Sponsor du CF
Agenda
20 et 21 avril 2024
Foire aux plantes du château de la Ferté (Saint-Ambreuil, 71, France)
J'y vais
20 et 21 avril 2024
Printemps aux Jardins (Aiffres, 79, France)
J'y vais
20 et 21 avril 2024
Printemps du Bourgailh (Pessac, 33, France)
J'y vais
20 et 21 avril 2024
Courtanvaux côté jardin (Bessé sur Braye, 72, France)
J'y vais
20 et 21 avril 2024
JardiPlantes (Garlan, 29, France)
J'y vais
20 et 21 avril 2024
Marché aux Fleurs - La Baule (La Baule-Escoublac, 44, France)
J'y vais
Toutes les dates

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
Dernière révisionLes deux révisions suivantes
ancistracanthae-part1 [2011/10/29 21:14] – [Le groupe M. grahamii] gasihancistracanthae-part1 [2011/11/03 19:59] – [Le groupe M. guelzowiana] gasih
Ligne 25: Ligne 25:
 M. longiflora se sent probablement un peu mal à l’aise en compagnie des membres les plus septentrionaux du groupe M. longiflora tels que M. saboae sous-espèces goldii et haudeana et M. theresae, dont elle parait si différente. Il y a d’ailleurs eu une tentative il y a quelques années pour isoler cette espèce ainsi que M. guelzowiana dans un genre distinct, Krainzia ; nom sous lequel certaines pépinières allemandes continuent d’ailleurs à les vendre. M. longiflora se sent probablement un peu mal à l’aise en compagnie des membres les plus septentrionaux du groupe M. longiflora tels que M. saboae sous-espèces goldii et haudeana et M. theresae, dont elle parait si différente. Il y a d’ailleurs eu une tentative il y a quelques années pour isoler cette espèce ainsi que M. guelzowiana dans un genre distinct, Krainzia ; nom sous lequel certaines pépinières allemandes continuent d’ailleurs à les vendre.
  
-{{:figure_3.jpg?direct&200 |}}+{{:{{:photo3.jpg?200 |}}
 #;;**M. longiflora avec spination blanc crème**#;; #;;**M. longiflora avec spination blanc crème**#;;
 M. longiflora et M. guelzowiana comptent parmi les plus impressionnantes en raison des grandes fleurs qu’elles produisent, celles-ci étant aussi grandes sinon plus que celles du groupe M. tetrancistra. Les fleurs de M. longiflora mesurent ainsi 4 cm de diamètre et celles de M. guelzowiana jusqu’à 7 cm. La première possède des fleurs à rayures rose foncé au centre des pétales et se fondant progressivement dans les marges blanches, alors que M. guelzowiana a des fleurs d’un rose franc avec une gorge de couleur plus foncée, presque marron. M. longiflora et M. guelzowiana comptent parmi les plus impressionnantes en raison des grandes fleurs qu’elles produisent, celles-ci étant aussi grandes sinon plus que celles du groupe M. tetrancistra. Les fleurs de M. longiflora mesurent ainsi 4 cm de diamètre et celles de M. guelzowiana jusqu’à 7 cm. La première possède des fleurs à rayures rose foncé au centre des pétales et se fondant progressivement dans les marges blanches, alors que M. guelzowiana a des fleurs d’un rose franc avec une gorge de couleur plus foncée, presque marron.
  
-{{ :figure_4.jpg?direct&200|}}+{{ :photo4.jpg?200|}}
 ;;#**M. longiflora subsp. stampferi, plus petite ou plus courte sur tous les plans mais tout aussi belle**;;# ;;#**M. longiflora subsp. stampferi, plus petite ou plus courte sur tous les plans mais tout aussi belle**;;#
 M. longiflora, à l’ouest de l’état de Durango, fleurit seulement 18 mois après le semis mais l’on voit rarement des plantes dépassant la taille d’une pomme. A cette taille-là, elles sont sur le point de passer la main à de plus jeunes plantes, qu’il est conseillé d’avoir toujours sous la main afin de pouvoir remplacer leurs ainées. Il existe une variété à épines blanches remarquable pouvant être obtenue au moyen de graines, numéro de collecte Steve Brack SB 494, disponibles chez Mesa Garden. Ces graines pourront indifféremment vous donner des plantes aux classiques épines centrales rouge-marron comme des plantes à épines d’un blanc crême. La fleur de cette variété est un peu plus pâle mais tout aussi voyante. Je n’ai jamais vu une plante de cette espèce dépassant 5 ou 6 ans – elle fleurit généralement abondamment  dans sa jeunesse et meurt précocement. M. longiflora, à l’ouest de l’état de Durango, fleurit seulement 18 mois après le semis mais l’on voit rarement des plantes dépassant la taille d’une pomme. A cette taille-là, elles sont sur le point de passer la main à de plus jeunes plantes, qu’il est conseillé d’avoir toujours sous la main afin de pouvoir remplacer leurs ainées. Il existe une variété à épines blanches remarquable pouvant être obtenue au moyen de graines, numéro de collecte Steve Brack SB 494, disponibles chez Mesa Garden. Ces graines pourront indifféremment vous donner des plantes aux classiques épines centrales rouge-marron comme des plantes à épines d’un blanc crême. La fleur de cette variété est un peu plus pâle mais tout aussi voyante. Je n’ai jamais vu une plante de cette espèce dépassant 5 ou 6 ans – elle fleurit généralement abondamment  dans sa jeunesse et meurt précocement.
Ligne 49: Ligne 49:
 ====Le groupe M. zephyranthoides==== ====Le groupe M. zephyranthoides====
  
-Si vous suivez la classification de Jonas Lüthy, il s’agit d’une série à part entière qui ne comprend que M. zephyranthoides et M. heidiae. Cette dernière est très semblable à M. zephyranthoides, s’en distinguant par la couleur de sa fleur, d'un jaune verdâtre. Elle provient du sud de l’état de Puebla, tandis que la plus répandue et plus connue M. zephyranthoides se trouve, elle, du sud de l’état de Puebla à l’extrême-sud des états de San Luis Potosi et de Guanajuato. Généralement solitaires pendant plusieurs années, ces deux plantes poussent sensiblement à la même vitesse et ne prendront pas une place excessive, leur racine épaisse étant aussi développée que la partie aérienne. Dans la nature, on les trouve au ras du sol, presque invisibles parmi les herbes. En culture, on trouve le plus souvent des tiges solitaires, basses, peu exigeantes en terme d’espace sauf en ce qui concerne leurs racines qui peuvent déformer un pot devenu trop petit voire même casser un pot en terre cuite. Les fleurs, de taille moyenne mais largement ouverte, offrent un magnifique spectacle.\\ +{{:figure_9.jpg?direct&200 |}} 
- +#;;**<- M. heidiae, ce qui ressemble le plus à une mammillaria à fleurs vertes**#;; 
-^  M. heidiae, ce qui ressemble le plus à une mammillaria à fleurs vertes  ^  M. zephyranthoides, presque invisible parmi les herbes où elle pousse +{{ :figure_10.jpg?direct&200|}} 
-|  {{:figure_9.jpg?direct&200|}}    {{:figure_10.jpg?direct&200|}} +#;;**M. zephyranthoides, presque invisible parmi les herbes où elle pousse -> **#;;\\ 
-\\  +Si vous suivez la classification de Jonas Lüthy, il s’agit d’une série à part entière qui ne comprend que M. zephyranthoides et M. heidiae. Cette dernière est très semblable à M. zephyranthoides, s’en distinguant par la couleur de sa fleur, d'un jaune verdâtre. Elle provient du sud de l’état de Puebla, tandis que la plus répandue et plus connue M. zephyranthoides se trouve, elle, du sud de l’état de Puebla à l’extrême-sud des états de San Luis Potosi et de Guanajuato. Généralement solitaires pendant plusieurs années, ces deux plantes poussent sensiblement à la même vitesse et ne prendront pas une place excessive, leur racine épaisse étant aussi développée que la partie aérienne. Dans la nature, on les trouve au ras du sol, presque invisibles parmi les herbes. En culture, on trouve le plus souvent des tiges solitaires, basses, peu exigeantes en terme d’espace sauf en ce qui concerne leurs racines qui peuvent déformer un pot devenu trop petit voire même casser un pot en terre cuite. Les fleurs, de taille moyenne mais largement ouverte, offrent un magnifique spectacle.\\ 
-\\ +
  
 ====Le groupe M. grahamii==== ====Le groupe M. grahamii====
Ligne 92: Ligne 91:
 Proche de ces deux taxons, on trouve l'insulaire M. goodridgei de l'île Cedros au large de la lagune de Seammon, déjà mentionnée précédemment. M. goodridgei est une autre de ces plantes difficiles à cultiver ou à obtenir correctement nommées du premier coup. Il est évident qu’elle est étroitement liée à M. hutchisoniana et sa subsp. louisae, dont elle est une version un peu plus petite et à croissance plus lente. David Hunt a un temps menacé d'inclure M. hutchisoniana et sa subsp. louisae dans M. goodridgei (cette dernière les précédant de près d’une centaine d’années) mais les a finalement considérées comme distinctes. M. goodridgei est similaire à la subsp. louisae par sa spination et par sa petite taille mais possède des fleurs beaucoup plus petites et, comme différence supplémentaire, présente indifféremment épines crochues ou épines droites (cette dernière nommée M. goodridgei var. rectispina et élevée au rang d’espèce par Werner Reppenhagen). Rarement vues en culture, elles ne durent rarement plus que quelques années avant de disparaître, comme si elles étaient incapables de supporter la captivité.\\ Proche de ces deux taxons, on trouve l'insulaire M. goodridgei de l'île Cedros au large de la lagune de Seammon, déjà mentionnée précédemment. M. goodridgei est une autre de ces plantes difficiles à cultiver ou à obtenir correctement nommées du premier coup. Il est évident qu’elle est étroitement liée à M. hutchisoniana et sa subsp. louisae, dont elle est une version un peu plus petite et à croissance plus lente. David Hunt a un temps menacé d'inclure M. hutchisoniana et sa subsp. louisae dans M. goodridgei (cette dernière les précédant de près d’une centaine d’années) mais les a finalement considérées comme distinctes. M. goodridgei est similaire à la subsp. louisae par sa spination et par sa petite taille mais possède des fleurs beaucoup plus petites et, comme différence supplémentaire, présente indifféremment épines crochues ou épines droites (cette dernière nommée M. goodridgei var. rectispina et élevée au rang d’espèce par Werner Reppenhagen). Rarement vues en culture, elles ne durent rarement plus que quelques années avant de disparaître, comme si elles étaient incapables de supporter la captivité.\\
  
 +{{:figure_23.jpg?direct&200 |}}
 +#;;** <- M. boolii, habituellement solitaire et en forme de petit tonneau**#;;
 +{{ :figure_24.jpg?direct&200|}}
 +#;;**M. insularis, qui forme des grappes, avec de grandes fleurs rose pâle ->**#;;
 +\\
 Un autre trio d’espèces que Jonas Lüthy a isolé en une série propre (la série Bartschella, basée sur un précédent nom générique de M. schumannii) comprend M. boolii, M. insularis et M. schumannii. Ce sont des espèces à floraison plus tardive que la plupart des espèces de la série Ancistracanthae et qui s’en démarquent également au niveau de l’apparence.\\ Un autre trio d’espèces que Jonas Lüthy a isolé en une série propre (la série Bartschella, basée sur un précédent nom générique de M. schumannii) comprend M. boolii, M. insularis et M. schumannii. Ce sont des espèces à floraison plus tardive que la plupart des espèces de la série Ancistracanthae et qui s’en démarquent également au niveau de l’apparence.\\
 M. boolii provient de Sonora près de la côte sur le côté est du golfe de Californie. Elle pousse facilement à partir de graines, se présentant comme une attractive petite tige épineuse en forme de tonneau et produisant de grandes fleurs roses largement ouvertes allant parfois jusqu’à 5 cm de diamètre. La spination est dominée par de fines épines radiales d’un blanc vitreux avec lesquelles contraste à chaque aréole une unique épine centrale noire.\\ M. boolii provient de Sonora près de la côte sur le côté est du golfe de Californie. Elle pousse facilement à partir de graines, se présentant comme une attractive petite tige épineuse en forme de tonneau et produisant de grandes fleurs roses largement ouvertes allant parfois jusqu’à 5 cm de diamètre. La spination est dominée par de fines épines radiales d’un blanc vitreux avec lesquelles contraste à chaque aréole une unique épine centrale noire.\\
 M. insularis se trouve, elle, de l’autre côté du golfe, sur une île de la périphérie de l'archipel des Smith Island ainsi que sur le continent adjacent, autour de Bahia de Los Angeles, où elle est plus rare. On la confond souvent avec M. boolii, il est vrai qu’elles sont assez semblables d'aspect, mais M. insularis a tendance à être plus trapue et à rejeter plus facilement. Elle possède également une racine tubéreuse, alors qu’elles sont fibreuses chez M. boolii, et les fleurs ont tendance à être d’un rose plus pâle.\\ M. insularis se trouve, elle, de l’autre côté du golfe, sur une île de la périphérie de l'archipel des Smith Island ainsi que sur le continent adjacent, autour de Bahia de Los Angeles, où elle est plus rare. On la confond souvent avec M. boolii, il est vrai qu’elles sont assez semblables d'aspect, mais M. insularis a tendance à être plus trapue et à rejeter plus facilement. Elle possède également une racine tubéreuse, alors qu’elles sont fibreuses chez M. boolii, et les fleurs ont tendance à être d’un rose plus pâle.\\
-M. schumannii provient de l'extrême sud de la Basse-Californie et est présente sur une zone assez large, commune le long de la côte sud où elle pousse en touffes de 10 à 20 tiges voire davantage. Celles-ci sont globuleuses alors qu’elles auraient tendance à devenir légèrement colonnaires en culture. La couleur gris-vert de la tige est particulièrement distinctive et les fleurs d’un rose vif sont plutôt grandes pour le genre. Une charmante variation à épines courtes, à qui l’on a donné le nom de M. schumannii var. globosa, est une forme miniature produisant des fleurs sur des tiges d’à peine 2 cm de diamètre.\\ 
- 
-^  M. boolii, habituellement solitaire et en forme de petit tonneau  ^  M. insularis, qui forme des grappes, avec de grandes fleurs rose pâle  ^  M. schumannii, de l'extrême sud de la Basse-Californie  ^ 
-|  {{:figure_23.jpg?direct&200|}}    {{:figure_24.jpg?direct&200|}}  |  {{:figure_25.jpg?direct&200|}}  | 
  
 +{{:figure_25.jpg?direct&200 |}}
 +#;;** M. schumannii, de l'extrême sud de la Basse-Californie**#;;
 +M. schumannii provient de l'extrême sud de la Basse-Californie et est présente sur une zone assez large, commune le long de la côte sud où elle pousse en touffes de 10 à 20 tiges voire davantage. Celles-ci sont globuleuses alors qu’elles auraient tendance à devenir légèrement colonnaires en culture. La couleur gris-vert de la tige est particulièrement distinctive et les fleurs d’un rose vif sont plutôt grandes pour le genre. Une charmante variation à épines courtes, à qui l’on a donné le nom de M. schumannii var. globosa, est une forme miniature produisant des fleurs sur des tiges d’à peine 2 cm de diamètre.\\
 \\ \\
-{{:figure_26.jpg?direct&200 |}}+\\ 
 +\\ 
 +{{ :figure_26.jpg?direct&200|}}
 #;;**M. mainia, autour de la frontière entre l'Arizona et Sonora**#;; #;;**M. mainia, autour de la frontière entre l'Arizona et Sonora**#;;
 Trois plantes de plus dans cette série semblent aller de pair : M. mainiae, M. thornberi et M. thornberi subsp. yaquensis qui viennent de Sonora et de Sinaloa et jusqu’au sud de l’Arizona. Elles semblent toutes présenter des difficultés de culture, et ce de différentes manières. M. mainiae semble toujours prête à trépasser quelque soit son âge et a la mauvaise habitude de faire avorter ses boutons de fleurs (y compris ceux qui paraissaient les plus sains et qui promettaient un joli spectacle) qui sèchent sans raison apparente. Sans plus de raison, la plante se met alors à en produire encore plus, histoire de prouver que quand elle veut elle peut. Les fleurs sont assez petites, environ 2 cm de diamètre, sont rose pâle avec une rayure centrale très marquée d’un violet-rose intense. L’éclat de la fleur est rehaussé par les longs et précoces stigmates de même couleur. La plante produit des tiges globuleuses de la taille d’une petite pomme pouvant aboutir à un impressionnant monticule d’une dizaine de tiges si vous êtes un cultivateur habile ou simplement chanceux. Elle a été signalée à l’origine sur la zone frontalière à proximité de Nogales, où nous sommes innocemment sortis de notre véhicule afin de la rechercher. Un policier américain nous a alors fait remarquer que nous empiétions sur une réserve indienne, ajoutant qu’il aurait dû deviné que nous étions des « satanés angliches ».\\ Trois plantes de plus dans cette série semblent aller de pair : M. mainiae, M. thornberi et M. thornberi subsp. yaquensis qui viennent de Sonora et de Sinaloa et jusqu’au sud de l’Arizona. Elles semblent toutes présenter des difficultés de culture, et ce de différentes manières. M. mainiae semble toujours prête à trépasser quelque soit son âge et a la mauvaise habitude de faire avorter ses boutons de fleurs (y compris ceux qui paraissaient les plus sains et qui promettaient un joli spectacle) qui sèchent sans raison apparente. Sans plus de raison, la plante se met alors à en produire encore plus, histoire de prouver que quand elle veut elle peut. Les fleurs sont assez petites, environ 2 cm de diamètre, sont rose pâle avec une rayure centrale très marquée d’un violet-rose intense. L’éclat de la fleur est rehaussé par les longs et précoces stigmates de même couleur. La plante produit des tiges globuleuses de la taille d’une petite pomme pouvant aboutir à un impressionnant monticule d’une dizaine de tiges si vous êtes un cultivateur habile ou simplement chanceux. Elle a été signalée à l’origine sur la zone frontalière à proximité de Nogales, où nous sommes innocemment sortis de notre véhicule afin de la rechercher. Un policier américain nous a alors fait remarquer que nous empiétions sur une réserve indienne, ajoutant qu’il aurait dû deviné que nous étions des « satanés angliches ».\\
-{{ :figure_27.jpg?direct&200|}}+ 
 +{{:figure_27.jpg?direct&200 |}}
 #;;**M. thornberi, qui est susceptible de mourir par plaques entières**#;; #;;**M. thornberi, qui est susceptible de mourir par plaques entières**#;;
 En revanche, M. thornberi a des tiges de la taille d’un doigt, pousse facilement et forme presque immédiatement des touffes. Les épines centrales crochues sont parmi les plus accrocheuses du genre et les tiges, faiblement attachées, peuvent s’arracher très facilement. Les fleurs sont larges, en forme d’entonnoir, de couleur rose pâle avec une gorge plus sombre et de longs stigmates roses, tout comme les espèces précédentes. Elle semble d’une santé particulièrement précaire en culture et l’enlèvement des tiges mortes, sans déranger le reste de la touffe, se révèle presque impossible.\\ En revanche, M. thornberi a des tiges de la taille d’un doigt, pousse facilement et forme presque immédiatement des touffes. Les épines centrales crochues sont parmi les plus accrocheuses du genre et les tiges, faiblement attachées, peuvent s’arracher très facilement. Les fleurs sont larges, en forme d’entonnoir, de couleur rose pâle avec une gorge plus sombre et de longs stigmates roses, tout comme les espèces précédentes. Elle semble d’une santé particulièrement précaire en culture et l’enlèvement des tiges mortes, sans déranger le reste de la touffe, se révèle presque impossible.\\
- +\\ 
-{{:figure_28.jpg?direct&200 |}}+\\ 
 +\\ 
 +{{ :figure_28.jpg?direct&200|}}
 #;;**M. thornberi subsp. yaquensis et ses tiges de l'épaisseur d'un crayon qui peuvent se détacher très facilement**#;; #;;**M. thornberi subsp. yaquensis et ses tiges de l'épaisseur d'un crayon qui peuvent se détacher très facilement**#;;
 Encore plus faiblement attachées sont les tiges, de l'épaisseur d’un crayon, de M. thornberi subsp. yaquensis que l’on trouve dans une petite zone autour du Rio Yaqui. Cette plante présente des fleurs aussi grandes que l’espèce-type, mais d’un rose généralement plus pâle. Ces fleurs paraissent même incroyablement grandes par rapport à la tige, dont on se demande comment elle peut bien les soutenir. Les épines sont à ce point crochues qu’elles sont capables de pêcher tout ce qui passe à proximité, permettant à la tige de s’extraire d’une touffe et de prendre un nouveau départ. Compte tenu de cela, il parait surprenant que cette plante ne soit pas plus répandue. Il s’agit d’une des rares plantes que je recommande de rempoter dans un contenant plus grand que nécessaire, espacer les rempotages me semblant le seul moyen pour obtenir un exemplaire touffu.\\ Encore plus faiblement attachées sont les tiges, de l'épaisseur d’un crayon, de M. thornberi subsp. yaquensis que l’on trouve dans une petite zone autour du Rio Yaqui. Cette plante présente des fleurs aussi grandes que l’espèce-type, mais d’un rose généralement plus pâle. Ces fleurs paraissent même incroyablement grandes par rapport à la tige, dont on se demande comment elle peut bien les soutenir. Les épines sont à ce point crochues qu’elles sont capables de pêcher tout ce qui passe à proximité, permettant à la tige de s’extraire d’une touffe et de prendre un nouveau départ. Compte tenu de cela, il parait surprenant que cette plante ne soit pas plus répandue. Il s’agit d’une des rares plantes que je recommande de rempoter dans un contenant plus grand que nécessaire, espacer les rempotages me semblant le seul moyen pour obtenir un exemplaire touffu.\\