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Raid Chili Pépère, 16 mai : Pichidangui - La Serena

Pichidangui - La Serena

Pichidangui Nous sommes réveillés vers 5h du matin par la pluie, levés une heure plus tard et à 7h, nous voilà partis alors que le ciel se dégage. Nous prenons la direction de la côte qui est à quelques centaines de mètres. Nous faisons un premier arrêt sur une plage prenant des airs de décharge publique (A6). Justement nous avions besoin d’un sac en plastique pour mettre les fruits juteux d’Eulychnia castanea présents par dizaines. Sur les rochers, on retrouve comme à Las Moles ces Eriosyce qui sont soit E. subgibbosa soit E. chilensis v. albidiflora. Ces 2 espèces poussent ensembles mais ne sont discernables que par la fleur. Lorsque les plantes issues du semis des quelques graines ramassées fleuriront, nous serons alors fixés.
En continuant sur le chemin en direction de la chapelle, nous apercevons les fleurs rouges d’une Amaryllidacée. Seules les hampes florales sont visibles, il n’y a pas encore de feuilles.
L’arrêt suivant se fait devant une chapelle construite de bois et de verre (et un peu de béton bien caché) sur une avancée rocheuse. Alors que nous cherchions un hypothétique Neoporteria odoriflora sur les rochers à l’arrière du bâtiment, une voisine nous interpella pour nous la faire visiter très gentiment. En plus des habituels Eulychnia castanea et Eriosyce subgibbosa/chilensis, nous avons trouvé un Trichocereus esseulé, mais pas de Neoporteria odoriflora.Huentalauquen (A8) Il est déjà 9h, il est temps de reprendre notre route vers le nord.

Nous nous arrêtons à Los Villos, une petite ville où nous comptons faire du change. Hélas, la banque n’accepte que les dollars US et pas n’importe quelle carte bancaire. Un seul d’entre nous peut faire du change. Ce qui nous permet de faire des provisions au supermarché du coin (un vrai cette fois ci) où les prix sont 2 fois moindre que la veille, ainsi que le plein d’essence (à peine moins cher qu’en France).

30km plus loin, au nord d’Huentalauquen (A8), un petit arrêt sur le bord de l’autoroute nous permet de découvrir une petite vallée, d’apparence assez sèche mais bien garnie de Trichocereus encore différents de ceux de Pichidangui. Et au milieu des rochers, sur les pentes de la vallée, quelques gros Eriosyce… peut être E. subgibbosa.

Fray Jorge (A9) Puis nous avalons les kilomètres pour rejoindre le Parc National de Fray Jorge. Il nous faut sortir de l’autoroute et prendre une piste (notre première) poussiéreuse et caillouteuse. Après quelques kilomètres, le GPS nous dit de nous arrêter (A9). De la voiture, nous voyons les Trichocereus et les Eulychnia acida, mais nous ne sommes pas là pour eux. Après quelques pas, nous trouvons des Cumulopuntia sphaerica, certains sont en fleur dont la couleur varie du jaune à l’orange. Ce n’est toujours pas eux que nous cherchons. Et au détour d’un buisson, ça y est, les voilà ! 1, puis 2, puis 3, puis 10 Eriosyce aurata ! Les plus gros font bien dans les 50 cm de diamètre, les plus petits ont la taille d’un melon. Assez bizarrement, on n’en voit pas de plus petit. Serait-ce un effet du pâturage ? Les plantes sont couvertes de fruits qui forment comme des petites boules de coton sur le haut de la plante. Ces fruits sont remplis de grosses graines noires. Nous en faisons une abondante moisson, mais sans illusion. Elles sont, en effet, réputées être très difficiles à faire germer.

Nous décidons ensuite de pousser notre exploration un peu plus loin, dans le parc proprement dit. A l’entrée un gardien nous accueille, nous lui demandons si nous pouvons déjeuner sur le parking, sans entrer dans le parc (payant). Il est bientôt 15h et nous n'avons pas le temps de le visiter. Il nous reste encore beaucoup de kilomètres à faire. Après avoir mangé, nous quittons donc Fray Jorge sans avoir vu nos premiers Copiapoa… Ici, dans le sud de leur aire de répartition, on ne les trouve que sur les falaises de bord de mer. Le climat de cette région étant relativement humide, plutôt de type méditerranéen que désertique, la compétition avec les autres végétaux est importante. Le premier Copiapoa que nous verrons au Chili sera aussi le dernier quelques jours plus tard. Une pauvre touffe de Copiapoa coquimbana entourée de 2 Eulychnia. On ne peut pas vraiment parler de cactus dans l’habitat puisqu’on les a vus sur une misérable plate bande à un carrefour en plein centre de La Serena. La Serena ! Souvenir inoubliable de cette ville à l’heure où les écoles se vident, à la recherche d’une ‘casa de cambio’ pour enfin avoir notre stock de pesos chiliens.

Copiapoa coquimbana (A10) Il nous reste moins de 2 heures de jour pour aller à la rencontre de nos premiers vrais Copiapoa ! Pour cela, nous commençons par nous tromper de route, ce n’est pas grave, la bonne est parallèle à la notre, mais de l’autre coté du fleuve. Il suffit de trouver un pont. Nous sommes sur le versant sud de la vallée et la plupart du temps les Copiapoa poussent sur les versants nord, ceux qui sont exposés au soleil. Enfin voilà le pont, et après quelques centaines de mètres, le GPS nous dit de nousEriosyce et Eulychnia (A10) arrêter (A10). Il était temps, le soleil est bien bas sur l’horizon. Nous voilà partis à l’assaut de la colline, à la cosaque, à travers les buissons… alors qu’il aurait été plus simple comme nous le verrons au retour de prendre le petit sentier qui monte à gauche… Nous trouvons des Cumulopuntia sphaerica, nos premiers Miqueliopuntia miquelii, des Eulychnia, des Trichocereus et des Eriosyce dont les fleurs les désignent comme des Eriosyce subgibbosa. Et puis enfin les Copiapoa coquimbana, en grosses touffes, poussant souvent sous des buissons, avec de nombreux boutons, fleurs et fruits. Hélas le soleil se couche, nous prenons nos dernières photos au flash. Il est temps de rentrer. Mais Georges manque à l’appel. De là où la voiture est garée, on ne le voit pas, il faut partir à sa recherche. Heureusement, un groupe d’écoliers qui venait d’être déposé par le bus a compris que nous cherchions quelqu’un et de leur position en contrebas avait une bien meilleure vue sur la colline que nous. Ils nous font signe et Georges est là, encore en train de mitrailler au flash.
Retour à La Serena où nous trouvons des cabanas luxueuses, Las Añañucas, en bord de plage, avec 3 chambres, 2 salles de bain et tout le confort (il faut juste être patient pour l’eau chaude) pour 30000$. Ce soir, pas de thon en conserve nous allons au restaurant…. Pour manger ce qui allait devenir notre régime quotidien les jours qui suivirent poisson et riz pour certains, viande et riz pour d’autres. Le tout arrosé d’un vin rouge chilien.


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