Différences
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ancistracanthae-part1 [2011/10/26 21:53] – [Le groupe M. grahamii] gasih | ancistracanthae-part1 [2011/11/03 19:59] – [Le groupe M. guelzowiana] gasih | ||
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M. longiflora se sent probablement un peu mal à l’aise en compagnie des membres les plus septentrionaux du groupe M. longiflora tels que M. saboae sous-espèces goldii et haudeana et M. theresae, dont elle parait si différente. Il y a d’ailleurs eu une tentative il y a quelques années pour isoler cette espèce ainsi que M. guelzowiana dans un genre distinct, Krainzia ; nom sous lequel certaines pépinières allemandes continuent d’ailleurs à les vendre. | M. longiflora se sent probablement un peu mal à l’aise en compagnie des membres les plus septentrionaux du groupe M. longiflora tels que M. saboae sous-espèces goldii et haudeana et M. theresae, dont elle parait si différente. Il y a d’ailleurs eu une tentative il y a quelques années pour isoler cette espèce ainsi que M. guelzowiana dans un genre distinct, Krainzia ; nom sous lequel certaines pépinières allemandes continuent d’ailleurs à les vendre. | ||
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#;;**M. longiflora avec spination blanc crème**#;; | #;;**M. longiflora avec spination blanc crème**#;; | ||
M. longiflora et M. guelzowiana comptent parmi les plus impressionnantes en raison des grandes fleurs qu’elles produisent, celles-ci étant aussi grandes sinon plus que celles du groupe M. tetrancistra. Les fleurs de M. longiflora mesurent ainsi 4 cm de diamètre et celles de M. guelzowiana jusqu’à 7 cm. La première possède des fleurs à rayures rose foncé au centre des pétales et se fondant progressivement dans les marges blanches, alors que M. guelzowiana a des fleurs d’un rose franc avec une gorge de couleur plus foncée, presque marron. | M. longiflora et M. guelzowiana comptent parmi les plus impressionnantes en raison des grandes fleurs qu’elles produisent, celles-ci étant aussi grandes sinon plus que celles du groupe M. tetrancistra. Les fleurs de M. longiflora mesurent ainsi 4 cm de diamètre et celles de M. guelzowiana jusqu’à 7 cm. La première possède des fleurs à rayures rose foncé au centre des pétales et se fondant progressivement dans les marges blanches, alors que M. guelzowiana a des fleurs d’un rose franc avec une gorge de couleur plus foncée, presque marron. | ||
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;;#**M. longiflora subsp. stampferi, plus petite ou plus courte sur tous les plans mais tout aussi belle**;;# | ;;#**M. longiflora subsp. stampferi, plus petite ou plus courte sur tous les plans mais tout aussi belle**;;# | ||
M. longiflora, à l’ouest de l’état de Durango, fleurit seulement 18 mois après le semis mais l’on voit rarement des plantes dépassant la taille d’une pomme. A cette taille-là, elles sont sur le point de passer la main à de plus jeunes plantes, qu’il est conseillé d’avoir toujours sous la main afin de pouvoir remplacer leurs ainées. Il existe une variété à épines blanches remarquable pouvant être obtenue au moyen de graines, numéro de collecte Steve Brack SB 494, disponibles chez Mesa Garden. Ces graines pourront indifféremment vous donner des plantes aux classiques épines centrales rouge-marron comme des plantes à épines d’un blanc crême. La fleur de cette variété est un peu plus pâle mais tout aussi voyante. Je n’ai jamais vu une plante de cette espèce dépassant 5 ou 6 ans – elle fleurit généralement abondamment | M. longiflora, à l’ouest de l’état de Durango, fleurit seulement 18 mois après le semis mais l’on voit rarement des plantes dépassant la taille d’une pomme. A cette taille-là, elles sont sur le point de passer la main à de plus jeunes plantes, qu’il est conseillé d’avoir toujours sous la main afin de pouvoir remplacer leurs ainées. Il existe une variété à épines blanches remarquable pouvant être obtenue au moyen de graines, numéro de collecte Steve Brack SB 494, disponibles chez Mesa Garden. Ces graines pourront indifféremment vous donner des plantes aux classiques épines centrales rouge-marron comme des plantes à épines d’un blanc crême. La fleur de cette variété est un peu plus pâle mais tout aussi voyante. Je n’ai jamais vu une plante de cette espèce dépassant 5 ou 6 ans – elle fleurit généralement abondamment | ||
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====Le groupe M. zephyranthoides==== | ====Le groupe M. zephyranthoides==== | ||
- | Si vous suivez la classification de Jonas Lüthy, il s’agit d’une série à part entière qui ne comprend que M. zephyranthoides et M. heidiae. Cette dernière est très semblable à M. zephyranthoides, | + | {{: |
- | + | #;;**<- M. heidiae, ce qui ressemble le plus à une mammillaria à fleurs vertes**#;; | |
- | ^ M. heidiae, ce qui ressemble le plus à une mammillaria à fleurs vertes | + | {{ : |
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====Le groupe M. grahamii==== | ====Le groupe M. grahamii==== | ||
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- | #;;**M. hutchisoniana subsp. louisae poussant dans le sable meuble à proximité\\ | + | #;;**<- M. hutchisoniana subsp. louisae poussant dans le sable meuble à proximité\\ |
du littoral près de Socorro**#;; | du littoral près de Socorro**#;; | ||
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- | #;;**M. hutchisoniana subsp. louisae, la forme la plus robuste sur la route menant à Bahia de Los Angeles | + | #;;**M. hutchisoniana subsp. louisae, la forme la plus robuste sur la route menant à Bahia de Los Angeles |
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Pour poursuivre, M. hutchisoniana et sa subsp. louisae, devraient être maintenant présentées ici, toutes deux ayant les meilleures caractéristiques de ce groupe. En premier lieu, M. hutchisoniana subsp. louisae qui, tout en ayant une aire de répartition assez petite, dans la même région que M. blossfeldiana, | Pour poursuivre, M. hutchisoniana et sa subsp. louisae, devraient être maintenant présentées ici, toutes deux ayant les meilleures caractéristiques de ce groupe. En premier lieu, M. hutchisoniana subsp. louisae qui, tout en ayant une aire de répartition assez petite, dans la même région que M. blossfeldiana, | ||
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Proche de ces deux taxons, on trouve l' | Proche de ces deux taxons, on trouve l' | ||
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+ | #;;** <- M. boolii, habituellement solitaire et en forme de petit tonneau**#;; | ||
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+ | #;;**M. insularis, qui forme des grappes, avec de grandes fleurs rose pâle ->**#;; | ||
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Un autre trio d’espèces que Jonas Lüthy a isolé en une série propre (la série Bartschella, | Un autre trio d’espèces que Jonas Lüthy a isolé en une série propre (la série Bartschella, | ||
M. boolii provient de Sonora près de la côte sur le côté est du golfe de Californie. Elle pousse facilement à partir de graines, se présentant comme une attractive petite tige épineuse en forme de tonneau et produisant de grandes fleurs roses largement ouvertes allant parfois jusqu’à 5 cm de diamètre. La spination est dominée par de fines épines radiales d’un blanc vitreux avec lesquelles contraste à chaque aréole une unique épine centrale noire.\\ | M. boolii provient de Sonora près de la côte sur le côté est du golfe de Californie. Elle pousse facilement à partir de graines, se présentant comme une attractive petite tige épineuse en forme de tonneau et produisant de grandes fleurs roses largement ouvertes allant parfois jusqu’à 5 cm de diamètre. La spination est dominée par de fines épines radiales d’un blanc vitreux avec lesquelles contraste à chaque aréole une unique épine centrale noire.\\ | ||
M. insularis se trouve, elle, de l’autre côté du golfe, sur une île de la périphérie de l' | M. insularis se trouve, elle, de l’autre côté du golfe, sur une île de la périphérie de l' | ||
- | M. schumannii provient de l' | ||
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- | ^ M. boolii, habituellement solitaire et en forme de petit tonneau | ||
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#;;**M. mainia, autour de la frontière entre l' | #;;**M. mainia, autour de la frontière entre l' | ||
Trois plantes de plus dans cette série semblent aller de pair : M. mainiae, M. thornberi et M. thornberi subsp. yaquensis qui viennent de Sonora et de Sinaloa et jusqu’au sud de l’Arizona. Elles semblent toutes présenter des difficultés de culture, et ce de différentes manières. M. mainiae semble toujours prête à trépasser quelque soit son âge et a la mauvaise habitude de faire avorter ses boutons de fleurs (y compris ceux qui paraissaient les plus sains et qui promettaient un joli spectacle) qui sèchent sans raison apparente. Sans plus de raison, la plante se met alors à en produire encore plus, histoire de prouver que quand elle veut elle peut. Les fleurs sont assez petites, environ 2 cm de diamètre, sont rose pâle avec une rayure centrale très marquée d’un violet-rose intense. L’éclat de la fleur est rehaussé par les longs et précoces stigmates de même couleur. La plante produit des tiges globuleuses de la taille d’une petite pomme pouvant aboutir à un impressionnant monticule d’une dizaine de tiges si vous êtes un cultivateur habile ou simplement chanceux. Elle a été signalée à l’origine sur la zone frontalière à proximité de Nogales, où nous sommes innocemment sortis de notre véhicule afin de la rechercher. Un policier américain nous a alors fait remarquer que nous empiétions sur une réserve indienne, ajoutant qu’il aurait dû deviné que nous étions des « satanés angliches ».\\ | Trois plantes de plus dans cette série semblent aller de pair : M. mainiae, M. thornberi et M. thornberi subsp. yaquensis qui viennent de Sonora et de Sinaloa et jusqu’au sud de l’Arizona. Elles semblent toutes présenter des difficultés de culture, et ce de différentes manières. M. mainiae semble toujours prête à trépasser quelque soit son âge et a la mauvaise habitude de faire avorter ses boutons de fleurs (y compris ceux qui paraissaient les plus sains et qui promettaient un joli spectacle) qui sèchent sans raison apparente. Sans plus de raison, la plante se met alors à en produire encore plus, histoire de prouver que quand elle veut elle peut. Les fleurs sont assez petites, environ 2 cm de diamètre, sont rose pâle avec une rayure centrale très marquée d’un violet-rose intense. L’éclat de la fleur est rehaussé par les longs et précoces stigmates de même couleur. La plante produit des tiges globuleuses de la taille d’une petite pomme pouvant aboutir à un impressionnant monticule d’une dizaine de tiges si vous êtes un cultivateur habile ou simplement chanceux. Elle a été signalée à l’origine sur la zone frontalière à proximité de Nogales, où nous sommes innocemment sortis de notre véhicule afin de la rechercher. Un policier américain nous a alors fait remarquer que nous empiétions sur une réserve indienne, ajoutant qu’il aurait dû deviné que nous étions des « satanés angliches ».\\ | ||
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#;;**M. thornberi, qui est susceptible de mourir par plaques entières**#;; | #;;**M. thornberi, qui est susceptible de mourir par plaques entières**#;; | ||
En revanche, M. thornberi a des tiges de la taille d’un doigt, pousse facilement et forme presque immédiatement des touffes. Les épines centrales crochues sont parmi les plus accrocheuses du genre et les tiges, faiblement attachées, peuvent s’arracher très facilement. Les fleurs sont larges, en forme d’entonnoir, | En revanche, M. thornberi a des tiges de la taille d’un doigt, pousse facilement et forme presque immédiatement des touffes. Les épines centrales crochues sont parmi les plus accrocheuses du genre et les tiges, faiblement attachées, peuvent s’arracher très facilement. Les fleurs sont larges, en forme d’entonnoir, | ||
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#;;**M. thornberi subsp. yaquensis et ses tiges de l' | #;;**M. thornberi subsp. yaquensis et ses tiges de l' | ||
Encore plus faiblement attachées sont les tiges, de l' | Encore plus faiblement attachées sont les tiges, de l' |