eu qu'à regarder au milieu

Nous cherchons vainement d'autre exemplaires.

Nous partons alors pour Antofagasta et comme notre premier objectif de la journée de demain sera le Cerro Colosso, nous pensons trouver un hébergement dans ce coin sans entrer dans la ville. En fait nous n'en trouvons pas. Des cabanes en bois sont bien repérées, mais elles ne servent qu'en journée pour les personnes qui vont à la plage. Ceci dit il y a des lits, et la patronne va faire nettoyer les sanitaires communs ce soir, après la fête d'aujourd'hui pour le noël des enfants des écoles. Un arrangement est donc vite trouvé. Pour le diner nous choisissons un petit restaurant de poissons. Nous sommes les derniers clients et au moment de partir le patron nous offre une bière. Nous discutons un moment avec lui et les deux serveuses colombiennes. Mais il faut décliner la deuxième bière, une longue journée nous attends demain…


Philippe.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/01/14 16:03 par philippe.

Belle ballade, par contre il y a beaucoup moins de végétation qu'en 2011.
Jolie la fleur de solaris c'est pas courant

Tenoch - Serriste depuis 2014 - idf (91) & Mes Photos

Bonsoir,


Une photo de Copiapoa humilis pour certifier que dans ce coin les Copiapoa se portent aussi bien que L’Eriosyce paucicostata...




Inés

Ce ne sont pas des Copiapoa haseltoniana d’altitude avec la camancha au fond?
Il est beau celui-ci…



Des Copiapoa cinerea ou Copiapoa haseltonina face à la mer ?

Mais non Philippe, c’est carrément un Copiapoa solaris à fleur ROUGE, l’unique !!! Belle plante ….tu vois bien la fleur jaune et la fleur rouge avoue....

Mais que c'est beau !
Je suis fan !

Tu as oublié Copiapoa arhemephiana en fleur...

Le chemin vers El Cobre et pas mal d’autres pistes étaient dans ce même état, que dis-je, parfois pire…des ondulations qui nous ralentissaient énormément…



On se mal habitue à ne voir presque personne sur la route et après on a du mal à aller en ville...nous devenons un peu sauvages ou peut-être nous le sommes déjà?

« Et bien » semble dire Philippe, « on reste» Nous n’avons aucune envie d’aller en ville pour chercher ou loger donc on s’adapte à ce qu’on a à portée de mains, mais face à la mer et à côté du petit resto. On doit commencer à s’habituer à la douche à l’eau froide, c’est bon pour la santé et pour la peau…:'(

Alors pour Inès:

Copiapoa haseltoniana et gigantea, c'est la même espèce. Mais Copiapoa gigantea a priorité sur Copiapoa haseltoniana. Si on emploit si souvent le nom d'haseltoniana, c'est que ce nom a été le premier combiné en ssp. de Copiapoa cinerea. Donc on dit Copiapoa cinerea ssp. haseltoniana ou Copiapoa gigantea. C'est simple, non?

Plein de personnes, Graham Charles, Alain, estiment que Copiapoa haseltoniana ou gigantea sont une sous-espèce de Copiapoa cinerea. Personnellement je fais la différence entre les deux du premier coup d'oeil, sauf sur certaines plantes déshydratées, je n'ai jamais trouvé d'intermédiaires, les deux poussent parfois ensemble sur le même site sans jamais se mélanger.

Alors il paraitrait qu'il y aurait des intermédiaires. je n'en ai jamais vu, ni en vrai, ni en photo. Donc je m'en tiens à l'idée que ce sont deux espèces bien distinctes.

Au dessus de Paposo c'est une forme d'altitude de Copiapoa gigantea-haseltoniana.

Celui sur lequel tu hésites, sur le site de l'épouvantail, face à la mer, mais avec notre piste entre les deux, est un Copiapoa cinerea albispina.

Le Copiapoa solaris à fleur rouge, c'est le même et mon appareil photo en voit l'intérieur en jaune

Le Copiapoa arhemephiana en fleur il aurait fallu que Marcel le retrouve pour que je puisse le photographier ... Mais j'en avais plein en stock de 2011, année humide.

C'est vrai que c'était rustique, l'hebergement à Antofagasta, surtout au niveau électrique mais les sanitaires communs il n'y avait que nous, aucun problème de circulation ou de stationnement, les draps étaient propres, que demander de plus pour dormir

Olivier, oui, c'était très sec cette année.

Poggy, profites, cela ne va pas durer, on va très bientôt quitter les zones à Copiapoa

Philippe.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/01/14 19:28 par philippe.

Quelle drôle d'idée que de monter là haut pour sécher des algues !!! Z'ont pas pu trouver plus bas ??!!


>Puis retour à Paposo et direction la Quebrada Botija, avec d'abord un arrêt auprès d'un vieux compagnon de route déjà >rencontré en 2011:
> Depuis 2011, son cou a considérablement grandi et il a changé de tête. Il semble d'ailleurs être devenu carnivore. Attention.

Oui, il a subi un "relooking" !!
Il a même changé de trottoir !!!

>Tout autour nous trouvons des Copiapoa cinerea.

Dans ce coin, point de cinerea.
Ce sont tous des haseltoniana.


>Mais ce qui nous intéresse, ce ne sont pas leurs traces de pas, mais ce qu'il y a au milieu : un petit Copiapoa tenuissima.

Bravo !!

3 voyages pour trouver 1 plante !!!!!!


>par contre il y a beaucoup moins de végétation qu'en 2011.

Faut dire que depuis, il n'a pas plu !!


>Des Copiapoa cinerea ou Copiapoa haseltoniana face à la mer ?

Copiapoa haseltoniana

Les cinerea ne se trouvent que dans la vallée qui mène à Taltal et dans les environs immédiat.
Au delà de San Ramon, il n'y en a plus.

alain - 91

philippe a écrit:
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> Plein de personnes, Graham Charles, Alain,
> estiment que Copiapoa haseltoniana ou gigantea
> sont une sous-espèce de Copiapoa cinerea.


Euh...non... pas moi....

Pour moi, C. cinerea est un hybride très localisé entre C. haseltoniana (ou C. gigantea, comme tu veux) et C. columna alba.

Il en a les caractéristiques intermédiaires.

Maintenant si tu n'as jamais vu d'intermédiaires entre le cinerea type et l'haseltoniana type..... Ça fait un moment que je te dis de changer de lunettes !!!



alain - 91

Un Copiapoa solaris rubriflora :belle trouvaille

Bonsoir,

Superbe, voilà qui rappelle de bons souvenirs.
Content que tu ai retrouvé le Copiapoa tenuissima Philippe. C'est vrai que le cairn est bien resté en place.
Il n'a pas gonflé depuis qu'on l'a vu et nous non plus on n'en a pas vu d'autres alentour.
A +

Christophe (81)