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Les cultivars d'Astrophytum asterias

Au Japon, l'asterias porte le nom de Kabuto à cause de sa ressemblance avec le casque dans le vêtement traditionnel des Samouraïs. Ainsi, la plupart des cultivars porteront un nom composé à partir de cette racine “Kabuto”.
En France, les noms communs sont peu utilisés pour désigner les cactus et on associe trop souvent le nom de Kabuto au cultivar le plus célèbre, le “Super Kabuto” alors qu'il devrait désigner l'ensemble de l'espèce asterias.
Cette espèce présente peu de variations dans son milieu naturel, elle a des caractères très stables mais possède un patrimoine génétique très intéressant pour les sélectionneurs.

Les critères retenus sont surtout l'importance du floconnage et son motif sur l'épiderme de la plante. Des sélections portent aussi sur la couleur de la fleur (entièrement jaune, rose, rouge voir pourpre à presque violette) et l'aspect de la fleur (pétales très découpées et fleurs “crêtées”). Les individus présentant des défauts de chlorophylle (variegata) sont également recherchés.

cv. Super Kabuto


L'origine du plus célèbre cultivar japonais reste assez floue (cf. cv. mirakuru kabuto), on trouve plusieurs versions de sa découverte .
La version officielle est celle de Tony Sato et retranscrite en partie dans l'astrobase (en anglais et allemand). La plante mère aurait été trouvée en 1981 par un japonais (Masaomi Takeo) dans une pépinière aux Etats-Unis. L'astrophytum était en très mauvais état, abandonné dans un coin de la pépinière. Malgré la mauvaise santé de la plante, M. Takeo remarque qu'elle a développé de gros points blancs inhabituels chez asterias. Cette plante est donc une mutation naturelle apparue dans un semis de graines de l'habitat (localisation ?). La photo originale sur le site Neko Ya.
M. Takeo s'empresse de la ramener au Japon où il arrive à la faire à nouveau enraciner et fleurit la même année. Croisée avec des asterias classiques de sa collection, il récupère une centaine de graines et obtient 30% de semis présentant les gros points blancs caractéristiques de la plante mère.
Tony Sato, producteur japonais de cactus, lui achète la plante mère et tous ses semis qu'il nomme Super Kabuto, “le Super Asterias” ! Le cv. Super Kabuto est donc issu du croisement d'une plante mutante originaire de l'habitat avec de l'asterias type, ce qui explique la grande variabilité rencontrée chez ce cultivar.
Dès 1983, le cv. Super Kabuto est proposé dans le catalogue de vente de M. Sato.
La plante mère meurt rapidement, mais les semis sont suffisamment nombreux pour continuer la multiplication du cultivar.
A la suite d'une longue sélection acharnée, les Super Kabuto actuels ont finalement dépassé en beauté la plante d'origine.
C'est aussi à partir de la descendance de ces premiers Super Kabuto et au moyen de nombreux croisements successifs que seront sélectionnés les autres cultivars de kabuto à gros points blancs (snow type, hanazano, sakata, V type,…). Mais lors des 1ers croisements effectués par Sato, certains asterias utilisés n'étaient pas entièrement purs mais provenaient d'hybrides avec capricorne. Ainsi, il n'est pas rare de voir apparaître encore aujourd'hui, des individus avec des petits aiguillons ou des côtes anguleuses, héritage de leur passé d'hybride.

Description :
Le cultivar Super Kabuto se distingue de l'espèce type par son floconnage plus dense avec des points blancs plus gros et pelucheux. Par contre, les aréoles restent identiques à asterias.
Ce cultivar reste plus petit, avec un maximum de 8-10 cm de diamètre.
L'épiderme a parfois tendance à se fendre, ce qui est gênant pour l'esthétique de la plante.

On parle parfois de Super Kabuto Type N et Type T, mais je n'ai aucune information sur les caractéristiques et particularités de ces 2 formes, merci de me contacter si vous en savez plus !


Jeune Super Kabuto déjà florifère,
origine De Herdt
Super Kabuto : flocons blancs très développés Super Kabuto plus âgé
avec une forte densité
de flocons blancs
Super Kabuto Super Kabuto Super Kabuto Super Kabuto Super Kabuto



cv. Mirakuru


La traduction française est “le miracle d'asterias”.
Il plane autour de ce cultivar un certain mystère, de nombreuses confusions et d'étranges similitudes avec Super Kabuto comme le rappelle J. L. Perez sur son site Aztekia.
En effet, tout comme Super Kabuto, la plante mère serait une mutation naturelle de l'espèce type découverte par Masaomi Takeo dans une pépinière des Etats-Unis mais un an plutôt, en 1980. Tony Sato rachète à Takeo la plante mère et la descendance qu'il nomme Mirakuru Kabuto. La photo originale sur le site Neko Ya.
La ressemblance avec le célèbre cultivar est également troublante, pourrait-il s'agir de la même plante ? Il faut savoir que les cactus rares mexicains étaient très recherchés au Japon et lorsque l'on sait que la plante mère du Mirakuru Kabuto s'est vendue 3 millions de Yen (22000 Euros !!), on comprend mieux l'importance et les enjeux d'une telle découverte.
Certains botanistes émettent l'hypothèse que Masaomi Takero aurait trouvé en 1979, dans le secteur de Calles au Mexique, un asterias issu d'une mutation naturelle présentant un floconnage particulier. Il l'aurait ramassé et ramené au Japon pour le croiser avec de l'asterias type. Mais il est étrange que 2 asterias ayant subi le même genre de mutation aient pu être trouvés dans le même secteur et sur une période d'à peine un an. En effet, l'asterias a fait l'objet de nombreux prélèvements dans son habitat jusqu'à sa protection par une loi mexicaine, et jamais une telle mutation n'avait été trouvée, ni a été trouvée depuis.
Le cv. Mirakuru Kabuto est difficle a multiplier par graine. Les caractères particuliers inscrits dans son patrimoine génétique sont très peu transmissibles à sa descendance. Les semis obtenus ressemblent à de l'asterias type. A l'heure actuelle, d'après les spécialistes ce cultivar aurait complètement disparu (même au Japon) et les asterias portant l'appellation Mirakuru seraient à rattacher à Super Kabuto.

Description :
Même si Mirakuru était très proche de Super Kabuto, il présentait tout de même quelques différences au niveau de sa taille (plus grande, jusqu'à 20 cm de diamètre) et du floconnage. En effet, les points blancs étaient sur-dimensionnés comme chez SK mais plats, sans relief, ni pelucheux donnant un aspect de tâches de peinture blanche sur l'épiderme. De plus, les caractères spécifiques à Mirakuru semblaient n'apparaître que tardivement chez la plante, les jeunes exemplaires avaient l'aspect classique de l'asterias.

Tous les autres cultivars d'asterias avec un floconnage très développé proviennent d'une sélection basée sur des hybrides du cultivar Super Kabuto, mais aussi de nombreux croisements entre cv Snow, Hanazono, Zebra et V type donnant une infinité d'asterias au floconnage différent.


Miracle Kabuto
(Georges Marchand)
cv. mirakuru kabuto
(collection eric DUFOUR)
cv. mirakuru
(collection johan PARENT)
Super Kabuto mirakuru Kabuto mirakuru Kabuto mirakuru Kabuto


cv. Hanazono


Encore plus de points blancs que Super Kabuto et avec des aréoles laineuses supplémentaires. Les fleurs ont aussi la particularité d'apparaître sur ces aréoles supplémentaires entre les côtes. Hanazono est parfois croisé avec V Type, les descendants sont magnifiques (et très très recherchés !) réunissant les particularités des deux parents. Mais ce croisement est difficile à obtenir à cause d'une faible floraison et des fleurs peu fécondes (parfois absence de pollen, etc.).

Jeune semis cv. Hanazono
n'ayant pas encore les caractères
typiques du cultivar.
Hanazono greffé
(Chez Cactusprod)
cv. Hanazono
(Collection Pieter Colpaert)
Hanazono Hanazono Hanazono


cv. Hanazono
(Collection Georges Marchand)
cv. hanazono
(collection eric DUFOUR)
Hanazono Hanazono



cv. hanazono
(collection johan PARENT)
cv. hanazono
(carlo & daniele MONGIAT)
Hanazono Hanazono Hanazono Hanazono Hanazono



cv. Snow


L'asterias prend l'aspect d'une boule de neige tant le floconnage blanc est développé.
La couleur verte de l'épiderme est entièrement masqué.

cv. snow kabuto
(collection johan PARENT)
cv. snow kabuto hanazono
(collection johan PARENT)
cv. snow kabuto cv. snow kabuto cv. snow kabuto hanazono


cv. snow kabuto
(collection Sandro MICALLEF)
cv. snow kabuto cv. snow kabuto



cv. V-Type


Une ligne en forme de “V” floconneuse apparait au niveau des aréoles mais n'allant pas jusqu'au inter-côtes.
Il y a parfois des confusions d'identification avec le cv. Zebra.

cv. V-Type
(Collection Johan Parent)
V-Type V-type V-type


cv. v-type
(collection Johan Parent)
cv. V-type
( collection jerome INGLES )
V-type V-type



cv. Zebra


Appelé aussi cv. tiger.
Zebura = tigre en japonais (Zèbre et tigre ont des rayures sur le pelage)
Une ligne floconneuse apparait formant un “V” allant des aréoles jusqu'aux inter-côtes donnant un aspect de rayures à la plante.

Attention à ne pas confondre avec le cv. V-type.

cv. Tiger
(Collection Georges Marchand)
cv. zebra
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. Tiger cv. zebra cv. zebra


cv. zebra
(collection jerome INGLES)
cv. zebra
(collection johan PARENT)
cv. zebra cv. zebra



cv. Ruri Kabuto


C'est un asterias dépourvu de floconnage, on l'appelle aussi v. nudum. la signification en japonais est casque de Samouraïs bleu.

cv. Ruri Kabuto
(Collection Georges Marchand)
cv. ruri kabuto syowa akabana
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. ruri kabuto akabana
(philippe RICHAUD)
cv. Ruri Kabuto cv. Ruri Kabuto shinshowa akabana cv. ruri Kabuto akabana


cv. ruri kabuto greffés
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. ruri kabuto
(collection sandro MICALLEF)
cv. ruri Kabuto cv. ruri Kabuto



cv. golden


Il s'agit d'un Astrophytum asterias cv. super kabuto mais avec un floconnage jaune au lieu de blanc.

cv. golden kabuto
(collection johan PARENT)
cv. golden kabuto
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. golden Kabuto cv. golden Kabuto cv. golden Kabuto


cv. golden kabuto
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. golden Kabuto cv. golden Kabuto


cv. Multipunctata


(= Nohakuten Kabuto) A ne pas confondre avec le Super Kabuto. Ce cultivar a juste une densité de points blancs supérieurs à l'asterias type, mais ses flocons ne sont pas surdimensionnés comme chez Super Kabuto.

cv. multipunctata ?
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. multipunctata


cv. Akabana


(= cv. Rote Bluete)
Ce nom désigne les asterias à floraison entièrement rouge pouvant varier du rose au pourpre presque violet. Akabana est le nom japonais pour fleur rouge et Rote Bluete, le nom allemand.

cv. akabana kabuto
(collection yann COCHARD )
cv. akabana kabuto
(carlo & daniele MONGIAT)
 cv. akabana kabuto  cv. akabana kabuto  cv. akabana kabuto


cv. akabana kabuto
(carlo & daniele MONGIAT)
 cv. akabana kabuto  cv. akabana kabuto



cv. Gelbe Bluete


A. asterias classique à floraison entièrement jaune sans gorge rouge. Gelbe Bluete est le nom allemand, existe-t-il un nom japonais pour ce cultivar ?

cv.Gelbe bluete
(collection Jérôme ESCALON )
cv. gelbe bluete
(collection marie MAYOR)
 cv. Gelbe bluete  cv. Gelbe bluete


cv. gelbe bluete
(collection ferdinand VEECKMAN)
 cv. Gelbe bluete  cv. Gelbe bluete



cv. syowa


synonymes : cv. showa, cv. shinshowa
Un asterias classique aux pétales très fins, découpés en lambeaux. Floraison parfois rose-rouge ? Le cultivar Shinshowa Kabuto (découvert par T. Sato) aux pétales également découpés et de couleur rouge-orangé est-il un synonyme ?

cv. syowa red
(Collection Johan Parent)
cv. shinshowa akabana
(carlo & daniele MONGIAT)
cv.syowa
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. syowa red cv. shinshowa akabana cv. shinshowa


cv.syowa
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. syowa cv. syowa


cv. kikkô


Retrouvez aussi le caractère kikkô chez myriostigma, coahuilense et ornatum, cliquez sur les liens ci-dessous :
Astrophytum myriostigma cv. kikkô
Astrophytum coahuilense cv. kikkô
Astrophytum ornatum cv. kikkô

( kitsuko ou kitsukow) Kikkô signifiant carapace de tortue et fait allusion au dessin géométrique des écailles. La ligne des côtes a disparu, les aréoles ne sont plus alignées mais placées sur des protubérances, le corps de la plante est comme bosselé. Ce cultivar peut aussi ressembler à une forme plus classique d'asterias avec simplement des sillons qui apparaissent transversalement sur les côtes, coupant ainsi la continuité des côtes. De beaux cultivars kikkô sur le site de Suvisith.

cv. kikkô
(collection carlo)
cv. kikkô
(collection éric DUFOUR)
cv. kikkô cv. kikkô cv. kikkô


cv. kikkô
( collection jerome INGLES )
cv. kikkô cv. kikkô



cv. kikkô
(collection jerome INGLES)
cv. kikkô
(collection johan PARENT)
cv. kikkô lizard
(collection johan PARENT)
cv. kikkô super kabuto
(collection johan PARENT)
cv. kikkô cv. kikkô cv. kikkô cv. kikkô lizard cv. kikkô super kabuto


cv. Goryo


Un asterias avec seulement 5 côtes au lieu des 8 habituelles. Ce caractère reste très instable et la plante développe souvent des côtes supplémentaires.

cv. goryo kabuto et cv. goryo kabuto zebra
(collection johan PARENT)
cv. goryu kabuto
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. goryo kabuto cv. goryo kabuto zebra cv. goryo kabuto


cv. goryo kabuto hanazono
(collection sandro MICALLEF)
cv. goryo kabuto zebra
(collection sandro MICALLEF)
cv. goryo kabuto hanazono cv. goryo kabuto



cv. Taryo


Synonyme: multicostatus.
Un asterias avec un nombre de côtes supérieurs à 8 : de 9 à 13 côtes.

cv. taryo kabuto kikkô lizard
9 côtes
(collection johan PARENT)
cv. taryo kabuto kikkô
10 côtes
(collection sandro MICALLEF)
cv. taryo kabuto
10 côtes
(collection johan PARENT)
cv. taryo kabuto kikkô lizard cv. taryo kabuto kikkô cv. taryo kabuto


cv. starshape


Les asterias ayant ce caractère ont les côtes “pincées” ce qui lui donne une forme d'étoile (star) vu de dessus.

cv. starshape
(collection johan PARENT)
cv. starshape cv. starshape


cv. starshape
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. starshape cv. starshape


cv. Fukuryo


Retrouvez ce caractère chez les myriostigma :
Astrophytum myriostigma cv. fukuryo

Un asterias qui produit des côtes supplémentaires avortées entre les côtes principales.

cv. fukuryo ruri kabuto
(carlo & daniele MONGIAT)
cv. fukuryo nudum
(collection sandro MICALLEF)
cv. fukuryo ruri kabuto cv. fukuryo cv. fukuryo


cv. fukuryo variegata
(collection sandro MICALLEF)
cv. fukuryo goryu
(collection johan PARENT)
cv. fukuryo variegata cv. fukuryo goryu


cv. muscle


Ce cultivar est une forme extrême d'Astrophytum asterias cv. kikkô. Son épiderme ridé et beaucoup de rejets seraient ses principales caractéristiques.

cv. muscle
(collection philippe RICHAUD)
cv. muscle
(collection sandro MICALLEF)
cv. muscle cv. muscle cv. muscle


cv. muscle
(collection sandro MICALLEF)
cv. muscle cv. muscle


cv. nisiki


Le cultivar nisiki est une forme variegata jaune et zébrée.

cv. nisiki
(collection johan PARENT)
cv. nisiki cv. nisiki cv. nisiki


cv. nisiki
(collection johan PARENT)
cv. nisiki
(collection sandro MICALLEF)
cv. nisiki cv. nisiki


cv. Ooibo


Retrouvez ce caractere chez les myriostigma :
Astrophytum myriostigma cv. ooibo

Ooibo signifie de grandes aréoles. Un asterias typique mais avec des aréoles exagérément développées et laineuses. L'espèce type n'a pas de grosses aréoles. Ce caractère “ooibo” peut aussi apparaître chez d'autres cultivars d'asterias, par exemple sur un asterias nudum que l'on peut alors nommer cv. Ooibo Ruri Kabuto.

cv. ooibo
(collection johan PARENT)
cv. ooibo cv. ooibo


cv. ooibo
(carlo & daniele MONGIAT)
cv.ooibo
(jean-didier hary)
cv. ooibo cv. ooibo


cv. rensei


Retrouvez ce caractères chez Astrophytum myriostigma.
Signifie “chaine d'aréoles”. Les plantes possédant ce caractère ont des aréoles très rapprochées ce qui leur donne l'aspect d'une ligne continue comme une chaine d'aréoles.

cv. rensei
(collection johan PARENT)
cv. rensei
(collection flavio AGROSI)
cv. rensei cv. rensei


cv. mottles


Retrouvez ce caractere chez les myriostigma :
Astrophytum myriostigma cv. mottles

Ce cultivar présente des zones normales avec floconnage et des zones sans.

cv. mottles
(collection ferdinand VEECKMAN)
cv. mottles


Variegata


collection sandro MICALLEF Les plantes variegata présentent des panachages de couleurs sur la tige, qui associent du vert et du blanc à un assortiment de couleurs chaudes qui peut aller du jaune, rose au rouge foncé. Certaines de ces couleurs peuvent varier d’une plante à l’autre, être absentes, ou bien varier au cours du temps.
Trois types de tissus au niveau de l’épiderme des plantes sont responsables de ces panachages de couleurs, qui varient par la présence ou l’absence de 2 types de pigments :

  • Chlorophylle : c’est le pigment bien connu responsable de la photosynthèse, et qui donne la couleur verte des plantes. Il existe 2 sortes de chlorophylle, l’une vert-jaune et l’autre vert-bleu.
  • Bétalaïnes : ce sont des pigments qui, en temps normal, ne sont synthétisés en grandes quantités que dans les fleurs des cactées, et qui leur donnent leurs couleurs chaudes. Les différentes molécules de bétalaïnes ont des tons jaunes, orangés ou rouges. Mais chez certaines cactées, ces pigments sont aussi synthétisés en grandes quantités dans les tiges : les plantes prennent alors des couleurs jaune à rouge.

La couleur d'une plante est la résultante de la combinaison des différents pigments, qui sont présents ou absents dans les tissus.

  • Absence de pigment : chez certaines plantes des portions plus ou moins étendues de la tige ne synthétisent pas de chlorophylle, ni de bétalaïne. En absence de pigment la surface de ces plantes a alors une couleur blanc-crème plus ou moins jaunâtre. Sans chlorophylle une plante ne peut pas pousser, et une surface dépigmentée trop étendue ne permet pas la croissance de la plante.

Ces 3 types de tissus colorés ou décolorés, ou seulement 2 d’entre eux, se côtoient chez certaines plantes, ce qui leur donne le caractère variegata (voir le schéma). La présence des pigments peut varier au cours des saisons, et ils peuvent se superposer sur la plante, ce qui donne des teintes plus ou moins foncées, allant parfois jusqu’à une couleur presque noire quand des bétalaïnes rouges foncées sont associées à un tissu chlorophyllien vert.

A ne pas confondre avec le cv. Koh-yo, ces asterias ont aussi des tâches sans chlorophylle plus ou moins grandes sur l'épiderme leur donnant un aspect panaché vert-jaune (parfois rouge). Mais il n'y a pas de variations de couleur en fonction de la saison. Ce manque de chlorophylle ralentit leur croissance et en cas d'absence de la couleur verte, la plante doit être greffée pour survivre. La greffe est d'ailleurs très souvent utilisée pour accélérer la croissance et assurer la survie de ce cultivar très recherché. Attention aussi à ne pas exposer ces cultivars en plein soleil. Des variegata existent chez toutes les espèces d'Astrophytum (sauf coahuilense ?) mais aussi chez d'autres espèces de cactus (Gymnocalycium…) faisant également l'objet d'une sélection au Japon et en Thailande.

couleurs éclatantes pour ces asterias variegata (collection sandro MICALLEF) A. asterias variegata sans aucun pigments
(Collection Pictus Michel)
asterias variegata asterias variegata asterias variegata asterias variegata asterias variegata



Les cristations


Un article plus complet en cliquant sur ce lien

(collection eric DUFOUR) Les cactées cristées perdent leurs formes sphériques ou colonnaires et adoptent des formes caractéristiques en éventail (on parle alors de fasciation), en « crête de coq », ou qui ressemblent aux circonvolutions d’un cerveau.

Le méristème apical (zone de multiplication cellulaire de la plante), dans son mode de croissance « classique », contient des milliers de cellules en multiplication continuelle dont les cellules filles se repartissent autour de l’apex suivant une symétrie radiale pour former la tige.
La cristation correspond à un changement de symétrie qui, de radiale, devient bilatérale. Les cellules filles produites se répartissent des 2 cotés d’une ligne de multiplication : le méristème n’est plus punctiforme mais linéaire, et cette ligne s’allonge progressivement. La crête formée par la cristation finit par se déformer en circonvolutions au fur et à mesure que le méristème linéaire s’allonge.

Il semblerait que les cristations affectent toujours le méristème apical, et favorisent l’inactivation des méristèmes latéraux, au niveau des aréoles.
Les cristations augmentent la surface de la plante et favorisent donc la photosynthèse. Les plantes cristées ont une croissance plus rapide, mais elles fleurissent plus difficilement.

A ce jour les raisons des cristations ne sont pas établies, mais on connaît les principaux agents ou facteurs qui les causent : des facteurs génétiques, des infections, des facteurs environnementaux, ou des lésions mécaniques ou chimiques.
Ces causes se recoupent les unes avec les autres dans leurs effets, et brouillent les pistes sur les raisons des cristations.

Les cristations ne peuvent pas être assimilées à un cancer, et la multiplication cellulaire n’y est pas anarchique et incontrôlée. Elles correspondent plutôt à un mode de croissance de la plante différent du mode classique.

Beaucoup de cristations sont parfaitement réversibles, et leur durée dans le temps peut être très variable.
Avec le temps, et l’allongement du méristème linéaire, la croissance de la cristation devient moins active. La croissance cellulaire le long du méristème linéaire est souvent très variable, et il est fréquent que la ligne de croissance de la cristation se fragmente et reforme des méristèmes punctiformes qui reprendront une croissance radiale classique : la plante, ou des parties, reprend des tiges « normales ».

Le caractère héréditaire des cristations varie aussi entre taxons, ainsi que d’un type de cristation à un autre : les graines issues de certaines plantes cristées donnent de nombreuses plantes cristées, alors que chez d’autres, les graines ne produisent pas plus de plantes cristées que ce qui peut être obtenu à partir d’une plante « normale ».

asterias cristata
(collection johan PARENT)
asterias cristata
(carlo & daniele MONGIAT)
plantule d'asterias cristata
(collectionn sandro MICALLEF)
asterias cristata
(collection flavio AGROSI)
asterias cristata asterias cristata asterias cristata asterias cristata


A.N.I (Astrophytum non identifiés)


étrange forme pour cet asterias
(collection sandro MICALLEF)
asterias étrange



Cultivars non illustrés


Diverses floraisons de cultivars inconnus


Voici quelques formes et couleurs de fleurs dont nous n'avons pas d'information quand aux à leurs noms de cultivars si toutefois ces noms existent, si vous les connaissez, contactez nous.
Remarquez que ces fleurs apparaissent sur des asterias ayant déjà des caractères de cultivars.

(collection sandro MICALLEF)
fleur inconnue fleur inconnue fleur inconnue fleur inconnue fleur inconnue


Ci-dessous vous retrouverez des cultivars qui ne sont pas encore illustrés, peut être du fait que certains noms soient douteux ou encore introuvables sur la toile ! Si vous avez des informations ou des photos de ces plantes, n'hésitez pas à nous contacter, merci.

cv. Sakata Kabuto


C'est un asterias à 6 côtes (au lieu des 8 habituelles) dont le floconnage est intermédiaire entre l'asterias type et le cv. Super Kabuto. Le mot Sakata est un nom de famille japonais.

cv. Ibosaki Kabuto (= hanaizumi)

Un asterias qui produit deux (ou plus) fleurs sur chaque aréole, au lieu d'une fleur par aréole comme tous les Astrophytum.

cv. Ohkan Kabuto

Ohkan signifie couronne de fleurs. Pas d'autres informations sur ce cultivar ?

cv. Kiku Kabuto

Pas d'informations sur ce cultivar, kiku signifiant chrysanthème.

cv. Koo-yo


(Kôyo ou Koh-yo) Ces asterias présentent des tâches sans chlorophylle plus ou moins grandes sur l'épiderme. Ils ont donc une couleur panachée vert-jaune-rouge rappelant la couleur que prennent les feuilles d'érable à l'automne (d'où le nom japonais). Mais la caractéristique du cv. koo-yo est la variation de couleurs en fonction des saisons, par exemple de orange foncé en hiver à jaune pâle en été. Pendant sa période de croissance, ce cultivar peut avoir un aspect (presque) ordinaire et prendra sa couleur jaune-rouge pendant sa période de repos. Ne pas confondre avec les cactus variegatas qui conservent leur couleur panaché quelque soit la saison.

cv. Ekubo Kabuto


Ekubo signifie la fossette d'une joue mais aussi le grain de beauté. Un asterias très étrange qui est très loin de ressembler à l'espèce type, puisque les côtes ont disparus et sont remplacées par des sillons en zigzag parcourant toute la plante. On peut se demander où est le point végétatif et comment elle peut fleurir.

cv. Kofuki Kabuto


Pas d'informations sur ce cultivar, kofuki signifiant un rejet.

cv. Wakareryû Kabuto


Pas d'informations sur ce cultivar, wakareryû signifiant division / multiplication des côtes.

cv. Rasen Kabuto


Pas d'informations sur ce cultivar, rasen signifiant spirale en japonais.

cv. Kigan Kabuto


Une forme monstrueuse très rare de l'asterias.

cv. Musha Kabuto


Un asterias avec des épines (provenant d'une lointaine hybridation avec capricorne?), musha signifiant un guerrier Samouraïs.