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Dracaena draco, une part de l'histoire des îles Canaries


Originellement publié dans la revue CACTUS & Co. 1 (8) 2004.

Merci à l'auteur et à Cactus & Co pour leurs autorisations de traduction et publication ici.


Texte & Photos : Albert Leroy


Un peu d'histoire et de géographie

Arbre du Dragon

Gravure de l'arbre du dragon d'Orotava par J.J. Williams (début du XIXe siècle)


Il y a maintenant près de 14 ans, j'ai visité les îles de Tenerife et de La Gomera, appartenant toutes les deux à la province de Santa Cruz de Tenerife. Avec les îles de La Palma et d’El Hierro, elles forment “les Canaries Occidentales”. Tenerife, avec ses 2053 km², est la plus grande île des Canaries. Les Canaries appartiennent géographiquement au continent africain mais ethnologiquement et politiquement (depuis 1821) au royaume d'Espagne. En 1927, les Canaries étaient divisées en deux provinces qui ont été nommées, comme il est de coutume en Espagne, du nom de leur capitale. Ainsi, il existe la province de Santa Cruz de Tenerife et la province de Las Palmas de Gran Canaria, cette dernière formant avec les îles de Grande Canarie, Fuerteventura et Lanzarote, les “Canaries Orientales”.

Arbre du Dragon

L'auteur et Agave americana (Barranco de Afur)


Les origines de l'archipel des Canaries sont encore floues à ce jour. Selon certaines légendes, il serait les restes de la légendaire et disparue Atlantide, dont Madère, les Açores et les îles du Cap-Vert feraient également partie. Selon des opinions plus raisonnables, il ne serait pas les restes d'une ancienne grande île ou d'un petit continent, mais, au contraire, aurait émergé du fond des océans (5000-6000 mètres de profondeur) sous l’action d’éruptions volcaniques. Lors de l'exploration de l'archipel, on peut voir plusieurs anciens cratères, localement appelés 'Calderas' (Sur Tenerife, à peu près 600 !).

Arbre du Dragon

Dracaena draco & Euphorbia broussonetii sur la route vers Arona


Les champs de lave sont la preuve de fréquentes éruptions. Ces volcans sont encore en activité, en sommeil actuellement, et les éruptions sont moins fréquentes et de plus en plus espacées. La dernière éruption qui fit des victimes humaines à Tenerife, eut lieu en 1826, et fut accompagnée de fortes tempêtes et d'un raz de marée. L'éruption de 1909 à Tenerife fut moins importante. En 1971, un nouveau volcan apparut sur l'île de La Palma à proximité de Fuencaliente (qui signifie «sources chaudes»1)), et a été nommé Teneguia.

Barranco del Infierno

Barranco del Infierno : panorama


Pendant les années soixante, de nouvelles théories sur les mouvements tectoniques apparurent, expliquant un grand nombre de phénomènes inconnus. Il a dû y avoir un lien entre l'ancien et le nouveau continent et cette liaison a pu se situer entre l'Afrique et l'Amérique du Sud (la dérive des continents). Au cours de la séparation des continents (dans la période du Crétacé) beaucoup d'îles ont dû apparaitre. Les Canaries doivent être nées au cours de cette période, comme le prolongement des montagnes de l'Atlas marocain. Sur Tenerife, le climat est très changeant, et il existe des différences entre les parties sud et nord de l'île.


Dracaena draco

Dracaena draco, Lomo de la Cruz


Comme vous pouvez l'imaginer, la végétation est fortement dépendante de l'altitude mais aussi du niveau de précipitations. Cela crée plusieurs strates de végétation:
Xérophyte: zone de broussailles de 0 à 700 m ;
Thermophile: zone boisée de 200 à 600 m ;
Persistante: zone forestière de 400 à 1500 m ;
Forêt de pins: de 1200 à 2000 m ;
Montagneuse (alpine): supérieur à 1900 m.

Les amateurs de succulentes que nous sommes trouveront leur bonheur jusqu’à 2000 m.


L'arbre dragon et son habitat

Dracaena draco & Euphorbia canariensis

Dracaena draco & Euphorbia canariensis, Barranco del Infierno


Laissez-moi maintenant vous parler de notre légendaire Arbre Dragon ou dragonnier (Dracaena draco) qui produit une gomme rouge, le célèbre “sang-dragon”, très prisée au Moyen Age par les alchimistes et les médecins pour ses vertus médicinales et ses pouvoirs mystiques. Le “dragon” peut atteindre un âge très avancé. Le fameux arbre de La Orotava, qui péri dans un ouragan en 1867, avait selon le célèbre explorateur Alexandre de Humboldt plus de six mille ans. Dans leur “Treasury of Botany”, Lindley et Moore écrivaient : «… le fameux dragonnier de l'Orotava était un géant parmi les plantes… avec un âge qui doit au moins être supérieur à celui des pyramides”. Cet arbre exceptionnel a été examiné dans les années 1860 par Fenzi, qui a rapporté dans la Gardener’s Chronicle and Agricultural Gazette qu'il faisait 78ft (± 24 m) de circonférence et plus de 75 ft (± 23m) de haut. Les canariens préhispaniques, les Guanches, on fait un large usage de la flore locale, notamment pour la nourriture, les vêtements et les armes. L'écorce du dragonnier et le duramen du pin ont également été utilisés pour la fabrication de cercueils (!).

Dracaena draco

Dracaena draco, Barranco del Infierno


Sur certaines momies ont été trouvées des traces de gomme rouge de dragonnier, utilisée pour embaumer les cadavres des rois et des dirigeants. Cela signifie que le dragonnier devait pousser sur toute l'île. Ce n'est plus vrai de nos jours, et je dois dire que Dracaena draco, à l'état sauvage, est au bord de l'extinction. Pourquoi en suis-je convaincu ? La demande d'arbres adultes (de plus de 50 ans) pour les jardins privés ou les hôtels est énorme. La culture de dragonniers n’a débutée qu’avec le développement du tourisme : c'est à dire à la fin des années 60, et pour cette raison, les spécimens de plus de 40/50 ans ont été pillés dans leurs sites naturels. De plus, quand je vais voir les arbres dans leur habitat, je trouve que les jeunes plants sont vraiment rares. Dans tous les endroits que je connais, on peut voir les sentiers étroits utilisés par les personnes prélevant des graines et des jeunes plants. Les touristes sont très intéressés par la plante emblématique des Canaries, et, bien sûr, quand il y a une demande, l'offre ne tarde pas à répondre. De ce fait, ces plantes sont, sur le long terme, en danger d'extinction. Dans la partie nord de l'île de Tenerife, j'ai trouvé deux populations importantes de Dracaena draco. Toutes deux sont situées dans les environs de San Andres / Igueste. Dans le sud, j'ai trouvé une importante population près du village d'Adeje, très exactement dans la vallée nommée «Barranco del Infierno». En cet endroit, tous les arbres sont hors de portée des humains.

Jeunes plants de Dracaena draco

Jeunes plants de Dracaena draco au marché de Puerto de la Cruz


Ils poussent tous sur les parois abruptes des montagnes, entre 200 et 700 m de hauteur. En 2001, j'y ai été avec Christophe Blanchy et son adjoint Thierry Botta du jardin exotique de Monaco et nous sommes arrivés à dénombrer un total de (approx.) 70 spécimens, au moins pour les arbres assez grands pour être vus d’une distance de 300 m et plus. Je prévois de me rendre, dans les prochaines années, de l'autre côté du Barranco pour voir s'il y a une possibilité d'atteindre le site et ainsi avoir une meilleure estimation de cette population. Comme pour les sites du nord, afin de les atteindre par le sud, il faut prendre la voie rapide de Santa Cruz, la capitale, puis suivre la route qui longe le bord de mer vers le nord. La direction indiquée est Playa de las Teresitas. Vous y trouverez la première plage de sable créée pour les touristes (le sable a été importé par bateau du Maroc et de la Mauritanie!). Il ne faut pas prendre la route de Taganana, mais continuer en direction de Igueste de San Andres. Traversez le village jusqu'à ce que vous arriviez à un virage brusque à droite. Il vous faut garer votre véhicule (attention à être sur un emplacement autorisé, les policiers sont très prompts à enlever les voitures). Au virage vous pouvez observer sur votre gauche un barranco (vallée) secondaire, rejoignant celui qui traverse le village. Dans le lit du plus petit, vous pouvez voir plusieurs orangers et manguiers.

Dracaena draco en fleurs

Dracaena draco en fleurs, Los Cristianos


Entre cette vallée et un blockhaus, vous verrez une petite route suivant le lit du “Barranco”. Prenez ce chemin, en voiture si vous le voulez, mais c'est certainement mieux à pied si vous souhaitez voir de nombreuses plantes particulières. Après tout, nous ne devrions pas nous restreindre à notre seul Dracaena draco, mais saisir l'occasion de profiter des autres plantes succulentes qui prolifèrent sur les parois rocheuses. Marchez sur environ 500 m et vous verrez une autre vallée s'ouvrant sur votre gauche. Au croisement des deux, sur le coin gauche, vous verrez un petit dragonnier. Descendez dans le lit du barranco : c'est le chemin utilisé par les populations locales pour rejoindre leurs jardins et plantations. Je vous en prie, ne touchez pas aux fruits (mangues, bananes, papayes, goyaves, etc) ils sont les revenus des habitants, qui ne sont pas riches et doivent travailler dur sur leur terre pour survivre. Suivez le lit sur environ 300 mètres. Vous remarquerez plusieurs clôtures de jardin métalliques. Grimpez le versant de la vallée (5 / 6 m) et admirez la vue. Dans ce site poussent environ 30 arbres.

Fruits de Dracaena draco

Fruits de Dracaena draco, Barranco del Infierno


Je vous en prie, ne prélevez pas de spécimens, contentez vous de prendre de magnifiques photos. Maintenant, nous devons retourner à la bifurcation précédente. De retour sur la petite route, nous devons rester à gauche. Rapidement vous remarquerez sur votre gauche et aussi sur la droite un grand nombre d'Aeonium lindleyi, ainsi que des Aeonium canariense avec leurs grandes rosettes. Les deux font partie des espèces d'Aeonium à feuilles de velours, la différence entre eux deux étant que A. canariense meurt après la floraison, alors que A. lindleyi est une espèce ramifiée et que seule la rosette qui fleurit meurt. En continuant notre marche, nous traversons deux fois le lit de la rivière.

Dracaena draco en fruits

Dracaena draco en fruits, dans un jardin privé de San Andres


Maintenant, regardez attentivement. La canne à sucre (première culture industrielle importée sur l'île) pousse tout autour du barranco. Si vous êtes un observateur aguerri, vous verrez en plusieurs endroits de belles espèces appartenant au genre Monanthes. Ce sont de très petites plantes succulentes, mais en regardant avec une loupe, vous serez stupéfait : ce sont des petits bijoux. Presque à la fin de la route, vous verrez deux ou trois petites maisons sur la gauche à flanc de montagne (et vous entendrez les aboiements des chiens). Arrêtez-vous et jetez un œil aux parois rocheuses : environ 20 dragonniers y poussent. Prenez votre temps pour écouter les oiseaux. Vous pourrez entendre les véritables oiseaux canaris et observer un faucon endémique des Canaries sur son terrain de chasse.
 Dracaena draco en fruits

Dracaena draco en fruits, Barranco del Inferno



Maintenant, vous devez rejoindre le bout de la route (pylône haute tension) : au virage un petit chemin continue sur environ 70 m. Asseyez-vous et observez la vallée en face de vous. Vous pourrez compter environ 15 dragonniers. En suivant un petit sentier légèrement vers la gauche, montez sur un rocher qui vous permettra de découvrir le paysage qui est derrière vous: ici aussi, vous verrez quelques 10 dragonniers. Regardez alentours, dans tous ces sites: vous ne trouverez nulle part plus d'une ou deux petites plantes (20/25 cm). Partout vous pouvez voir la destruction que les hommes ont laissés derrière eux afin d’atteindre les vieux arbres. Au retour, admirez le paysage: vous êtes au milieu de la plus riche végétation de l'île. Plusieurs espèces de plantes endémiques prospèrent ici: nous ne pouvons pas oublier de mentionner les énormes Euphorbia canariensis, et l’inévitable Agave americana. Avec de la chance (beaucoup de chance), vous aurez l'occasion de voir la petite grenouille arboricole, Hyla canariense.

Dracaena draco

Dracaena draco, à Icod de los Vinos (‘Draco millénaire’?)


Ceux qui n'aiment pas les longues marches, peuvent voir le célèbre Dracaena draco dans la ville d'Icod de los Vinos, vers laquelle de nombreuses excursions sont organisées par les voyagistes. Icod est célèbre pour son dragon millénaire, et aussi pour être l'un des principaux centres de la viniculture. Partout en ville, vous pourrez déguster toutes sortes de vins et fromages. Il n'y a pas qu'à Icod que vous pouvez trouver le dragonnier. Pratiquement tous les hôtels ont des dragonniers dans leurs jardins.

 Dracaena draco

Dracaena draco , Barranco de la Sombra de Igueste


En outre, il convient de mentionner Puerto de la Cruz, sur la partie nord de l'île (où il y a surtout des touristes anglais et allemands): la ville est assez riche en dragonniers le long des rues et dans les jardins. À Puerto de la Cruz, ne manquez pas de visiter le jardin botanique nommé “ Jardin de acclimatisation”, aussi connu comme le jardin botanique de l'Orotava, ni de passer à coté de “Sito Litre” (c'est l'endroit où Alexandre de Humboldt habita pendant son séjour à Tenerife). Monanthes sp.

Monanthes sp., Barranco de Igueste


Maintenant que vous connaissez dans le détail, chers amis succulentophiles, ces lieux sauvages où poussent nos succulentes endémiques, permettez-moi de vous demander: je vous en prie, soyez gentil de ne pas prendre d’échantillons! Si chaque visiteur prend une petite branche ou une petite plante, je peux vous assurer alors qu'en 10 ans la végétation sera complètement détruite sur ces sites. Êtes-vous vraiment prêt à avoir cette plante dans votre collection? Un grand nombre de listes de graines propose ces espèces chaque année. Et si vous avez encore des difficultés, vous pouvez toujours me le faire savoir et j’essayerais de vous aider à agrandir votre collection avec des boutures ou des graines.

Culture

Dracaena draco en fruits

Dracaena draco en fruits, Barranco de Igueste


Euphorbia canariensis en fruits Voici quelques notes sur la culture de Dracaena draco, à partir de graines, ainsi que sur les soins à lui apporter. Tout d'abord, bien nettoyer les graines : les tendres parties orange du fruit doivent être retirées. Semez-les dans un substrat assez acide (pH 5.5/6) et très humide (mais pas “noyé”). Couvrir avec une couche d'environ 1 cm de fin gravier volcanique et maintenir une température de 28/30 ° C pendant la journée. Au cours de la nuit, la température peut chuter à 15/20 °C. Après 15/20 jours vous pourrez voir les premières petites feuilles verdâtres apparaitre. Lorsque ces feuilles atteignent 4 cm, vous devez commencer à fertiliser à chaque arrosage.

Euphorbia canariensis en fruits, Barranco de Igueste


Environ deux mois plus tard (mi-été), rempotez la plante en faisant attention à ne pas toucher les racines. Après rempotage dans un substrat normalement humide, vous pouvez attendre une quinzaine de jours avant d’arroser les plantes. Maintenez les en croissance et légèrement humide jusqu'en octobre, puis placez-les dans un environnement frais pour passer l'hiver, avec des températures ne dépassant pas 15 ° C et ne descendant pas en dessous de 10 ° C. Régulièrement (une fois par mois) donner un peu d'eau sans engrais. Dès que le soleil réchauffe notre climat européen, vous pouvez (ou plutôt, devez) placer la plante à l'extérieur. Après l'avoir adapté à la lumière naturelle, vous pouvez fertiliser le dragonnier tous les 15 jours avec un engrais à tomates.


Dracaena draco

Dracaena draco, Barranco de Igueste



Pour ceux qui vivent dans un climat plus doux (méditerranéen, ou californien et même en Arizona [Ceci c'est pour Dick Kessler]), vous pouvez planter le dragonnier à l’extérieur dans le jardin. En pleine terre, pas besoin d'engrais, sinon l'arbre va perdre son aspect naturel. En pot, il est vraiment rare que la plante se ramifie, mais en pleine terre, après environ 15 ans, la plante va se diviser selon un schéma dichotomique, deux ou quatre branches. Et elle va commencer à fleurir. N'oubliez pas que dans la culture en pot, nous devons utiliser un mélange légèrement acide, à base de gravillons volcaniques. Pour les autres plantes grasses telles que Aeonium, Greenovia, Euphorbia, Monanthes et Ceropegia, endémiques des îles Canaries, j’utilise le mélange suivant : 1/4 de gravillons volcaniques, 1/4 de mélange commercial pour plantes de balcon (Geraniaceae). Pour la moitié restante je fais un compost de chaux, de sable de rivière (0 / 5 mm), de cendres de chêne et (très peu) de litière de volaille.
Aeonium canariense & Euphorbia broussonetii



Pour votre information, chaque année aux mois d’avril et mai, et aussi pendant le mois d'octobre, je vis à Tenerife et La Gomera. Vous êtes intéressés pour vous joindre à moi pendant mes voyages d'études ? Vous pouvez me contacter par courriel à albleroy(a)freegates.be ou (pendant les mois ci-dessus) au téléphone (00.34.666.87.87.53, après 20.00 heures GMT).

Aeonium canariense & Euphorbia broussonetii (Lomo de la Cruz)


Bibliographie

  • D. & Z. BRAMWELL. Wild Flowers of the Canary Islands, 1974 & 2001
  • B. FOGGI & A. INNOCENTI. Flowers of the Canary Islands, 1999
  • ANTERO CANTADOR. Aeroguia del Litoral / Canarias Occidentales, 1999
  • K. FISHER. Humboldt on Tenerife, 1998
  • J.L. GARCIA PÉREZ. Sito Litre parada y fonda en el camino, 1996
  • H. MOELLER, Kanarische Pflanzenwelt, Band II, 1980
  • G. KUNKE. Die Kanarischen Inseln und ihre Pflanzenwelt, 1987
  • PEDRO L. PÉREZ DE PAZ, Plantas medicinales o utiles en la Flora Canaria, 1999

Adresse de l'auteur


Leroy Albert M.M.C. P/a Chée de Louvain, 296 B 1300, WAVRE – Belgique



Traduit pour le Cactus Francophone par Mallaury Roussille.
Relu par Philippe Corman.
Mise en page par Mallaury Roussille et Alain laroze.
Publié le 2010/06/06
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1)
traduit dans la version originale par printemps chauds