Sponsor du CF
Agenda
26, 27 et 28 avril 2024
Fête des plantes, Saint-Jean de Beauregard (Saint-Jean de Beauregard, 91, France)
J'y vais
27 et 28 avril 2024
Marché aux fleurs de Fourcès (Fourcès, 32, France)
J'y vais
27 et 28 avril 2024
Tauzia fête les jardins (Gradignan, 33, France)
J'y vais
27 et 28 avril 2024
Chloroph' îles (Saint-Sébastien-sur-Loire, 44, France)
J'y vais
27 et 28 avril 2024
Fête des fleurs et des saveurs (Soissons) (Soissons, 02, France)
J'y vais
27 et 28 avril 2024
Journées des plantes à Pupetières (Pupetières, 38, France)
J'y vais
Toutes les dates

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
le-genre-lobivia [2013/03/10 00:14] – [Bibliographie] alainle-genre-lobivia [2015/10/22 16:24] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
Ligne 6: Ligne 6:
 ---- ----
  
-Lobivia est une anagramme de Bolivia, ce qui indique immédiatement l’origine sud-américaine des plantes. +//Lobivia// est une anagramme de Bolivia, ce qui indique immédiatement l’origine sud-américaine des plantes. 
-Les Lobivia sont nées en 1922 dans The Cactaceae, volume III, de Britton et Rose, et sont définis comme des +Les //Lobivia// sont nées en 1922 dans The Cactaceae, volume III, de Britton et Rose, et sont définis comme des 
-« Echinopsis à fleur courte ». Britton et Rose présentent 20 Lobivia. Depuis lors, 90 ans se sont écoulés, et +« //Echinopsis// à fleur courte ». Britton et Rose présentent 20 //Lobivia//. Depuis lors, 90 ans se sont écoulés, et de nouvelles plantes apparentées ont été découvertes par Backeberg, Frič, Stümer, Marsoner, Castellanos,
-de nouvelles plantes apparentées ont été découvertes par Backeberg, Frič, Stümer, Marsoner, Castellanos,+
 Cardenas, Ritter, Knize, Rausch, Lau, Piltz... En conséquence le nombre d’espèces a explosé. Un certain Cardenas, Ritter, Knize, Rausch, Lau, Piltz... En conséquence le nombre d’espèces a explosé. Un certain
-nombre avaient des caractéristiques intermédiaires entre Lobivia, Echinopsis et Rebutia. De nouveaux noms +nombre avaient des caractéristiques intermédiaires entre //Lobivia////Echinopsis// et //Rebutia//. De nouveaux noms de genres intermédiaires ont donc été créés ; certains sont restés, d’autres ont disparu, et la synonymie s’est amplifiée sans que la compréhension des plantes ne progresse en proportion.
-de genres intermédiaires ont donc été créés ; certains sont restés, d’autres ont disparu, et la synonymie s’est +
-amplifiée sans que la compréhension des plantes ne progresse en proportion.+
  
  
 Cet article présente une sélection non exhaustive de plantes qui ont été baptisées un jour ou l’autre Lobivia, Cet article présente une sélection non exhaustive de plantes qui ont été baptisées un jour ou l’autre Lobivia,
-parce que, conformément à Britton et Rose, ce sont des « Echinopsis à fleur courte », disons inférieur à+parce que, conformément à Britton et Rose, ce sont des « //Echinopsis// à fleur courte », disons inférieure à
 une quinzaine de cm de long. Pour nommer ces plantes, je n’emploierai pas de nomenclature particulière, une quinzaine de cm de long. Pour nommer ces plantes, je n’emploierai pas de nomenclature particulière,
 néanmoins les noms en italique désigneront systématiquement des taxons validement publiés que l’on peut néanmoins les noms en italique désigneront systématiquement des taxons validement publiés que l’on peut
-trouver dans l’International Plant Name Index. Un nom en caractère Romain (droit) sera employé dans le+trouver dans l’[[http://www.ipni.org|International Plant Name Index]]. Un nom en caractères romains (droit) sera employé dans le
 cas contraire. Je m’efforcerai de montrer en quoi il s’agit d’un ensemble attirant en mettant aussi en exergue cas contraire. Je m’efforcerai de montrer en quoi il s’agit d’un ensemble attirant en mettant aussi en exergue
 la variabilité des plantes, en indiquant quelques anecdotes, et surtout en présentant des plantes clairement la variabilité des plantes, en indiquant quelques anecdotes, et surtout en présentant des plantes clairement
-identifiées (souvent avec numéro de collecte), que ce soit en collection ou sur site. Le lecteur désireux d’approfondir la connaissance des Lobivia pourra étudier et se régaler avec les deux livres de Walter Rausch (Cf. +identifiées (souvent avec numéro de collecte), que ce soit en collection ou sur site. Le lecteur désireux d’approfondir la connaissance des //Lobivia// pourra les étudier et se régaler avec les deux livres de Walter Rausch (Cf. bibliographie).
-bibliographie).+
  
 Nous allons voyager du Pérou à l’Argentine en passant par la Bolivie pour examiner quelques « groupes » de Nous allons voyager du Pérou à l’Argentine en passant par la Bolivie pour examiner quelques « groupes » de
 plantes ; on verra ensuite quelques plantes plus difficiles à rassembler en groupes, puis des « extensions » plantes ; on verra ensuite quelques plantes plus difficiles à rassembler en groupes, puis des « extensions »
-vers d’autres genres comme Acanthocalycium, Echinopsis et Rebutia. On terminera avec quelques remarques+vers d’autres genres comme //Acanthocalycium////Echinopsis// et //Rebutia//. On terminera avec quelques remarques
 sur la nomenclature et des conseils de culture. sur la nomenclature et des conseils de culture.
  
 ===== Groupe de Lobivia hertrichiana et backebergii ===== ===== Groupe de Lobivia hertrichiana et backebergii =====
-Figure 1. 
  
-L. hertrichiana est la population péruvienne, tandis que L. backebergii est bolivienne. L. hertrichiana présente 
-des fleurs à dominante rouge à centre clair (blanc ou jaune) à l’exception de quelques formes rose-violette 
-(wrightiana, acchaensis, zecheri). ES 146 montre que la couleur de la fleur peut être variable au sein d’une 
-même population. Beaucoup de noms équivalents à hertrichiana ont été décrits par Backeberg, mais il est très 
  
-[[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:rausch3x3.jpg |{{ ::le_genre_lobivia:f1-back-hertr_r.jpg  |groupe de L. hertrichiana et backebergii}}]]+//Lhertrichiana// est la population péruvienne, tandis que //Lbackebergii// est bolivienne.\\    
 +//Lhertrichiana// présente des fleurs à dominante rouge à centre clair (blanc ou jaune) à l’exception de quelques formes rose-violette (//wrightiana, acchaensis, zecheri//)ES 146 montre que la couleur de la fleur peut être variable au sein d’une même populationBeaucoup de noms équivalents à //hertrichiana// ont été décrits par Backeberg, mais il est très difficile de distinguer ces plantes dans la nature ; celles dans les collections sont d’identification probablement douteuse tant elles se ressemblent. \\  
 +//L. backebergii//, des environs de La Paz, est une plante voisine présentant les mêmes caractéristiques, ce qui avait incité W. Rausch à l’associer à //L. hertrichiana// en 1975. Les habitats nettement séparés, sans lien connu, militent en faveur d’espèces distinctes comme W. Rausch l'écrit en 1986.
  
-Figure 1groupe de Lhertrichiana et backebergiiEn haut, de gauche à droite: L. hertrichiana ES 146/3, +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f1-back-hertr.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f1-back-hertr_r.jpg  |groupe de L. hertrichiana et backebergii}}]]
-146/2, 146/11 (photos et plantes de EScholz)En bas, de gauche à droite: L. acchaensis ES 134/5, comparaison entre ES 135/1 (centre gauche) et L. wrightiana WR 396 (centre droit; photos et plantes de E. Scholz); +
-L. backebergii WR 456, clone de P. Draxler (Photo de l’auteur).+
  
 +Groupe de L//. hertrichiana// et //backebergii//.\\  
 +En haut, de gauche à droite : //L. hertrichiana// ES 146/3, 146/2, 146/11 (photos et plantes de E. Scholz).\\  
 +En bas, de gauche à droite : //L. acchaensis// ES 134/5, comparaison entre ES 135/1 (centre gauche) et// L. wrightiana// WR 396 (centre droit; photos et plantes de E. Scholz) ; //L. backebergii// WR 456, clone de P. Draxler (photo de l’auteur).\\ 
 +\\ 
  
-difficile de distinguer ces plantes dans la nature ; celles dans les collections sont d’identification probablement 
-douteuse tant elles se ressemblent. L. backebergii, des environs de La Paz est une plante voisine présentant 
-les mêmes caractéristiques, ce qui avait incité W. Rausch à l’associer à L. hertrichiana en 1975. Les habitats 
-nettement séparés sans lien connu militent en faveur d’espèces distinctes comme W. Rausch le dit en 1986. 
  
  
-===== Groupe du Lobivia maximiliana ===== 
  
-Figure 2.+===== Groupe du Lobivia maximiliana =====
  
-C’est un groupe du Pérou et de Bolivie, réparti autour du lac Titicaca. L. maximiliana est connu depuis le milieu +C’est un groupe du Pérou et de Bolivie, réparti autour du lac Titicaca. //L. maximiliana// est connu depuis le milieu du XIXe siècle et a été décrit par Dietrich sous le nom d’//Echinopsis// (A.G.Z., 32 : 249-250, 1846). Dietrich signalait la ressemblance avec //L. pentlandii//, mais affirmait déjà qu’il s’agissait d’une espèce différente sur la base de la fleur. Même si leurs habitats se recouvrent autour du lac Titicaca, les deux espèces demeurent stables et ne semblent pas produire d’hybride identifié. Les plantes du groupe sont très reconnaissables par leur fleur :
-du XIXè siècle et a été décrit par Dietrich sous le nom d’Echinopsis (A.G.Z., 32 : 249-250, 1846). Dietrich signa- +
-lait la ressemblance avec L. pentlandii, mais affirmait déjà qu’il s’agissait d’une espèce différente sur la base +
-de la fleur. Même si leurs habitats se recouvrent autour du lac Titicaca, les deux espèces demeurent stables et +
-ne semblent pas présenter d’hybride identifié. Les plantes du groupe sont très reconnaissables par leur fleur :+
 les pétales internes sont plus ou moins dressés autour des étamines et les pétales externes sont nettement les pétales internes sont plus ou moins dressés autour des étamines et les pétales externes sont nettement
-récurvés ; ces pétales sont comme vernis, brillants, assez durs et acuminés en général ; les étamines forment+récurvés ; ces pétales sont comme vernis, brillants, assez durs et acuminés en général ; les étamines forment un faisceau enserrant le style (caractère essentiel, même s’il n’a pas grande valeur taxonomique) ; cette structure n’est jamais observée chez //L. pentlandii//. \\  
 +Dans la majorité des cas les fleurs sont bicolores (//maximiliana// strict, //corbula//) jaunes et rouges, parfois unicolore, et rose-violet dans //L. caespitosa v. violacea//. Les (trop nombreuses ?) variétés se distinguent essentiellement par la longueur du tube floral plutôt cylindrique, //maximiliana// ayant le plus court (≈ 2 cm) //caespitosa// ayant souvent le plus long (jusqu’à 8-10 cm).
  
-Figure 2Groupe du L. maximiliana.  +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f2-maximilliana.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f2-maximilliana_r.jpg  |groupe du L. maximiliana}}]]
-En haut, de gauche à droite: L. maximiliana ES 129/3, L. corbula ES +
-133/3, Lmaximiliana vwestii ES 157/7 (photos et plantes EScholz). En bas, de gauche à droiteL. sicua- +
-niensis WR 426 (ex* Diers), Lcaespitosa WR 957 (ex Winberg, ex Rausch), L. caespitosa v. violacea WR 735 +
-(ex Diers) (Photo et plantes de l’auteur).+
  
  
-un faisceau enserrant le style (caractère essentiel, même s’il n’a pas grande valeur taxonomique) ; cette struc- +Groupe du //L. maximiliana//.\\   
-ture n’est jamais observée chez L. pentlandii. Dans la majorité des cas les fleurs sont bicolores (maximiliana +En hautde gauche à droite : //L. maximiliana// ES 129/3, //L. corbula// ES133/3//L. maximiliana v. westii// ES 157/7 (photos et plantes E. Scholz). \\  
-strict, corbula) jaunes et rougesparfois unicolore, et rose-violet dans L. caespitosa v. violacea. Les (trop nom- +En bas, de gauche à droite : //L. sicuaniensis// WR 426 (ex((: provenant de...)) Diers), //L. caespitosa// WR 957 (ex Winberg, ex Rausch), //L. caespitosa v. violacea// WR 735 (ex Diers) (Photo et plantes de lauteur).
-breuses ?variétés se distinguent essentiellement par la longueur du tube floral plutôt cylindriquemaximiliana +
-ayant le plus court (≈ 2 cm) caespitosa ayant souvent le plus long (jusquà 8-10 cm).+
  
  
 ===== Groupe du Lobivia cinnabarina ===== ===== Groupe du Lobivia cinnabarina =====
  
- 
-Figure 3. 
 Ce sont des plantes originaires du centre de la Bolivie (Cochabamba, Aiquile, Sucre, Padilla). WR 62a, photographié ici dans les années 80 chez W. Rausch, était le dernier clone vivant dans sa collection. Pour tenter Ce sont des plantes originaires du centre de la Bolivie (Cochabamba, Aiquile, Sucre, Padilla). WR 62a, photographié ici dans les années 80 chez W. Rausch, était le dernier clone vivant dans sa collection. Pour tenter
 d’obtenir des graines, nous avons effectué une excitation avec le pollen d’un pin (autre passion de W. Rausch) d’obtenir des graines, nous avons effectué une excitation avec le pollen d’un pin (autre passion de W. Rausch)
-qui surplombait la table où étaient posées les plantes Walter secoua une branche basse : on était couvert +qui surplombait la table où étaient posées les plantesWalter secoua une branche basse : on était couvert 
-d’une poudre jaunâtre, on a éternué, mais il n’y eu jamais de graine.+d’une poudre jaunâtre, on a éternué, mais il n’y eu jamais de graine.\\ 
 Dans ses listes, Ralf Hillmann nomme RH 429 L. acanthoplegma v. patula. Le nom d’acanthoplegma Backbg., Dans ses listes, Ralf Hillmann nomme RH 429 L. acanthoplegma v. patula. Le nom d’acanthoplegma Backbg.,
-bien que le plus connu, est invalide ; seul L. taratensis Card. est valide. La variété patula ne diffère toutefois +bien que le plus connu, est invalide ; seul //L. taratensis// Card. est valide. La variété patula ne diffère toutefois pas du type ayant servi à Backeberg pour décrire L. acanthoplegma. \\  
-pas du type ayant servi à Backeberg pour décrire L. acanthoplegma. L. draxleriana, WR 279, est illustré par +//L. draxleriana//, WR 279, est illustré par W. Rausch dans son premier livre sur les lobivias (1975) page 66. En examinant bien les deux photos de cette page, on constate qu’il s’agit de la même plante photographiée deux fois le même jour sous deux angles différents, même si la seconde photo porte le nom de //L. prestoana// ! Il s’agit en fait d’une erreur au moment du classement des diapositives, et le //L. prestoana//, WR 265, n’est pas représenté. Le livre étant in-octavo, il aurait fallu remplacer 16 pages, et l’éditeur a refusé. \\  
-W. Rausch dans son premier livre sur les Lobivia (1975) page 66. En examinant bien les deux photos de cette +Comme le montrent la photo ci-dessous et les photos de Rausch, //L. draxleriana// présente des anthères immatures au début de l’anthèse ; en une heure ou deux, ces anthères passent du rouge au jaune au fur et à mesure de la maturation du pollen. Cette maturation tardive ne se rencontre pas chez d’autres //Lobivia// semble-t-il.
-page, on constate qu’il s’agit de la même plante photographiée deux fois le même jour sous deux angles dif-+
  
  
-* exprovenant de..+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f3-cinnabarina.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f3-cinnabarina_r.jpg  |groupe du Lobivia cinnabarina}}]]
-Figure 3groupe du Lobivia cinnabarinnaA gauche: L. cinnabarina vgigantea n.n. WR 62a dans la collection +
-de W. Rausch (photo de l’auteur). Au centreL. taratensis RH 429, photo de Ralf Hillmann. A droiteL. Draxle- +
-riana, collection J. Donald (plante de W. Rausch; photo de l’auteur).+
  
  
-férents, même si la seconde photo porte le nom de Lprestoana ! Il s’agit en fait d’une erreur au moment du +Groupe du //Lobivia cinnabarina//.\\   
-classement des diapositives, et le L. prestoana, WR 265, nest pas représentéLe livre étant in-octavo, il aurait +A gauche : L. cinnabarina v. gigantea n.n. WR 62a dans la collection de W. Rausch (photo de lauteur).\\   
-fallu remplacer 16 pageset l’éditeur a refusé. Comme le montrent la photo de la Figure 3 et les photos de +Au centre : //L. taratensis// RH 429, photo de Ralf Hillmann. \\  
-Rausch, L. draxleriana présente des anthères immatures au début de l’anthèse ; en une heure ou deux, ces +A droite :// L. draxleriana//, collection J. Donald (plante de W. Rausch ; photo de l’auteur).\\  
-anthères passent du rouge au jaune au fur et à mesure de la maturation du pollenCette maturation tardive ne +
-se rencontre pas chez d’autres Lobivia semble-t-il.+
  
 ===== Groupe du Lobivia densispina ===== ===== Groupe du Lobivia densispina =====
  
-Figure 4.+Ces plantes sont originaires du nord de l’Argentine (de Volcán à Tilcara). Elles sont extrêmement variables : les aiguillons sont érigés, fins, d’environ 1 cm (//L. densispina// s.s.) à apprimés et courts (//L. pectinifera//). Les fleurs sont jaunes, rouges, roses, orange, voire blanches. Ces formes apparaissent néanmoins par «spots» le long des 40 km sur lesquels elle 
 +se repartissent. Notons que cette courte distance le long d’une vallée (Quebrada de Huamahuaca) interdit de 
 +définir des espèces distinctes. Ce n’est que sur un «spot», qu’on peut trouver ce qu’on appellera la «même 
 +plante» ; un exemple est donné par ES31/5 et LAU 521 qui proviennent tous les deux de Volcán. \\  
 +Backeberg commit une erreur grave en identifiant une partie de ce groupe avec //L. famatimensis// Speg. Cette erreur se perpétue encore parfois chez certains vendeurs et dans certaines publications... \\  
 +Backeberg et Wessner ont créé tout une panoplie de noms pour les différentes formes de ce groupe : //L. rebutioides, sublimiflora, pectinifera, chlorogona// et leurs variétés. Frič en a ajouté autant sous les noms d’Hymenorebutia et d’Hymenorebulobivia.\\  
 +De nos jours, on ne peut pas savoir à quoi s’attendre en acquérant une plante sous l’un des noms précédents, 
 +y compris sous le nom le plus «général» selon la nomenclature «moderne» d’//Echinopsis densispina//. //L. 
 +densispina// Werd. s.s., pourtant très typique (Cf. MN 39 en bas à droite de la photo du groupe), est aussi 
 +souvent confondu, quand il présente des fleurs jaunes, avec //L. leucomalla// (groupe du //L. aurea//) et réciproquement. Seules des plantes collectées sur le site avec un numéro d’identification clair permettent de s’y 
 +retrouver. \\  
 +//Lobivia amblayensis// est l’exception : c’est une plante très ressemblante au //L. densispina// (formes //L. rebutioides/L. sublimiflora//) de la Quebrada de Humahuaca, mais qui pousse à environ 300 km au sud 
 +sans lien connu entre les deux sites. //L. amblayensis// présente toujours la même apparence à la couleur des 
 +aiguillons près (de blanc à brun sombre). Si cette apparence la «rapproche à l’évidence» (mauvais critère !) 
 +de //L. densispina//, elle semble être un lien vers //L. saltensis// selon W. Rausch.
  
-Ces plantes sont originaires d’Argentine du nord (de Volcán à Tilcara)Extrêmement variable aiguillons éri-+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f4-densispina.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f4-densispina_r.jpg  |groupe du L. densispina}}]]
  
- +Groupe du //L. densispina//  
-Figure 4: groupe du L. densispina: En haut: 3 clones de L. densispina v. pectinifera (= L. pectinifera) ES 39; +En haut : 3 clones de L. densispina v. pectinifera (= //L. pectinifera//) ES 39.\\  
-en bas, de gauche à droite: L. densispina v. kreuzingeri ES 31/5, LAU 521, L. densispina MN 39. Plantes et +en bas, de gauche à droite : L. densispina v. kreuzingeri ES 31/5, LAU 521, L. densispina MN 39. Plantes et 
-photos Eberhard Scholz pour ES 39 et ES 31; plante et photo M. Winberg pour MN 39; plante et Photo de+photos Eberhard Scholz pour ES 39 et ES 31 ; plante et photo M. Winberg pour MN 39 ; plante et Photo de
 l’auteur pour LAU 521 (clone original). l’auteur pour LAU 521 (clone original).
- 
- 
-gés, fins, d’environ 1 cm (L. densispina s.s.) à apprimés et courts (L. pectinifera). Fleurs jaunes, rouges, roses, 
-orange, voire blanches. Ces formes apparaissent néanmoins par « spots » le long des 40 km sur lesquels elle 
-se repartissent. Notons que cette courte distance le long d’une vallée (Quebrada de Huamahuaca) interdit de 
-définir des espèces distinctes. Ce n’est que sur un « spot », qu’on peut trouver ce qu’on appellera la « même 
-plante » ; un exemple est donné par ES31/5 et LAU 521 qui proviennent tous les deux de Volcán. Backeberg 
-commit une erreur grave en identifiant une partie de ce groupe avec L. famatimensis Speg. Cette erreur se perpétue encore parfois chez certains vendeurs et dans certaines publications... Backeberg et Wessner ont créé 
-tout une panoplie de noms pour les différentes formes de ce groupe : L. rebutioides, sublimiflora, pectinifera, 
-chlorogona et leurs variétés. Fric en a ajouté autant sous les noms d’Hymenorebutia et d’Hymenorebulobivia. 
-De nos jours, on ne peut pas savoir à quoi s’attendre en acquérant une plante sous l’un des noms précédents, 
-y compris sous le nom le plus « général » selon la nomenclature « moderne » d’Echinopsis densispina. L. 
-densispina Werd. s.s., pourtant très typique (Cf. MN 39 en bas à droite de la photo du groupe), est aussi 
-souvent confondu, quand il présente des fleurs jaunes, avec L. leucomalla (groupe du L. aurea) et réciproquement. Seules des plantes collectées sur le site avec un numéro d’identification clair permettent de s’y 
-retrouver. Lobivia amblayensis est l’exception : c’est une plante très ressemblante au L. densispina (formes 
-L. rebutioides/L. sublimiflora) de la Quebrada de Humahuaca, mais qui pousse à environ 300 km au sud 
-sans lien connu entre les deux sites. L. amblayensis présente toujours la même apparence à la couleur des 
-aiguillons près (de blanc à brun sombre). Si cette apparence la « rapproche à l’évidence » (mauvais critère !) 
-de L. densispina, elle semble être un lien vers L. saltensis selon W. Rausch. 
  
  
 ===== Groupe du Lobivia chrysantha ===== ===== Groupe du Lobivia chrysantha =====
  
-Figure 5. 
  
-Origine : Argentine du nord, Quebrada del Toro, autour du Mont Chañi, et à l’est de la Quebrada de Humahuaca. +Origine : nord de l’Argentine, Quebrada del Toro, autour du Mont Chañi, et à l’est de la Quebrada de Humahuaca.\\  
-C’est un groupe qui s’éclate en trois sous-groupes : L. jajoiana (L. vatteri, glauca, paucicostata, nigrostoma...), +C’est un groupe qui s’éclate en trois sous-groupes : \\  
-L. marsoneri (haageana, rubescens, iridescens, muhriae...) et L. chrysantha (polaskiana, hossei... et divers+//L. jajoiana// (//L. vatteri, glauca, paucicostata, nigrostoma//...),\\  
 +//L. marsoneri// (//haageana, rubescens, iridescens, muhriae//...), \\  
 +//L. chrysantha// (//polaskiana, hossei//... et divers noms de Frič).\\   
 +Ces sous-groupes sont assez bien délimités géographiquement.\\   
 +\\  
 +Les fleurs sont reconnaissables entre toutes : un hymen très marqué, souvent coloré, presque noir chez //jajoiana// (Cf. photos du sous-groupe du //L. jajoiana//), plus variable chez //marsoneri// (Cf. //L. marsoneri// ES 40/2 et ES 43/5), assez clair chez //chrysantha// (Cf. //v. hypocyrta//), gorge et filets de la rangée inférieure d’étamines foncés, parfum discret et agréable. \\  
 +Toutes les plantes montrent des fleurs jaunes à rouges, la plus grande diversité étant trouvée chez //L. marsoneri// dont certaines présentent même des fleurs rose brunâtre sale pas vraiment séduisantes. A l’opposé, //L. chrysantha// s.s. présente uniquement des fleurs jaunes à orange plus ou moins foncé, avec parfois des traces rouges vers le centre (//v. hypocyrta//) ; des formes à fleur rouges sont aussi signalées, ce qui serait assez logique. \\  
 + 
 +Les relations géographique entre les trois sous-groupes mériteraient davantage d’étude, en particulier la région 
 +peu explorée s’étendant du nord de la Quebrada del Toro vers Humahuaca (Est et nord du Chañi). ES 26/3 semble être la première forme de //L. glauca// à fleur jaune jamais trouvée.
  
  
-Figure 5groupe du Lchrysantha. En haut, sous-groupe du L. jajoiana; de gauche à droite: Lglauca ES 26/+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f5-chrysantha.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f5-chrysantha_r.jpg |groupe du L. chrysantha}}]]
-(fleur rouge) et ES 26/3 (fleur jaune) (Photos EScholz), L. vatteri MN30 et FR 401 (Photo de l’auteur). En bas +
-et de gauche à droiteLmarsoneri ES 40/2 et 43/5 (Photo E. scholz), L. chrysantha v. hypocyrtha (Photo de +
-l’auteur.+
  
  
-noms de Frič)ces sous-groupes étant assez bien délimités géographiquementLes fleurs sont reconnais- +Groupe du //L. chrysantha//. \\  
-sables entre toutes un hymen très marqué, souvent coloré, presque noir chez jajoiana (Cf. photos du haut, +En haut, sous-groupe du //Ljajoiana// ; de gauche à droite //L. glauca// ES 26/2 (fleur rouge) et ES 26/3 (fleur jaune) (Photos EScholz), //L. vatteri// MN30 et FR 401 (Photo de lauteur)\\  
-Figure 5), plus variable chez marsoneri (Cf. L. marsoneri ES 40/2 et ES 43/5), assez clair chez chrysantha (Cf. +En bas et de gauche à droite : //L. marsoneri// ES 40/2 et 43/5 (Photo Escholz)//L. chrysantha vhypocyrta// (photo de lauteur).
-vhypocyrtha), gorge et filets de la rangée inférieure détamines foncés, parfum discret et agréableToutes +
-les plantes montrent des fleurs jaunes à rouges, la plus grande diversité étant trouvée chez L. marsoneri dont +
-certaines présentent même des fleurs rose brunâtre sale pas vraiment séduisanteA l’opposé, L. chrysantha +
-s.s. présentent uniquement des fleurs jaunes à orange plus ou moins foncé, avec parfois des traces rouges +
-vers le centre (v. hypocyrtha) ; des formes à fleur rouges sont aussi signalées, ce qui serait assez logique. Les +
-relations géographique entre les trois sous-groupes mériteraient davantage détude, en particulier la région +
-peu explorée s’étendant du nord de la Quebrada del Toro vers Humahuaca (Est et nord du Chañi). ES 26/3 +
-semble être la première forme de L. glauca à fleur jaune jamais trouvé.+
  
  
 ===== Groupe du Lobivia kuehnrichii ===== ===== Groupe du Lobivia kuehnrichii =====
  
 +L’aire de répartition s’étend sur une centaine de km de La Poma, Cachi jusqu’à Piedra de Molinos en Argentine.\\ 
 +C’est encore un groupe riche de formes avec toute une palette de couleurs de fleur du jaune au rouge pourpré, une gorge claire ou foncée, un pistil jaune verdâtre à pourpre. L’hymen et les filaments d’étamines supérieurs sont toujours clairs. \\ 
 +Une forme isolée a été trouvée dans la Quebrada del Toro : //L. chorrillosensis//, dont il existe aussi une forme rare à fleur jaune. \\ 
 +Les aiguillons sont très variables : apprimés sans central, central en forme de S (forme pencapoma), central très long de //L. kuehnrichii v. antennifera// décrit par W. Rausch en 2010. Cette « variété » provient d’une population certes très homogène (aiguillon central, couleur de fleur), de Potrero de Payogasta situé seulement 30-40 km à vol d’abeilles (pollinisateur) de la population très variable de La Poma.\\ 
 +En outre, les graines de WR 238 sensu largo des années 1980, époque où W. Rausch n’avait pas clairement explicité ses WR 238 (pencapoma), WR 238a (//kuehnrichii//) et WR238b (//v. antennifera//), donnent des plantes présentant toutes les formes intermédiaires depuis les aiguillons courts crochus ou en S jusqu’aux aiguillons longs de 5-7 cm.\\ 
 +La population des plantes de Potrero de Payogasta est-elle stable ou non, et si oui pourquoi ? 
 +Sans réponse à cette question, lui attribuer le statut de variété demeure discutable, sinon, il faudrait accepter bien d’autres variétés comme celles déjà mentionnées au sujet de //L. densispina//.\\ 
  
-Figure 6.+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f6-kuehnrichi.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f6-kuehnrichi_r.jpg |groupe de L. kuehnrichii}}]]
  
-L’aire de répartition s’étend sur une centaine de km de La PomaCachi jusqu’à Piedra de Molinos en Argentine.+Groupe de //L. kuehnrichii//. \\  
 +En haut : DSW 5, de gauche à droite: sur site à Piedra de Molinosclone à pistil jaune-vert, clone à pistil pourpre (photos de lauteur). \\  
 +En bas, de gauche à droite : //L. drijveriana//, obtenu par semis de graines de plantes originales de Backeberg (plante et photo de l’auteur); ES 57/1 (fleur rouge) et ES 57/6 (fleur jaune), L. kuehnrichii v. pencapoma, deux clones du même site (plantes et photos E. Scholz).
  
- 
-Figure 6: groupe of L. kuehnrichii. En haut: DSW 5, de gauche à droite: sur site à Piedra de Molinos, clone à 
-pistil jaune-vert, clone à pistil pourpre (photos de l’auteur). En bas, de gauche à droite: L. Drijveriana, obtenu 
-par semis de graines de plantes originales de Backeberg (plante et photo de l’auteur); ES 57/1 (fleur rouge) et 
-ES 57/6 (fleur jaune), L. kuehnrichii v. pencapoma, deux clones du même site (plantes et photos E. Scholz). 
- 
-C’est encore un groupe riche de formes avec toute une palette de couleurs de fleur du jaune au rouge 
-pourpré, une gorge claire ou foncée, un pistil jaune verdâtre à pourpre. L’hymen et les filaments d’étamines 
-supérieurs sont toujours clairs. Une forme isolée est trouvé dans la Quebrada del Toro : L. chorrillosensis, dont 
-il existe aussi une forme rare à fleur jaune. Les aiguillons sont très variables : apprimés sans central, central 
-en forme de S (forme pencapoma), central très long de L. kuehnrichii v. antennifera décrit par W. Rausch en 
-2010. Cette « variété » provient d’une population certes très homogène (aiguillon central, couleur de fleur), de 
-Potrero de Payogasta situé seulement 30-40 km à vol d’abeilles (pollinisateur) de la population très variable de 
-La Poma. En outre, les graines de WR 238 sensu largo des années 1980, époque où W. Rausch n’avait pas 
-clairement explicité ses WR 238 (pencapoma), WR 238a (kuehnrichii) et WR238b (v. antennifera), donnent 
-des plantes présentant toutes les formes intermédiaires depuis les aiguillons courts crochus ou en S jusqu’aux 
-aiguillons longs de 5-7 cm. La population des plantes de Potrero de Payogasta est-elle stable ou non, et si oui 
-pourquoi ? Sans réponse à cette question, lui attribuer le statut de variété demeure discutable, sinon, il faudrait 
-accepter bien d’autres variétés comme celles déjà mentionnées au sujet de L. densispina. 
  
  
 ===== Groupe du Lobivia aurea ===== ===== Groupe du Lobivia aurea =====
  
- 
-Figure 7. 
 Originaire d’Argentine, Catamarca, Cordoba, San Luis sur une bande nord-sud de près de 1000 km. C’est un Originaire d’Argentine, Catamarca, Cordoba, San Luis sur une bande nord-sud de près de 1000 km. C’est un
-groupe de plantes robustes à aiguillons forts et fleurs jaunes essentiellement, à l’exception de L. aurea v. albiflora.+groupe de plantes robustes à aiguillons forts et fleurs jaunes essentiellement, à l’exception de //L. aurea v. albiflora//.\\  
 +Comme nous l’avons signalé, //L. leucomalla//, à droite de la figure ci-dessous, est une plante d’apparence similaire 
 +à //L. densispina// (Cf. MN 39). W. Rausch a placé dans ce groupe //L. dobeana//, un plante d’apparence 
 +similaire mais à fleur rouge sans que la raison soit très claire.\\ 
  
-Figure 7groupe du Laurea. De gauche à droite, L. aurea P 125 (plante et photo de l’auteur); Lshaferi v. +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f7-aurea.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f7-aurea_r.jpg |groupe de Lobivia aurea}}]]
-callocrhysea ES 14a/1, L. leucomalla WR 166 (plantes et photos de E. Scholz).+
  
-Comme nous l’avons signalé, L. leucomalla, à droite de la figure 7, est une plante d’apparence similaire +Groupe du //L. aurea//\\  
-à LDensispina (Cf. MN 39, Figure 4). W. Rausch a placé dans ce groupe L. dobeana, un plante d’apparence +De gauche à droite : //L. aurea// P 125 (plante et photo de l’auteur), L. shaferi v. callochrysea ES 14a/1, //L. leucomalla// WR 166 (plantes et photos de E. Scholz).
-similaire mais à fleur rouge sans que la raison soit très claire. +
- +
-Figure 8: groupe du L. thionantha. De droite à gauche: L. thionantha v. brevispina ES 74/1, L. thionantha v. +
-variiflora ES 7/1, L. thionantha v. munita ES 10/(plantes et photos E. Scholz).+
  
 ===== Groupe du Lobivia thionantha ===== ===== Groupe du Lobivia thionantha =====
  
 +Ces plantes proviennent d’Argentine, sur une ligne Cachi, Cafayate, Cordoba, San Luis. Ce sont Britton et
 +Rose qui ont placé ces plantes dans les Lobivia. \\ 
 +En 1935, Backeberg créait les //Acanthocalycium// pour ce groupe dont les fleurs montrent des écailles dures et pointues sur le tube floral. Le bouton floral montre aussi cette spécificité (Cf. ES 74/1). \\ 
 +Le sous-groupe du nord, autour de //thionantha//, présente des fleurs jaunes (avec un style souvent rose à rouge), rouges plus rarement, ou orange dans diverses nuances. \\ 
 +Les plantes du sud (//L. spiniflora v. violacea//) sont blanches à rosées.
  
-Figure 8. 
  
-Ces plantes proviennent d’Argentine, sur une ligne Cachi, Cafayate, Cordoba, San LuisCe sont Britton et +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f8-acantho.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f8-acantho_r.jpg |groupe de Lobivia thionantha}}]]
-Rose qui ont placé ces plantes dans les LobiviaEn 1935, Backeberg créait les Acanthocalycium pour ce +
-groupe dont les fleurs montrent des écailles dures et pointues sur le tube floral. Le bouton floral montre aussi +
-cette spécificité (Cf. ES 74/1, Figure 8)Le sous-groupe du nord, autour de thionantha, présente des fleurs +
-jaunes (avec un style souvent rose à rouge), rouges plus rarement, ou orange dans diverses nuances ; les +
-plantes du sud (L. chionantha, L. spiniflora v. violacea) sont blanches à rosées.+
  
-Figure 9: groupe du L. ferox. De gauche à droite: L. ferox à Tilcara (Argentine); on se demande comment cette 
-plante pousse dans la fissure d’un rocher... L. longispina WR 172 dans la serre de W. Rausch. L. pictiflorea 
-FR 1137, version couleur originale de la photo 580 en noir et blanc de Kakteen in Südamerika, vol. 2. 
  
-===== Groupe du Lobivia ferox =====+Groupe du //L. thionantha//. \\  
 +De droite à gauche : //L. thionantha v. brevispina// ES 74/1, //L. thionantha v. variiflora// ES 7/1, //L. thionantha v. munita// ES 10/2 (plantes et photos E. Scholz).
  
  
-Figure 9.+===== Groupe du Lobivia ferox ===== 
 Originaire de Oruro (Bolivie) à Tilcara (Argentine). C’est encore une plante à l’origine d’un nouveau genre de Originaire de Oruro (Bolivie) à Tilcara (Argentine). C’est encore une plante à l’origine d’un nouveau genre de
-Backeberg : Pseudolobivia. Typiquement intermédiaire entre Echinopsis et Lobivia, d’où le nom ! Les fleurs +Backeberg : //Pseudolobivia//. Typiquement intermédiaire entre //Echinopsis// et //Lobivia//, d’où le nom ! \\  
-sont assez grandes (jusqu’à 10 cm de long), mais ce sont surtout les aiguillons qui sont spectaculaires : très +Les fleurs sont assez grandes (jusqu’à 10 cm de long), mais ce sont surtout les aiguillons qui sont spectaculaires : très long (jusqu’à 20 cm) et flexible, plus court (5 cm) mais épais (3-4 mm à la base) et crochus. Les fleurs sont tantôt blanches tantôt diversement colorées (//L. longispina//). La floraison simultanée d’une dizaine de plantes dans la serre de W. Rausch m’a révélé un agréable parfum... à l’origine d’une migraine un quart d’heure plus tard
-long (jusqu’à 20 cm) et flexible, plus court (5 cm) mais épais (3-4 mm à la base) et crochus. Le fleurs sont tan- + 
-tôt blanches tantôt diversement colorées (L. longispina). La floraison simultanée d’une dizaine de plantes dans +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f9-ferox.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f9-ferox_r.jpg |groupe de Lobivia ferox}}]] 
-la serre de W. Rausch m’a révélé un agréable parfum... à l’origine d’une migraine un quart d’heure plus tard.+ 
 +Groupe du //L. ferox//. \\  
 +De gauche à droite : //L. ferox// à Tilcara (Argentine); on se demande comment cette plante pousse dans la fissure d’un rocher... \\  
 +//L. longispina// WR 172 dans la serre de W. Rausch. \\  
 +//L. pictiflorea// FR 1137, version couleur originale de la photo 580 en noir et blanc de Kakteen in Südamerika, vol. 2.
  
-D’autres Lobivia, Figure 10+===== D’autres Lobivia =====
  
 D’autres « groupes » de Lobivia pourraient être présentés, mais il ne s’agit pas de refaire les livres de W. D’autres « groupes » de Lobivia pourraient être présentés, mais il ne s’agit pas de refaire les livres de W.
-Rausch. On termine donc cette présentation des Lobivia par quelques photos complémentaires présentées +Rausch. On termine donc cette présentation des //Lobivia// par quelques photos complémentaires présentées 
-Figure 10. Parmi celles-ci, seul L. chrysochete constitue un groupe reconnu. Signalons toutefois que L. marku- +ci-dessous. Parmi celles-ci, seul //L. chrysochete// constitue un groupe reconnu. Signalons toutefois que //L. markusii// n’est probablement pas une variété de //chrysochete//, mais simplement le type conformément aux altitudes
-sii n’est probablement pas une variété de chrysochete, mais simplement le type conformément aux altitudes+
 données par Rausch et Werdermann. données par Rausch et Werdermann.
  
-Lobivia, Echinopsis et Rebutia, Figures 11 et 12.+[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f10-divers1.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f10-divers1_r.jpg |D’autres Lobivia}}]]
  
-Dresser une frontière claire entre Echinopsis et Lobivia sur la base des fleurs est utopiqueFigure 11, on +Divers //Lobivia//\\  
-observe que L. cardenasiana est « à l’évidence » parent avec Echinopsis obrepanda ; il en est de même de +En haut, de gauche à droite: //L. chrysochete v. minutiflora// MN 474 (photo M. Winberg), //Lobivia chrysochete v. markusii// WR 215 (photo de l’auteur chez W. Rausch), //L. fechseri// WR 146a (ex graines Rausch, photo de l’auteur). \\  
-L. calorubra et L. mizquensis. Echinopsis kratochviliana (WR 2 et photo dans Kaktusář1934, p66) est un +En bas:// L. rauschii, L. versicolor// (ou //rossii//) (photos M. Winberg Déc. 2012); //L. huascha v. robusta// WR 229 (serre W. Rausch, photo de l’auteur)//Lfamatimensis// FR 459, 3 fleurs au second jour, 1 au premier jour de lanthèse (plante et photo de lauteur).
-Echinopsis ancistrophora avec des fleurs dà peine 10 cm de long qui est stable par semis. Alors, sil n’y a pas+
  
 +===== Lobivia, Echinopsis et Rebutia =====
  
-Figure 10: divers Lobivia. En hautde gauche à droite: L. chrysochete vminutiflora MN 474 (photo MWin- +Dresser une frontière claire entre //Echinopsis// et //Lobivia// sur la base des fleurs est utopiqueCi-dessouson 
-berg), Lobivia chryochete vmarkusii WR 215 (photo de l’auteur chez W. Rausch), Lfechseri WR 146a (ex +observe que //L. cardenasiana// est « à l’évidence » parent avec //Echinopsis obrepanda// ; il en est de même de 
-graines Rauschphoto de l’auteur)En bas: Lrauschii, Lversicolor (ou rossii(photos M. Winberg Déc. 2012); +L. calorubra et Lmizquensis.  
-L. huascha v. robusta WR 229 (serre W. Rauschphoto de l’auteur), L. famatimensis FR 459, 3 fleurs au se- +//Echinopsis kratochviliana// (WR 2 et photo dans Kaktusář, 1934, p66est un //Echinopsis ancistrophora// avec des fleurs d’à peine 10 cm de long qui est stable par semis. Alorss’il n’y a pas de frontière nette entre //Echinopsis// et //Lobivia//, pourquoi y en aurait-il une entre //Lobivia// et //Rebutia// ?  
-cond jourau premier jour de lanthèse (plante et photo de l’auteur).+Backeberg avait déjà abordé la question dans les années 1930 en créant les //Pygmeolobivia// et les //Mediolobivia//Parallèlement (et même un peu avantFrič avait aussi créé des genres intermédiaires avec ses //Cylindrorebutia////Setirebutia//, //Digitorebutia// etc., autant de noms que Buining et Donald ont tenté de faire revivre après la guerre. 
 +JDonald y est plus ou moins parvenu avec ses « sections » au sein de Rebutia selon la conception de Frič.\\  
 +C’est finalement Rausch qui a franchi le pas en 1986 (Lobivia 85en incluant beaucoup de //Rebutia// au sens de 
 +Donald (sections //Cylindrorebutia////Digitorebutia// et //Setirebutia//), c’est-à-dire les //Mediolobivia// au sens de Backebergdans les //Lobivia//. Nous renvoyons le lecteur au livre de Rausch pour plus dinformation, et nous donnons ci-dessous quelques photographies des plantes qui ont incité Rausch à sauter le pas.
  
-Figure 11Echinopsis ou Lobivia? De gauche à droite: Ekratochviliana WR 2 (ex graines Rausch), dans un +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f11-lobechin.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f11-lobechin_r.jpg |Echinopsis ou Lobivia ?}}]]
-pot de 5x5 cm (photo et plante de l’auteur); Lcardenasiana RH 292 sur site, Eobrepanda RH 422 (photos +
-et plantes R. Hillmann).+
  
-de frontière nette entre Echinopsis et Lobivia, pourquoi y en aurait-il une entre Lobivia et Rebutia Backeberg +//Echinopsis// ou //Lobivia// \\  
-avait déjà abordé la question dans les années 1930 en créant les Pygmeolobivia et les MediolobiviaParal- +De gauche à droite: //Ekratochviliana// WR 2 (ex graines Rausch), dans un pot de 5x5 cm (photo et plante de lauteur); //L. cardenasiana// RH 292 sur site//Eobrepanda// RH 422 (photos et plantes R. Hillmann).
-lèlement (et même un peu avantFrič avait aussi créé des genres intermédiaires avec ses Cylindrorebutia, +
-Setirebutia, Digitorebutia etc., autant de noms que Buining et Donald ont tenté de faire revivre après la guerre. +
-J. Donald y est plus ou moins parvenu avec ses « sections » au sein de Rebutia selon la conception de Frič. +
-Cest finalement Rausch qui a franchi le pas en 1986 (Lobivia 85en incluant beaucoup de Rebutia sensu +
-Donald (sections CylindrorebutiaDigitorebutia et Setirebutia), c’est-à-dire les Mediolobivia sensu Backeberg, +
-dans les LobiviaNous renvoyons le lecteur au livre de Rausch pour plus d’information, et nous donnons Figure 12 quelques photographies des plantes qui ont incité Rausch à sauter le pas.+
  
-===== La nomenclature ===== 
  
 +[[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:f12-pygmeol.jpg |{{ :le_genre_lobivia:f12-pygmeol_r.jpg |Rebutia ou Lobivia ?}}]]
  
-Comme nous venons de le voir, si bon nombre des plantes présentent des caractéristiques assez typiques 
-dignes de définir un genre Lobivia, la frontière avec d’autres genres est délicate à tracer. Jusqu’à Backeberg, 
-les délimitations étaient basées sur la fleur. En 1975, Rausch a introduit les données géographiques qui lui 
-ont permis de regrouper logiquement, du moins pour certaines plantes, ce que l’on croyait être des espèces 
-distinctes : il venait d’ouvrir la boite de Pandore. Des botanistes ont poursuivi les regroupements sur des 
-bases diverses (graines en particulier), en croyant connaître les plantes par les collections européennes, les 
-publications et les herbiers, et en ignorant les sites naturels du Pérou, de Bolivie et d’Argentine. De grandes 
  
 +Rebutia ou Lobivia ? \\ 
 +De haut en bas et de gauche à droite: //L. euanthema// WR 214 (ex graines de Rausch), //Mediolobivia pectinata v. neosteinmannii// (ex J. Donald, ex jardin « Les Cèdres »), plantes et photos de l’auteur. \\ 
 +Photos suivantes de G. Winkler et de l’auteur dans la collection de W. Rausch: //L. atrovirens// WR 208a, //L. haagei v. crassa// WR 507a, //L. pygmaea v. minor// WR 630, //L. pygmaea v. diersiana// WR 631, //L. pygmaea
 +v. friedrichiana// WR 646, //L. atrovirens v. zecheri// WR 650, //L. einsteinii// WR 794.
  
-Figure 12: Rebutia ou Lobivia? De haut en bas et de gauche à droite: L. euanthema WR 214 (ex graines de 
-Rausch), Mediolobivia pectinata v. neosteinmannii (ex J. Donald, ex jardin « Les Cèdres »), plantes et photos 
-de l’auteur. Photos suivantes de G. Winkler et de l’auteur dans la collection de W. Rausch: L. atrovirens WR 
-208a, L. haagei v. crassa WR 507a, L. pygmea v. minor WR 630, L. pygmea v. diersiana WR 631, L. pygmea 
-v. friedrichiana WR 646, L. atrovirens v. zecheri WR 650, L. einsteinii WR 794. 
  
  
-réunions savantes ont donné lieu dans les années 1990 à la disparition des Lobivia au profit des deux genres +===== La nomenclature ===== 
-Echinopsis et Rebutia, avec une synonymie accentuée et des noms aussi inutiles que Rebutia famatinensis. + 
-C’était sans compter avec les botanistes travaillant sur les plantes en milieu naturel, la biochimie et la géné- + 
-tique, l’écologie, etc. En 2012, B. Schlumberger et S. Renner ont ainsi montré que le genre Echinopsis élargi +Comme nous venons de le voir, si bon nombre des plantes présentent des caractéristiques assez typiques 
-environ 20 ans plus tôt était difficilement défendable, tout comme l’éclatement en une multitudes de petits +dignes de définir un genre //Lobivia//, la frontière avec d’autres genres est délicate à tracer. Jusqu’à Backeberg, 
-genres. Les Lobivia réapparaissaient donc, mais, malheureusement, la synonymie s’amplifiait à nouveau avec +les délimitations étaient basées sur la fleur. \\  
-d’anciens Echinopsis classiques qui devenaient des Lobivia ! Toutefois, une évidence s’impose : au cours de +En 1975, Rausch a introduit les données géographiques qui lui ont permis de regrouper logiquement, du moins pour certaines plantes, ce que l’on croyait être des espèces distinctes : il venait d’ouvrir la boite de Pandore. Des botanistes ont poursuivi les regroupements sur des bases diverses (graines en particulier), en croyant connaître les plantes par les collections européennes, les publications et les herbiers, et en ignorant les sites naturels du Pérou, de Bolivie et d’Argentine. \\  
-tous ces chamboulements, les plantes n’ont pas changé. Alors, il suffit d’employer le nom qui nous convient +De grandes réunions savantes ont donné lieu dans les années 1990 à la disparition des //Lobivia// au profit des deux genres //Echinopsis// et //Rebutia//, avec une synonymie accentuée et des noms aussi inutiles que //Rebutia famatinensis//
-pour autant qu’il soit clairement défini (et valide si possible). C’est ce que j’ai fait dans cet article sans succomber à la dernière classification en vogue qui, comme toute nouveauté, requiert d’être mise à l’épreuve avant +C’était sans compter avec les botanistes travaillant sur les plantes en milieu naturel, la biochimie et la génétique, l’écologie, etc. \\  
-d’être utilisable... si jamais elle l’est.+En 2012, B. Schlumberger et S. Renner ont ainsi montré que le genre //Echinopsis// élargi environ 20 ans plus tôt était difficilement défendable, tout comme l’éclatement en une multitudes de petits genres. Les //Lobivia// réapparaissaient donc, mais, malheureusement, la synonymie s’amplifiait à nouveau avec d’anciens //Echinopsis// classiques qui devenaient des //Lobivia// \\  
 +Toutefois, une évidence s’impose : au cours de tous ces chamboulements, les plantes n’ont pas changé. Alors, il suffit d’employer le nom qui nous convient pour autant qu’il soit clairement défini (et valide si possible). C’est ce que j’ai fait dans cet article sans succomber à la dernière classification en vogue qui, comme toute nouveauté, requiert d’être mise à l’épreuve avant d’être utilisable... si jamais elle l’est.
  
  
 ===== La culture ===== ===== La culture =====
  
-Ce sont des plantes tolérantes mais quelques règles simples doivent être respectés +Ce sont des plantes tolérantes mais quelques règles simples doivent être respectées 
-  * Substrat acide bien drainé. Certaines plantes ont des racines tubéreuses qui ne supportent pas l’humidité stagnante ; en revanche, ces plantes sont très résistantes à la sécheresse.+  * Substrat acide et drainant. Certaines plantes ont des racines tubéreuses qui ne supportent pas l’humidité stagnante ; en revanche, ces plantes sont très résistantes à la sécheresse.
   * Hivernage absolument sec, au frais mais hors gel.   * Hivernage absolument sec, au frais mais hors gel.
   * Au printemps, bassinage les beaux jours, puis arrosages lorsque les boutons floraux sont développés. Attention aux brûlures lors des premiers jours de fort ensoleillement.   * Au printemps, bassinage les beaux jours, puis arrosages lorsque les boutons floraux sont développés. Attention aux brûlures lors des premiers jours de fort ensoleillement.
Ligne 318: Ligne 259:
 ===== Bibliographie ===== ===== Bibliographie =====
  
-[[http://www.cactuspro.com/biblio/en:backeberg#die_cactaceae|Backerberg C. : Die Cactceae, vol. III, G. Fischer Ed., 1959.]]\\  +[[https://www.cactuspro.com/biblio/en:backeberg#die_cactaceae|Backerberg C. : Die Cactceae, vol. III, G. Fischer Ed., 1959.]]\\  
-[[http://www.cactuspro.com/biblio/en:britton_et_rose|Britton N.L., Rose J.N, The Cactaceae, Carnegie Institution, vol. I-IV, 1919-23.]]\\  +[[https://www.cactuspro.com/biblio/en:britton_et_rose|Britton N.L., Rose J.N., The Cactaceae, Carnegie Institution, vol. I-IV, 1919-23.]]\\  
-[[http://www.cactuspro.com/biblio/en:rausch1|Rausch W. : Lobivia, R. Herzig Ed., 1975-76]].\\  +[[https://www.cactuspro.com/biblio/en:rausch1|Rausch W. : Lobivia, R. Herzig Ed., 1975-76]].\\  
-[[http://www.cactuspro.com/biblio/en:rausch1|Rausch W. : Lobivia 85, R. Herzig Ed., 1986]].\\ +[[https://www.cactuspro.com/biblio/en:rausch1|Rausch W. : Lobivia 85, R. Herzig Ed., 1986]].\\ 
 [[http://www.amjbot.org/content/99/8/1335.abstract|Schlumberger B., Renner S., Molecular phylogenetics of Echinopsis (Cactaceae): Polyphyly at all levels and convergent evolution of pollination modes and growth forms, Amer. J. Botany 99(8): 1335–1349, 2012]].  Lire l'[[http://www.umsl.edu/~renners/Schlumpberger_Echinopsis_AJB2012.pdf|article en .pdf]]\\  [[http://www.amjbot.org/content/99/8/1335.abstract|Schlumberger B., Renner S., Molecular phylogenetics of Echinopsis (Cactaceae): Polyphyly at all levels and convergent evolution of pollination modes and growth forms, Amer. J. Botany 99(8): 1335–1349, 2012]].  Lire l'[[http://www.umsl.edu/~renners/Schlumpberger_Echinopsis_AJB2012.pdf|article en .pdf]]\\ 
-Schlumberger B., New combinations in the Echinopsis alliance, Cact. Syst. Init., 28: 29-31, 2012.\\  +Schlumpberger B., New combinations in the Echinopsis alliance, Cact. Syst. Init., 28: 29-31, 2012.\\  
-[[http://www.cactuspro.com/biblio/en:kakteenkunde|Werdermann E. : Drei neue Lobivien aus Argentinien, Kakteenkunde 8: 141-145, 1934]].\\  +[[https://www.cactuspro.com/biblio/en:kakteenkunde|Werdermann E. : Drei neue Lobivien aus Argentinien, Kakteenkunde 8: 141-145, 1934]].\\  
-[[http://www.cactuspro.com/biblio/en:cactjahr|Wessner W. : Lobivia Subgenus Molli-Lobivia Wessner subg. nova, Cactaceae Jahrbücher der Deutschen Kakteen-Gesellschaft, Mai 1940, feuillets 12-19.]]\\  +[[https://www.cactuspro.com/biblio/en:cactjahr|Wessner W. : Lobivia Subgenus Molli-Lobivia Wessner subg. nova, Cactaceae Jahrbücher der Deutschen Kakteen-Gesellschaft, Mai 1940, feuillets 12-19.]]\\  
-[[http://www.cactuspro.com/biblio/en:echinopseen|Divers auteurs : Echinopseen, Echinopsis, Lobivia, Sulcorebutia, Rebutia und andere. Périodique, ISSN 1614-2802.]]\\ +[[https://www.cactuspro.com/biblio/en:echinopseen|Divers auteurs : Echinopseen, Echinopsis, Lobivia, Sulcorebutia, Rebutia und andere. Périodique, ISSN 1614-2802.]]\\ 
  
 ===== Remerciements ===== ===== Remerciements =====
Ligne 334: Ligne 275:
  
 ^  Eberhard Scholz  ^  Mats Winberg  ^  Walter Rausch  ^   ^  Eberhard Scholz  ^  Mats Winberg  ^  Walter Rausch  ^  
-|  [[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:scholz3x3.jpg|{{ :le_genre_lobivia:scholz3x31.jpg |Eberhard Scholz}}]]  |  [[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:winberg3x3.jpg|{{ ::le_genre_lobivia:winberg3x31.jpg |Mats Winberg}}]]  |  [[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:rausch3x3.jpg |{{ ::le_genre_lobivia:rausch3x31.jpg  |Walter Rausch}}]]  |  +|  [[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:scholz3x3.jpg|{{ :le_genre_lobivia:scholz3x31.jpg |Eberhard Scholz}}]]  |  [[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:winberg3x3.jpg|{{ ::le_genre_lobivia:winberg3x31.jpg |Mats Winberg}}]]  |  [[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:rausch3x3.jpg |{{ ::le_genre_lobivia:rausch3x31.jpg  |Walter Rausch}}]]  |  
  
 ^  Gottfried Winkler  ^  Ralph Hillmann  ^  L’auteur  ^ ^  Gottfried Winkler  ^  Ralph Hillmann  ^  L’auteur  ^
-|  [[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:winkler3x3.jpg|{{ :le_genre_lobivia:winkler3x31.jpg |Gottfried Winkler}}]]  |  [[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:hillmann3x3.jpg|{{ ::le_genre_lobivia:hillmann3x31.jpg |Ralph Hillmann}}]]  |  [[http://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:daniel3x3.jpg |{{ ::le_genre_lobivia:daniel3x31.jpg  |Daniel Schweich}}]]  |+|  [[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:winkler3x3.jpg|{{ :le_genre_lobivia:winkler3x31.jpg |Gottfried Winkler}}]]  |  [[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:hillmann3x3.jpg|{{ ::le_genre_lobivia:hillmann3x31.jpg |Ralph Hillmann}}]]  |  [[https://www.cactuspro.com/articles/_media/:le_genre_lobivia:daniel3x3.jpg |{{ ::le_genre_lobivia:daniel3x31.jpg  |Daniel Schweich}}]]  |
  
  
Ligne 347: Ligne 288:
 \\  \\ 
 Auteur : [cf_membre lobivia|Daniel Schweich]\\ Auteur : [cf_membre lobivia|Daniel Schweich]\\
-Publié le : 2013/13/00  \\+Publié le : 2013/04/20  \\
 \\  \\ 
 \\  \\ 
-COMMENTAIRES Vous pouvez [[/forum/read.php?15,000000|commenter cet article ou lire les commentaires postés]].//+COMMENTAIRES Vous pouvez [[/forum/read.php?15,482391|commenter cet article ou lire les commentaires postés]].//