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| sempervivum-et-jovibarba [2013/11/03 17:37] – [Sécheresse et soleil] alain | sempervivum-et-jovibarba [2013/11/03 18:11] (Version actuelle) – [2°/ Morphologie et reproduction] alain |
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| La floraison (reproduction sexuée) de //Sempervivum// s'effectue généralement en début d'été pour s'étaler sur un mois environ. Au fil de cette période, de petites fleurs disposées le long de plusieurs rameaux ou bractées, s'épanouissent progressivement en étoile ouverte de couleur rouge (section //Rhodanthae//) ou jaune (section //Chrysanthae//). Ces couleurs sont à entendre avec leur palette de nuances : du rouge au rose et du jaune au blanc crème. En fin d'été, il ne restera de la belle rosette dont vous aurez vu la transformation, qu'une tige sèche et dressée, à l'esthétique franchement peu parlante. Il peut être conseillé alors de disposer un ou plusieurs rejets de l'année en lieu et place de la défunte, lorsque cette dernière s'arrache facilement en tirant dessus. | La floraison (reproduction sexuée) de //Sempervivum// s'effectue généralement en début d'été pour s'étaler sur un mois environ. Au fil de cette période, de petites fleurs disposées le long de plusieurs rameaux ou bractées, s'épanouissent progressivement en étoile ouverte de couleur rouge (section //Rhodanthae//) ou jaune (section //Chrysanthae//). Ces couleurs sont à entendre avec leur palette de nuances : du rouge au rose et du jaune au blanc crème. En fin d'été, il ne restera de la belle rosette dont vous aurez vu la transformation, qu'une tige sèche et dressée, à l'esthétique franchement peu parlante. Il peut être conseillé alors de disposer un ou plusieurs rejets de l'année en lieu et place de la défunte, lorsque cette dernière s'arrache facilement en tirant dessus. |
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| L'autre mode de reproduction de ces plantes est la reproduction végétative. A la reprise de végétation au début du printemps, les rosettes en place produisent un nombre variant de rejets rattachés à ces dernières par une fine tige plus ou moins longue et cassante (le stolon). On parle alors de rosette mère et de rosettes filles. Dans un second temps apparait un réseau racinaire solide au collet de la rosette fille qui l'implantera à proximité de la rosette mère. Après l'enracinement, la dessiccation (déshydratation) du stolon provoquera le sevrage et l'indépendance de la nouvelle génération. | L'autre mode de reproduction de ces plantes est la reproduction végétative. A la reprise de végétation au début du printemps, les rosettes en place produisent un nombre variant de rejets rattachés à ces dernières par une fine tige plus ou moins longue et cassante (le stolon). On parle alors de rosette mère et de rosettes filles. Dans un second temps apparaît un réseau racinaire solide au collet de la rosette fille qui l'implantera à proximité de la rosette mère. Après l'enracinement, la dessiccation (déshydratation) du stolon provoquera le sevrage et l'indépendance de la nouvelle génération. |
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| La fleur est à elle seule le support de trois de ces distinctions. Sa __couleur__ est toujours dans les variations de jaune. Le rouge / rose n'est représenté que chez //Sempervivum//. La __forme__ campanulée (en cloche) de sa fleur diffère fortement des formes étoilées et ouvertes de ses cousines. Enfin, le __nombre de pétales__ est de six ou sept pour les //Jovibarba// alors qu'il dépasse fréquemment les dix pour les //Sempervivum//. | La fleur est à elle seule le support de trois de ces distinctions. Sa __couleur__ est toujours dans les variations de jaune. Le rouge / rose n'est représenté que chez //Sempervivum//. La __forme__ campanulée (en cloche) de sa fleur diffère fortement des formes étoilées et ouvertes de ses cousines. Enfin, le __nombre de pétales__ est de six ou sept pour les //Jovibarba// alors qu'il dépasse fréquemment les dix pour les //Sempervivum//. |
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| La dernière différence anatomique se situe au niveau de la reproduction végétative. En effet, grâce à un __stolon__ très court et fragile, la rosette fille se détache très tôt (à quelques semaines) de la rosette mère pour rouler à son pied et continuer son travail de colonisation de l'espace disponible. Le système racinaire chez Jovibarba n'apparait qu'après détachement de la rosette fille, tandis que celui de Sempervivum commence à se développer alors que la rosette fille est encore liée à la rosette mère par le stolon, qui prend ici fonction de cordon ombilical.\\ | La dernière différence anatomique se situe au niveau de la reproduction végétative. En effet, grâce à un __stolon__ très court et fragile, la rosette fille se détache très tôt (à quelques semaines) de la rosette mère pour rouler à son pied et continuer son travail de colonisation de l'espace disponible. Le système racinaire chez Jovibarba n’apparaît qu'après détachement de la rosette fille, tandis que celui de Sempervivum commence à se développer alors que la rosette fille est encore liée à la rosette mère par le stolon, qui prend ici fonction de cordon ombilical.\\ |
| On peut donc tirer la conclusion suivante : La nouvelle génération de Jovibarba s'autonomise plus rapidement que celle de Sempervivum. Serait-il donc possible que que le genre Jovibarba ne soit qu'une simple évolution du genre Sempervivum? | On peut donc tirer la conclusion suivante : La nouvelle génération de Jovibarba s'autonomise plus rapidement que celle de Sempervivum. Serait-il donc possible que que le genre Jovibarba ne soit qu'une simple évolution du genre //Sempervivum// ? |
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| Le cas de //Jovibarba heuffelie////** **//possède une particularité qu'il est important d'aborder. //Heuffelie// est une espèce du genre //Jovibarba,// qui se distingue des autres par sa reproduction végétative. Au lieu de produire des rejets comme expliqué précédemment, la rosette se divise par l'apex (le sommet, centre de la plante) en deux, trois, quatre rosettes. Ces dernières feront toutes de même l'année suivante. Ce phénomène fait de cette plante une joubarbe au port en coussin très compact et non tapissant comme les autres espèces. | //Jovibarba heuffelie// possède une particularité qu'il est important d'aborder. Bien que du genre //Jovibarba,// la rosette, au lieu de produire des rejets comme expliqué précédemment, se divise à proximité de l'apex (le sommet, centre de la plante) en deux, trois, quatre rosettes qui restent fermement attachées. Ces dernières feront toutes de même l'année suivante. Ce phénomène fait de cette plante une joubarbe au port en coussin très compact et non tapissant comme les autres espèces. |
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| Par définition, l'hybridation est le croisement de deux plantes (plus rarement trois) par le biais d'une pollinisation (reproduction sexuée). Elle peut se situer à différents rangs nomenclaturaux. On parlera ainsi d'hybridation intergenérique (Genre), interspécifique (Espèce) ou encore intraspécifique (sous-espèce : nothosous-espèce ou variété : nothovariété). | Par définition, l'hybridation est le croisement de deux taxons différents (plus rarement un troisième intervient) par le biais d'une pollinisation (reproduction sexuée). Elle peut se situer à différents rangs nomenclaturaux. On parlera ainsi d'hybridation intergenérique (Genre), interspécifique (Espèce) ou encore intraspécifique (sous-espèce : nothosous-espèce ou variété : nothovariété). |
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| Il est temps de différencier les types d'hybridations que vous pouvez rencontrer en choisissant vos plantes, et donc de se référer au code de la nomenclature. Pour ce faire, nous resterons sur les genres qui nous intéressent, à savoir //Sempervivum// et //Jovibarba.// | Il est temps de différencier les types d'hybridations que vous pouvez rencontrer en choisissant vos plantes, et donc de se référer au code de la nomenclature. Pour ce faire, nous resterons sur les genres qui nous intéressent, à savoir //Sempervivum// et //Jovibarba.// |
