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La culture des Stapelia et des Huernia

Par Gérard Delanoy, le 1999/07/01.

Les Stapeliées ont souvent une mauvaise réputation. Il est vrai que ces plantes paraissent assez capricieuses et qu'elles peuvent en dégoûter plus d'un. Ayant quelque succès avec ces plantes (et aussi des pertes de temps à autre) je vais essayer de donner quelques conseils, sachant que j'habite une région privilégiée sur le plan climatique, la région de Nice.

  • Compost : j'utilise un mélange léger, bien drainé et assez riche. Le mien est formé de 50 % “Mélange géranium” de Or Brun et 50% de sable siliceux + pouzzolane + ponce (en partie égale a peu près).
  • Ensoleillement : la plupart des Huernia et des Stapelia apprécient la mi-ombre en période de végétation, du moins ici. Elles poussent plus du côté opposé à l'ensoleillement et on trouve parfois entre les pots (donc bien à l'ombre) de belles pousses. En plein soleil elles rougissent et la croissance est ralentie et parfois même s'arrête définitivement Une Stapelia getliffei en plein soleil est condamnée. Dans la nature, beaucoup de Stapeliées croissent dans des herbes ou sous des arbustes.
  • Températures : le problème est un peu plus compliqué car certaines sont capables de supporter des froids un peu vif (à sec) voire des petites gelées nocturnes en hiver. En Afrique du Sud ou dans le Sud du Zimbabwe, il gèle par endroits les nuits d'hiver (-6 à Bulawayo et on y trouve, entre autres, Duvalia polita). D'autre proviennent de régions ou les températures minimales ne sont jamais très basses. En culture, on peu hiverner à 5-7° les espèces les plus rustiques sans aucun risque et 10-15° pour les autres. J'ai essayé des Piaranthus à -3 dehors sous châssis, ils sont superbes.
  • Arrosage : là ça se corse, car tout dépend de la région d'origine des plantes cultivées. Il y a de nombreux régimes de pluies en Afrique du Sud et il est préférable de connaître l'origine de ses plantes. Les Stapelia de la région des pluies d'hiver aiment des arrosages l'hiver quand il fait plus frais . Par exemple, je n'arrose mon Quaqua mammillaris pratiquement que l'hiver. D'autres espèces ont besoin de beaucoup d'eau l'été. Durant la période de repos des plantes, il faut quand même arroser un peu de temps à autre car sinon les racines sèchent et le démarrage de la végétation après est plus délicat. Le plus simple est de voir quand la plante forme de nouvelles pousses, c'est sa période de végétation et c'est là qu'il faut l'arroser.

Bon, j'arrête là mon bavardage. J'espère que vos Stapelia vont fleurir, mais surtout n'oubliez pas que j'habite vers Nice et que là où vous êtes ma recette ne fonctionnera peut-être pas aussi bien. A vous d'adapter. De toutes façon les Stapelia sont et resteront des plantes capricieuses qui exigent beaucoup d'attention, mais les fleurs nous récompensent tellement !

Auteur : Gérard Delanoy.
Publié le : 1999/07/01.

Université de Nice - Sophia Antipolis
Département Sciences de la Terre

Remarque : à l'origine, cet article est une réponse postée par Gérard Delanoy à une demande de conseils postée sur la liste de discussion cacti_succulents. Merci à Gérard pour son aimable autorisation de publication sur le site du Cactus Francophone.


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