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gymnocalycium-une-revision-alphabetique-b-par-john-pilbeam [2010/06/25 20:43] – édition externe 127.0.0.1gymnocalycium-une-revision-alphabetique-b-par-john-pilbeam [2015/10/22 16:24] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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-====== Gymnocalycium, une révision alphabétique - B ======+====== Gymnocalycium, une revue alphabétique - B ======
  
 John Pilbeam poursuit sa revue du genre Gymnocalycium en faisant une mise à jour de son livre publié en 1994 et maintenant épuisé. \\  John Pilbeam poursuit sa revue du genre Gymnocalycium en faisant une mise à jour de son livre publié en 1994 et maintenant épuisé. \\ 
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 Dans la première partie de ce qui se présente comme une véritable saga, je ne suis parvenu qu’à traiter la lettre « A ». Un début certes lent mais dû pour une bonne part à la partie introductive de cette révision. Il me semble qu’au regard de la lettre « B », je ne serai pas beaucoup plus rapide, mais comme elle contient quelques plantes remarquables, je ne voudrais pas en bâcler la présentation.\\  Dans la première partie de ce qui se présente comme une véritable saga, je ne suis parvenu qu’à traiter la lettre « A ». Un début certes lent mais dû pour une bonne part à la partie introductive de cette révision. Il me semble qu’au regard de la lettre « B », je ne serai pas beaucoup plus rapide, mais comme elle contient quelques plantes remarquables, je ne voudrais pas en bâcler la présentation.\\ 
-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig1_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig1_270.jpg|Gymnocalycium baldianum}}]]\\ +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig1_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig1_270.jpg|Gymnocalycium baldianum}}]]\\ 
 Le premier, Gymnocalycium baldianum a été le premier gymno que j'aie jamais vu. J'achetais déjà des plantes dans des magasins locaux depuis une année ou deux, quand j'ai remarqué qu'elles étaient vendus dans des boîtes en bois portant le nom du producteur. Elles venaient de Norwood, au sud-est de Londres, pas loin d’où je vivais avec mes parents, à Herne Hill. Il m'a suffit d'un simple coup de téléphone et j'ai été invité à visiter la pépinière, qui n'était pas réellement ouverte au public. Le premier, Gymnocalycium baldianum a été le premier gymno que j'aie jamais vu. J'achetais déjà des plantes dans des magasins locaux depuis une année ou deux, quand j'ai remarqué qu'elles étaient vendus dans des boîtes en bois portant le nom du producteur. Elles venaient de Norwood, au sud-est de Londres, pas loin d’où je vivais avec mes parents, à Herne Hill. Il m'a suffit d'un simple coup de téléphone et j'ai été invité à visiter la pépinière, qui n'était pas réellement ouverte au public.
 ;;#**Figure 1 : Gymnocalycium baldianum**;;# ;;#**Figure 1 : Gymnocalycium baldianum**;;#
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig2_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig2_270.jpg |Gymnocalycium baldianum}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig2_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig2_270.jpg |Gymnocalycium baldianum}}]]
 #;;**Figure 2 : Gymnocalycium baldianum dans l’habitat, sous une exposition inhabituelle, au nord-ouest de Cordoba, Argentine**#;;\\  #;;**Figure 2 : Gymnocalycium baldianum dans l’habitat, sous une exposition inhabituelle, au nord-ouest de Cordoba, Argentine**#;;\\ 
 Il revient de loin, ayant été décrit au tout début du 20ème siècle par Spegazzini, il provient des environs d'Andalgala en Argentine. Il est populaire en culture car il est facile à faire pousser et fleurit abondamment chaque année, la couleur de ses fleurs varie du rouge au rouge-rosé, mais c’est toujours une grande joie de le contempler. Sa photo prise par Bill Weightman dans la nature (Figure 2) est une révélation : qui aurait pensé que cette plante familière, au corps verdâtre, globulaire et cespiteux connaissait des moments si difficiles dans l'habitat, avec une tige presque plate, solitaire et enterrée sous le sol sablonneux ? Il revient de loin, ayant été décrit au tout début du 20ème siècle par Spegazzini, il provient des environs d'Andalgala en Argentine. Il est populaire en culture car il est facile à faire pousser et fleurit abondamment chaque année, la couleur de ses fleurs varie du rouge au rouge-rosé, mais c’est toujours une grande joie de le contempler. Sa photo prise par Bill Weightman dans la nature (Figure 2) est une révélation : qui aurait pensé que cette plante familière, au corps verdâtre, globulaire et cespiteux connaissait des moments si difficiles dans l'habitat, avec une tige presque plate, solitaire et enterrée sous le sol sablonneux ?
 Dans ces circonstances pourquoi a-t-elle de si petites épines pour sa protection ? Il se peut que, s’enterrant par temps de sécheresse, le besoin en épines soit réduit. Je pense que sa situation la plus courante est parmi les herbes, ainsi, peut-être, cet ornement est-il injustifié. Il reste un des favoris des collectionneurs du genre  (dont moi) et peu de collections en sont dépourvues. Avec le temps il fera une touffe de rejets, et un tel amas fleuri est un éblouissement pour les yeux. Dans ces circonstances pourquoi a-t-elle de si petites épines pour sa protection ? Il se peut que, s’enterrant par temps de sécheresse, le besoin en épines soit réduit. Je pense que sa situation la plus courante est parmi les herbes, ainsi, peut-être, cet ornement est-il injustifié. Il reste un des favoris des collectionneurs du genre  (dont moi) et peu de collections en sont dépourvues. Avec le temps il fera une touffe de rejets, et un tel amas fleuri est un éblouissement pour les yeux.
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig3_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig3_270.jpg| Gymnocalycium bayrianum}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig3_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig3_270.jpg| Gymnocalycium bayrianum}}]]
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 Le suivant dans la liste, Gymnocalycium bayrianum (fig. 23), est aussi l’une des espèces sans prétention mais tout de même attrayantes des provinces de Tucuman et Salta dans le Nord de l’Argentine. Il a suffisamment gardé ses caractéristiques pour justifier une espèce à part entière, acceptée depuis qu’il a été décrit en 1967 par Hans Till dans la revue germanique "Kakteen und andere Sukkulenten" (KuaS). Pour moi son charme provient du velouté de sa peau, l’utilisation d’une puissante loupe permet de voir la texture qui donne cet effet tactile. Il a de fortes épines recourbées sur son corps globulaire aplati, une propension à, semble-t-il, rester une petite plante, en atteignant de temps à autre 10 centimètres environ en culture, et en ne rejetant pas facilement. Comme vous pouvez voir sur la plante photographiée, il peut fleurir jeune, dès 5 centimètres de diamètre. Sous une bonne luminosité son corps mat se teintera d’une couleur rouge-orangé. Ses grandes fleurs font environ 6 centimètres de long et 4 centimètres de large, blanc crémeux avec une gorge rose-rougeâtre. Le suivant dans la liste, Gymnocalycium bayrianum (fig. 23), est aussi l’une des espèces sans prétention mais tout de même attrayantes des provinces de Tucuman et Salta dans le Nord de l’Argentine. Il a suffisamment gardé ses caractéristiques pour justifier une espèce à part entière, acceptée depuis qu’il a été décrit en 1967 par Hans Till dans la revue germanique "Kakteen und andere Sukkulenten" (KuaS). Pour moi son charme provient du velouté de sa peau, l’utilisation d’une puissante loupe permet de voir la texture qui donne cet effet tactile. Il a de fortes épines recourbées sur son corps globulaire aplati, une propension à, semble-t-il, rester une petite plante, en atteignant de temps à autre 10 centimètres environ en culture, et en ne rejetant pas facilement. Comme vous pouvez voir sur la plante photographiée, il peut fleurir jeune, dès 5 centimètres de diamètre. Sous une bonne luminosité son corps mat se teintera d’une couleur rouge-orangé. Ses grandes fleurs font environ 6 centimètres de long et 4 centimètres de large, blanc crémeux avec une gorge rose-rougeâtre.
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig4_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig4_270.jpg |Gymnocalycium berchitii}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig4_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig4_270.jpg |Gymnocalycium berchitii}}]]
 #;;**Figure 4 : Gymnocalycium berchtii**#;; #;;**Figure 4 : Gymnocalycium berchtii**#;;
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig5_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig5_270.jpg|Gymnocalycium bodenbenderionum}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig5_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig5_270.jpg|Gymnocalycium bodenbenderionum}}]]
 ;;#**Figure 5 : Gymnocalycium bodenbenderianum**#;; ;;#**Figure 5 : Gymnocalycium bodenbenderianum**#;;
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 Ce qui nous amène à Gymnocalycium bodenbenderianum (Figure 5), dont j'ai, dans le temps, commandé les graines simplement parce que le nom était tentant. Plusieurs années plus tard, je me réjouissais d’avoir fait cet achat si tôt, car c'est un des plus lents du genre. A l'âge de 25 à 30 ans, il ne forme qu'une tige solitaire d'environ 12 centimètres de diamètre. C'est une de ces beautés brunes qui semblent faire fureur dans les expositions au Royaume-Uni, et l'obtenir parfaitement formé et sans défaut, après le nombre d’années requises afin d'atteindre une taille digne de ces expositions, est une affaire de soins attentifs sur plusieurs décades. Ce qui nous amène à Gymnocalycium bodenbenderianum (Figure 5), dont j'ai, dans le temps, commandé les graines simplement parce que le nom était tentant. Plusieurs années plus tard, je me réjouissais d’avoir fait cet achat si tôt, car c'est un des plus lents du genre. A l'âge de 25 à 30 ans, il ne forme qu'une tige solitaire d'environ 12 centimètres de diamètre. C'est une de ces beautés brunes qui semblent faire fureur dans les expositions au Royaume-Uni, et l'obtenir parfaitement formé et sans défaut, après le nombre d’années requises afin d'atteindre une taille digne de ces expositions, est une affaire de soins attentifs sur plusieurs décades.
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig6_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig6_270.jpg |Gymnocalycium bodenfaenderianum ssp. kozefsfcyanum}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig6_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig6_270.jpg |Gymnocalycium bodenfaenderianum ssp. kozefsfcyanum}}]]
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 #;;**Figure 6 : Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. kozelskyanum**;;#\\  #;;**Figure 6 : Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. kozelskyanum**;;#\\ 
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-Il a été cité dans le catalogue de Carl Kurt Hosseus et Ferdinand Haage en 1928 et inclus par Alwin Berger dans son “Kakteen” comme Echinocactus bodenbenderianus. En 1936 Curt Backeberg l'a sorti des limbes et l'a embarqué sur le navire Gymnocalycium auquel il appartient clairement ; il reconnaissait un vrai Gymno lorsqu’il en voyait un en détresse. Il est largement antérieur à l’espèce G. riojense, maintenant disparue elle aussi, sous laquelle Hans et Walter Till, un jour de 1991 dans la publication du groupe Gymno autrichien, ont regroupé pas moins de 5 taxons et en ont érigé 7 nouveaux. [[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig7_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig7_270.jpg|Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. piltziorum}}]]Certains d'entre eux, ce que je comprends, sont considérés comme sous-espèces de G. bodenbenderianum dans le New Cactus Lexicon, à savoir ssp. kozelskyanum (Figure 6) (syn. G. kozelskyanum et G. riojense ssp. kozelskyanum), subsp. paucispinum (syn. G. asterium ssp. paucispinum, G. stellatum var. paucispinum et G. riojense ssp. paucispinum) et ssp. piltziorum (Figure 7) (syn. G. piltziorum et G. riojense ssp. piltziorum] — plus ça change((en français dans le texte. Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Alphonse_Karr)) et chacun pour soi et Dieu pour tous ! +Il a été cité dans le catalogue de Carl Kurt Hosseus et Ferdinand Haage en 1928 et inclus par Alwin Berger dans son “Kakteen” comme Echinocactus bodenbenderianus. En 1936 Curt Backeberg l'a sorti des limbes et l'a embarqué sur le navire Gymnocalycium auquel il appartient clairement ; il reconnaissait un vrai Gymno lorsqu’il en voyait un en détresse. Il est largement antérieur à l’espèce G. riojense, maintenant disparue elle aussi, sous laquelle Hans et Walter Till, un jour de 1991 dans la publication du groupe Gymno autrichien, ont regroupé pas moins de 5 taxons et en ont érigé 7 nouveaux. [[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig7_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig7_270.jpg|Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. piltziorum}}]]Certains d'entre eux, ce que je comprends, sont considérés comme sous-espèces de G. bodenbenderianum dans le New Cactus Lexicon, à savoir ssp. kozelskyanum (Figure 6) (syn. G. kozelskyanum et G. riojense ssp. kozelskyanum), subsp. paucispinum (syn. G. asterium ssp. paucispinum, G. stellatum var. paucispinum et G. riojense ssp. paucispinum) et ssp. piltziorum (Figure 7) (syn. G. piltziorum et G. riojense ssp. piltziorum] — plus ça change((en français dans le texte. Voir http://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Alphonse_Karr)) et chacun pour soi et Dieu pour tous ! 
 ;;#**Figure 7 : Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. piltziorum**;;# ;;#**Figure 7 : Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. piltziorum**;;#
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig8_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig8_270.jpg |Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. paucispinum var. platygonum}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig8_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig8_270.jpg |Gymnocalycium bodenbenderianum ssp. paucispinum var. platygonum}}]]
 Les autres noms de variété créés dans la publication de 1991 citée précédemment ont disparu dans les abysses – si vous êtes curieux, vous pourrez voir la liste dans mon livre, ou mieux, toujours dans la publication autrichienne pour le texte (en allemand) et les images. J'ai essayé d’ériger l’un d'entre eux, le G. riojense subsp. paucispinum var. platygonum (Figure 8), au statut d'espèces en 1994, mais j'ai transgressé le Code International de Nomenclature Botanique (ce qui est chose facile !), donc il reste complètement submergé dans G. bodenbenderianum ssp. paucispinum - au moins cette superbe plante a-t-elle un nom, bien que non mentionné sur les petites étiquettes de mes plantes : il n'y a juste pas assez de place.  Les autres noms de variété créés dans la publication de 1991 citée précédemment ont disparu dans les abysses – si vous êtes curieux, vous pourrez voir la liste dans mon livre, ou mieux, toujours dans la publication autrichienne pour le texte (en allemand) et les images. J'ai essayé d’ériger l’un d'entre eux, le G. riojense subsp. paucispinum var. platygonum (Figure 8), au statut d'espèces en 1994, mais j'ai transgressé le Code International de Nomenclature Botanique (ce qui est chose facile !), donc il reste complètement submergé dans G. bodenbenderianum ssp. paucispinum - au moins cette superbe plante a-t-elle un nom, bien que non mentionné sur les petites étiquettes de mes plantes : il n'y a juste pas assez de place. 
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig9_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig9_270.jpg|Gymnocalycium bruchii}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig9_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig9_270.jpg|Gymnocalycium bruchii}}]]
 Et nous arrivons à une espèce très populaire et courante : G. bruchii (figure 9), une plante pour le moins variable. G. albispinum, mentionné et représenté dans la première partie de cette revue, est également inclus sous ce nom. Il fut commun dans le temps mais devenu plus rare aujourd'hui. Ce nom a été donné par Backeberg à une plante sans origine connue dans la nature, avec pour caractéristiques principales un corps plus large et une spination plus impressionnante.  Et nous arrivons à une espèce très populaire et courante : G. bruchii (figure 9), une plante pour le moins variable. G. albispinum, mentionné et représenté dans la première partie de cette revue, est également inclus sous ce nom. Il fut commun dans le temps mais devenu plus rare aujourd'hui. Ce nom a été donné par Backeberg à une plante sans origine connue dans la nature, avec pour caractéristiques principales un corps plus large et une spination plus impressionnante. 
 ;;#**Figure 9 : Gymnocalycium bruchii**;;#\\  ;;#**Figure 9 : Gymnocalycium bruchii**;;#\\ 
  
-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig10_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig10_270.jpg |Gymnocalycium bruchii 'var. hossei'}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig10_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig10_270.jpg |Gymnocalycium bruchii 'var. hossei'}}]]
 Durant les premières années de la guerre (1941, et en tant que londonien je m’en souviens très bien), une demi-douzaine de formes ont été décrites par Oehme pour des variantes mineures, maintenant oubliées depuis longtemps. Backeberg avait élevé une de ces formes au rang de variété en 1936, la var. hossei (figure 10). Elle était en circulation dans les années d'après-guerre, mais je ne l'ai pas revue, même sous un nom différent depuis un certain temps maintenant.  Durant les premières années de la guerre (1941, et en tant que londonien je m’en souviens très bien), une demi-douzaine de formes ont été décrites par Oehme pour des variantes mineures, maintenant oubliées depuis longtemps. Backeberg avait élevé une de ces formes au rang de variété en 1936, la var. hossei (figure 10). Elle était en circulation dans les années d'après-guerre, mais je ne l'ai pas revue, même sous un nom différent depuis un certain temps maintenant. 
  
 #;;**Figure 10 : Gymnocalycium bruchii 'var. hossei'**#;; #;;**Figure 10 : Gymnocalycium bruchii 'var. hossei'**#;;
  
-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig11_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig11_270.jpg|Gymnocalycium bruchii ssp. brigittae}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig11_600.jpg|{{ :gymno_une_revision_alphabetique_b:fig11_270.jpg|Gymnocalycium bruchii ssp. brigittae}}]]
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-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig12_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig12_270.jpg |Gymnocalycium bruchii var. Niveum}}]]+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig12_600.jpg|{{:gymno_une_revision_alphabetique_b:fig12_270.jpg |Gymnocalycium bruchii var. Niveum}}]]
 #;;**Figure 12 : Gymnocalycium bruchii var. niveum**#;; #;;**Figure 12 : Gymnocalycium bruchii var. niveum**#;;
 Il a alors continué, après avoir démoli toutes les vieilles formes, en décrivant deux “nouvelles” sous-espèces. La première est la ssp. pawlovskyi, se distinguant par une allure plus colonnaire et des épines pectinées. La seconde est la ssp. susannae, une grosse fille apparemment, avec un corps plus large, une dépression marquée à l’apex et un épiderme vert pâle Il a alors continué, après avoir démoli toutes les vieilles formes, en décrivant deux “nouvelles” sous-espèces. La première est la ssp. pawlovskyi, se distinguant par une allure plus colonnaire et des épines pectinées. La seconde est la ssp. susannae, une grosse fille apparemment, avec un corps plus large, une dépression marquée à l’apex et un épiderme vert pâle