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Sur toute l'embouchure de la Quebrada Botija, c'est à dire la Caleta Botija, depuis le bord de mer, jusqu'à quelques centaines de mètres en remontant la vallée, la seule végétation visible est constitué de [[http://www.cactuspro.com/photos.php?action=afficher&id=2343|Copiapoa ahremephiana]]. On ne peut pas dire qu'ils soient vraiment jolis. Ils forment des touffes jusqu'à une cinquantaine de tête de 4 à 8 cm de diamètre, de couleur gris vert. Les épines de l'apex sont rouges, puis les autres s'éclaircissent en un jaune orangé. A bien y regarder, on peut y voir une parenté avec C. haseltoniana, dont C. ahremephiana pourrait être une forme nanifiée. | Sur toute l'embouchure de la Quebrada Botija, c'est à dire la Caleta Botija, depuis le bord de mer, jusqu'à quelques centaines de mètres en remontant la vallée, la seule végétation visible est constitué de [[http://www.cactuspro.com/photos.php?action=afficher&id=2343|Copiapoa ahremephiana]]. On ne peut pas dire qu'ils soient vraiment jolis. Ils forment des touffes jusqu'à une cinquantaine de tête de 4 à 8 cm de diamètre, de couleur gris vert. Les épines de l'apex sont rouges, puis les autres s'éclaircissent en un jaune orangé. A bien y regarder, on peut y voir une parenté avec C. haseltoniana, dont C. ahremephiana pourrait être une forme nanifiée. |
Il y a beaucoup de plantes mortes ou pas loin de l'être. Toutes sont plus ou moins en mauvais état, souvent les touffes sont desséchées sur un coté. Les moins touchées sont celles qui poussent à l'abri de rochers, peut être est-ce le vent ou le sable charrié par celui ci qui les abîme. | Il y a beaucoup de plantes mortes ou pas loin de l'être. Toutes sont plus ou moins en mauvais état, souvent les touffes sont desséchées sur un coté. Les moins touchées sont celles qui poussent à l'abri de rochers, peut être est-ce le vent ou le sable charrié par celui ci qui les abîme. |
On peut se demander pourquoi Ritter n'a pas décrit ces plantes alors qu'il a décrit Copiapoa varispinata présent à quelques kilomètres plus au sud dans les collines accessibles seulement à pied alors que C. arhemephiana est visible depuis la piste. | On peut se demander pourquoi Ritter n'a pas décrit ces plantes alors qu'il a décrit Copiapoa varispinata présent à quelques kilomètres plus au sud dans les collines accessibles seulement à pied alors que C. ahremephiana est visible depuis la piste. |
Ces 2 [[http://www.cactuspro.com/photos.php?action=afficher&id=2702|{{ http://yann.cochard.free.fr/images/27/2702.jpg?250|Loasa fruticosa}}]]espèces ont longtemps été confondues par de nombreux voyageurs, trompés par ce paradoxe, et qui ne se sont pas attardés sur la description de la plante. | Ces 2 [[http://www.cactuspro.com/photos.php?action=afficher&id=2702|{{ http://yann.cochard.free.fr/images/27/2702.jpg?250|Loasa fruticosa}}]]espèces ont longtemps été confondues par de nombreux voyageurs, trompés par ce paradoxe, et qui ne se sont pas attardés sur la description de la plante. |
Roger Ferryman fût l'un des premiers à distinguer ces 2 Copiapoa et il a donné aux plantes trouvées à la Caleta Botija le numéro de collecte RMF 53. Lorsque presque 10 ans plus tard cette espèce a été enfin décrite, c'est tout naturellement qu'elle a été nommée en l'honneur de Roger Ferryman. C. ahremephiana est en effet une latinisation de l'acronyme RMF prononcé à l'anglaise 'ar-em-ef'. | Roger Ferryman fût l'un des premiers à distinguer ces 2 Copiapoa et il a donné aux plantes trouvées à la Caleta Botija le numéro de collecte RMF 53. Lorsque presque 10 ans plus tard cette espèce a été enfin décrite, c'est tout naturellement qu'elle a été nommée en l'honneur de Roger Ferryman. C. ahremephiana est en effet une latinisation de l'acronyme RMF prononcé à l'anglaise 'ar-em-ef'. |