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Cultiver ses Astrophytum

Les Astrophytum sont des cactus très faciles à cultiver… mais à condition de respecter certaines règles pour éviter les grosses erreurs de débutant. Ils suivent le schéma type de la culture des cactus.

Toutefois, le groupe des Astrophytum à gorge rouge (asterias, capricorne, coahuilense) ainsi que les cultivars sont un peu plus délicats que ornatum et myriostigma. Ces 2 derniers sont presque increvables, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'on les trouve aussi fréquemment en vente dans les jardineries.


Résumé pour ceux qui n'ont pas le temps de lire ce chapitre…

  • Arrosage : Arrosage abondant pendant la période de croissance en laissant sécher la terre entre 2 arrosages.

Maxi : un arrosage copieux hebdomadaire en été.
Presque stopper les arrosages en hiver.

  • Substrat : Substrat minéral très drainant.

Peu de matière organique (tourbe, humus…).
Rempotage systématique des plantes achetées en jardinerie.
Rempotage lorsque le substrat est sec puis attendre quelques jours avant 1er arrosage.

  • Température : Pas de risque de chaleur excessive sauf asterias.

Hivernage à 5-15°C.
Au sec complet, résiste à de très faibles gelées sur de courtes périodes pour astros à gorge rouge.
Myriostigma et ornatum peuvent résister à -5°C.

  • Lumière : Exposition plein soleil sauf asterias, cultivars et semis.

Hivernage possible sans lumière.
Attention aux coups de soleil.

  • Engrais : Engrais type géranium 1 fois par mois pendant la période de croissance.

Utilisation d'engrais retard (osmocote…) dans le terreau avec modération.

  • Pots : Indifférent au type de pot mais doivent être percés pour l'écoulement de l'eau.

Des coupes larges et peu profondes conviennent bien aux astros.


L'arrosage

C'est l'un des paramètres les plus importants à apprendre à maîtriser pour la culture des Astro. Contrairement aux idées reçues, les Astrophytum, comme tous les cactus, s'arrosent abondamment mais de façons espacées. Il est important de distinguer 2 périodes, le rythme d'arrosage ne sera pas le même :

  • La période de croissance (apparition de nouvelles aréoles à l'apex, suivie des boutons floraux) d'avril-mai à septembre-octobre. C'est à ce moment que la plante a besoin d'eau pour son développement. Sans une quantité d'eau suffisante, le cactus se mettra en dormance et puisera dans ces réserves. En cas d'excès d'arrosage, il y a un grand risque d'attaque fongique, une pourriture débutant souvent au niveau du collet. Les pourritures sont très difficiles à stopper et provoquent la mort du cactus rapidement, parfois en à peine 2-3 jours.

Il faut donc trouver le bon dosage pour permettre une croissance harmonieuse sans risque de pourriture. Il n'est pas possible de donner un rythme d'arrosage théorique applicableà toutes les conditions de culture, il faut tenir compte aussi du climat et du lieu de stockage (serre, extérieur, balcon…). On peut juste recommander de bien laisser sécher le terreau entre 2 arrosages et en cas de doute de retarder l'apport d'eau. Il est important que le terreau sèche rapidement. Mais au moment de l'arrosage, celui-ci doit être abondant et bien mouiller toute la motte de terre. Pensez aux conditions des milieux arides, où les précipitations sont sous forme d'averses abondantes mais peu fréquentes (parfois très espacées!). A l'opposé, la petite bruine durant plusieurs jours (dans le genre climat breton!) ne convient pas du tout à la culture des Astrophytum. A vous de trouver le rythme qui convient le mieux à vos conditions de culture. Seulement à titre d'exemple, dans mon cas mes Astrophytum sont cultivés sur un balcon orienté ouest à Montpellier et à l'abri de la pluie : en avril je débute par 1 arrosage toutes les 3 semaines, puis 1 arrosage toutes les 2 semaines en mai-juin, 1 arrosage par semaine en juillet-aout et 1 arrosage toutes les 2-3 semaines en septembre-octobre.

  • La période de dormance d'octobre à avril selon les lieux de culture. Durant cette période, le cactus n'a pas besoin d'eau puisqu'il n'y plus en croissance, c'est à ce moment qu'il sera le plus sensible aux risques de pourriture. Il va puiser sur ses réserves en attendant le retour des beaux jours. Cette période de repos est importante, elle permettra notamment de déclencher la floraison. Vous l'aurez certainement compris, à ce moment il faut réduire voir stopper les arrosages et ne les reprendre qu'au réveil du cactus. De mon côté, mes Astrophytum passent cette période dans une serre légèrement chauffée. Les belles journées d'hiver (c'est fréquent dans le sud de la France!) la température monte rapidement et certains cactus se réveillent en plein hiver. Pour cette raison je ne stoppe pas complètement mes arrosages comme c'est le cas des collectionneurs qui hivernent leurs astro dans des pièces froides et humides. De novembre à mai, j'arroserai 3-4 fois mais toujours abondamment et en m'assurant qu'il fasse beau les jours qui suivent l'arrosage.

La qualité de l'eau n'a pas beaucoup d'importance, l'idéal est bien-sûr de l'eau de pluie. Mais si on préfère réserver l'eau de pluie pour le potager, l'eau de ville même très calcaire ne pose pas de problème, il faut juste éviter dans ce cas de trop mouiller l'épiderme pour éviter de laisser des trainées blanches. L'arrosage par aspersion convient bien et c'est la méthode la plus pratique dès que la collection prend de l'importance. L'arrosage par immersion dans un récipient est certes très efficace car il permet de bien mouiller toute la motte de terre sans toucher à la plante mais il est très fastidieux et devient vite une terrible corvée !

pourriture1a.jpg


Développement d'une pourriture suite une erreur d'arrosage Ce joli petit niveum a trépassé en 2 jours… Rien à faire pour le sauver, fongicides inefficaces et progression de la pourriture trop rapide pour bouturer un si petit cactus.

Le substrat

c'est également un élément très important dans la culture des Astrophytum. Il doit être plutôt minéral et bien drainant pour un séchage rapide. Le mélange à base de tourbe dans lequel sont cultivés les cactus de jardinerie ne conviennent absolument pas, il est impératif de rapidement le changer pour un “vrai” terreau à cactus. Les Astrophytum ne sont pas des cactus trop exigeants. Pour constituer un bon terreau, plusieurs mélanges sont possibles du moment qu'il y ait peu d'éléments organiques et que l'eau s'écoule rapidement.

Exemples de substrat :

  • 50% terreau de rempotage classique (type celui vendu en jardinerie) + 25% d'éléments drainants fins (type gros sable de rivière) + 25% d'éléments plus grossiers (petits gravillons, pouzzolane bien concassée, perlite etc.).
  • 33% de terre de jardin (pas trop lourde) + 33% d'éléments drainants fins + 33% d'éléments plus grossiers
  • terreau “spécial cactus” vendu en jardinerie en rajoutant un peu d'éléments drainants.

Il faut éviter d'utiliser comme drainant du sable très fin qui ralentit l'écoulement de l'eau. Le sable de bord de mer est également à proscrire (il est d'ailleurs interdit d'en ramasser…). Le gros sable de rivière du type “sable de la Loire” ou celui vendu pour les filtres des piscines est parfait. Normalement les Astrophytum tolèrent les terres calcaires, un ph légèrement alcalin voisin de 7 leur convient bien.

Une fois votre super terreau constitué, il est recommandé de placer quelques billes d'argile au fond du pot pour qu'il y ait une meilleure évacuation de l'eau (mauvais drainage –> humidité prolongée = pourriture assurée). Un surfaçage (gravillons sur le dessus ) est également appréciable pour éviter de conserver de l'humidité au niveau du collet de la plante, la zone sensible pour les pourritures. Et en plus ça fait joli !
Les rempotages peuvent se faire à tout moment de l'année mais pour éviter les risques de pourriture (les racines sont souvent blessées au moment des manipulations) il vaut mieux attendre que le substrat soit bien sec. Pour la même raison, il est plus prudent d'attendre 4-5 jours avant de procéder au 1er arrosage.
terreau1a.jpg

Exemple d'un terreau bien drainant avec peu d'éléments organiques. On aperçoit également 3 billes d'engrais retard.


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De la pouzzolane bien concassée est un excellent drainant, elle peut également servir en surfaçage.

La température

Pendant la période de végétation, les Astrophytum tolèrent sans problème nos températures maximales européennes. Exposés en plein soleil une température de 50°c, voir même un peu plus, n'a aucun effet néfaste sur ces cactus. Il peut cependant y avoir un problème pour les Astrophytum (comme pour toutes autres plantes) cultivés en serre mal aérée et sans ombrière où la température peut atteindre et même dépasser les 60°c au plus chaud de l'été. Il est important que les Astrophytum aient de grosses chaleurs en été avec une très forte luminosité pour favoriser la floraison.

Par contre, durant la période de repos il est nécessaire d'avoir des températures fraîches pour le déclenchement des futures floraisons. Cet hivernage doit se dérouler à une température comprise entre 5 et 15°c (avec des températures possibles supérieures en cours de journée).

Les Astrophytum peuvent supporter sans dommage des petites gelées sur de courtes périodes (gelées matinales de -2, -3°c) pour asterias, capricorne et coahuilense. Les espèces du groupe à fleurs jaunes (myriostigma et ornatum) peuvent supporter des gelées un peu plus sévères de l'ordre de -5°c, mais toujours sur de courtes périodes et lorsque le cactus est pleine période de dormance au sec complet. Mais la résistance d'une plante au froid dépend aussi de son état physiologique. Un cactus affaibli, malade ou dont le substrat n'est pas complètement sec supportera difficilement un coup de froid. Une petite gelée tardive alors que la plante vient de redémarrer en végétation est également plus mauvaise, qu'un -5°c en plein hiver.

La luminosité

Les Astrophytum ne sont pas des plantes d'appartement, ils ont besoin du maximum de lumière durant leur période de croissance. Même placés derrière une fenêtre bien exposée, la lumière sera insuffisante pour un développement correct. L'idéal est une exposition en plein soleil sauf pour asterias, certains cultivars et les semis qui préfèrent un emplacement plus ombragé mais toujours très lumineux. Les Astrophytum sont peu sensibles au risque d'étiolement par manque de lumière comme c'est le cas avec d'autres cactus. Le plein soleil est aussi recommandé pour favoriser la floraison.

Pendant la période de repos, les Astrophytum peuvent se trouver dans un endroit moins lumineux voir dans l'obscurité à condition que les températures soient fraîches et sans arrosage pour bien stopper la croissance durant cette période. A la sortie de l'hiver, les Astrophytum devront être placés progressivement au soleil pour éviter les brûlures. L'utilisation d'ombrières ou de voiles pendant 2-3 semaines pour les habituer est fortement recommandée. Il faut faire attention également lorsque les pots sont déplacés (pour l'arrosage, pour les photographier, les rempoter…) à laisser toujours la même face exposée au soleil toujours pour éviter les brûlures. Pour se faire, je m'aide de l'emplacement de l'étiquette que je laisse orienter toujours du même côté. Les espèces dont l'épiderme est recouvert d'un fort floconnage (points blancs) sont les mieux protégées contre les coups de soleil : myriostigma, coahuilense, capricorne. Inversement, les variétés nudum, asterias, cultivars seront les plus sensibles aux brûlures. Mais pas de panique, ces petits coups de soleil n'entraînent pas la mort du cactus, ni même une gêne dans sa croissance (il n'y a pas risques de cancer de la peau chez les Astro!). c'est juste pour l'aspect de la plante, l'esthétique, que ces tâches brunes ou décolorées sont gênantes. D'autant plus qu'elles ne disparaissent pas avec l'âge.

L'engrais

Dans leur milieu naturel, les Astrophytum poussent dans des sols pauvres en éléments nutritifs et la fréquence des pluies n'en permet pas une absorption régulière. En bref, les astro ne font que survivre dans la nature.
En culture, nos chers cactus sont aussi dans des substrats très pauvres en matière organique. Pour accélérer leur croissance il est alors recommandé d'apporter un peu d'engrais.
Cet apport ne se fait que durant la période de croissance à raison d'une fois par mois avec un engrais liquide mélangé à l'eau d'arrosage. Il existe dans le commerce de l'engrais spécial cactus, mais son prix exagéré ne vaut pas le coup. Il vaut mieux utiliser un engrais de type géranium dont le rapport NPK (azote-phosphore-potassium) est peu concentré en N, par exemple 5-10-15.
Mais attention à un apport excessif d'engrais, les cactus sont gourmands et ne savent pas se contrôler. Ils auront tendance à trop gonfler et prendre l'aspect d'une courge prête à éclater ! La plante perd en esthétique et des fentes d'éclatement peuvent apparaître (porte d'entrée pour les pourritures…).
Les cultivars très blancs sont plus sensibles à l'éclatement (fendillement intercostal) que les sujets verts. Attention à ne pas trop les doper au risque d'altérer l'esthétique de la plante.
A la place de l'engrais liquide, on peut aussi utiliser de l'engrais retard (type osmocote) incorporé dans le terreau au moment du rempotage. Cet engrais retard est efficace environ 2 ans. Il a la particularité de diffuser lentement les éléments nutritifs contenus dans les petites billes d'engrais. En fait, pour simplifier, plus il fait chaud plus la diffusion d'engrais est importante, et ça tombe bien puisque ça correspond à la période de croissance des Astrophytum. Comme pour l'engrais liquide, le dosage doit être bien maîtrisé pour éviter que la collection ne se transforme en culture de courges. Par exemple, 3 petites billes mélangées au substrat suffisent pour un pot rond de 6cm. En aucun cas, ces billes d'engrais ne doivent servir comme élément drainant du substrat !!! il faut rester raisonnable.
A proscrire absolument tous les engrais organiques type fumier, purin d'ortie etc.
Les collections qui sont rempotées tous les ans ou tous les 2 ans peuvent sans problème se passer d'apports d'engrais à condition que le substrat ne soit pas excessivement minéral.

Les pots

pot1a.jpg Le choix du type de pots dépend des objectifs fixés par le collectionneur. Optimiser la place disponible, privilégier l'esthétique de la collection, rempoter à faibles coûts etc… Mais il faut savoir que les Astrophytum n'ont pas de préférence particulière du moment qu'ils aient suffisamment de place pour étaler leurs racines. Et là encore, il n'est pas nécessaire de choisir de trop grands contenants. Le seul impératif est d'utiliser des pots percés au fond pour que l'écoulement de l'eau se fasse sans problème. De nombreux collectionneurs ont une préférence pour les pots carrés à plastique rigide afin d'aligner en rang d'oignon leurs précieux petits pensionnaires et mieux gérer l'espace (toujours insuffisant!) dont ils disposent. Je suis d'accord pour les petites espèces à croissance très lente (asterias, cultivars).
Pour les espèces prenant des dimensions plus importantes, j'utilise des pots en terre cuite ce qui permet de mieux les mettre en valeur. L'idéal dans ce cas sont les petites coupes peu profondes (genre coupes à bulbes), mais elles sont difficiles à trouver dans le commerce. Les Astrophytum n'ont pas besoin de pots profonds, ils n'ont pas de grosses racines pivotantes (sauf asterias).

Une coupe ronde et peu profonde est bien adaptée à la culture des Astrophytum

Où placer sa collection ?

En France métropolitaine, il n'est pas possible de cultiver ses astrophytum en pleine terre sans abri à l'extérieur. A l'exception de quelques zones particulièrement protégées sur la Côte d'Azur où la plantation d'A. ornatum peut être tentée. Même à Monaco (JEM) on y trouve très peu d'Astrophytum en pleine terre. La plantation en pleine terre n'est possible que sous abri (serre, tunnel plastique) et habituellement réservée à myriostigma, ornatum et capricorne.

La culture sur balcon (abrité de la pluie) convient parfaitement aux Astrophytum pour les régions où les hivers ne sont pas trop rudes. Il faudra juste choisir un emplacement plus ombragé pour asterias. Prévoir aussi l'utilisation de voiles d'hivernage (P17 ou P30) si les gelées sont fréquentes sur le balcon.

La culture en serre ou véranda se justifie d'octobre à mai et permet aussi d'augmenter la période de croissance. Mais de mai à septembre les Astrophytum gagnent à être placés en extérieur. Si ce n'est pas possible, l'aération de la serre doit être maximale durant cette période.

La culture en appartement même derrière une fenêtre très lumineuse est fortement déconseillée. Ces plantes ne trouveront pas les conditions favorables à une bonne croissance. Les attaques de parasites (champignons et cochenilles) seront également plus fréquentes à cause du manque d'aération. Si vous ne disposez pas de balcon, il vaut mieux se limiter à myriostigma et ornatum qui seront placés à l'intérieur derrière une fenêtre bien exposé d'octobre à avril puis posés sur un rebord de fenêtre pendant leur période de croissance.

Exemple d'une collection d'Astrophytum cultivée sur un balcon, en ville balcon1a.jpgbalcon2a.jpg

exposés au soleil de 14h00 au couchant





A. asterias et cultivars également sur le balcon mais en zone ombragée

Hivernage

Si des tâches oranges, ou tâches de rouille, apparaissent pendant l'hiver sur vos plantes : rentrez-les au chaud, augmentez la ventilation.

Voici les conseils de Johanp sur le forum :

Mes constats :

  • Cela touche surtout et presque exclusivement les myriostigma sous formes de cultivars (et tous en fait, avec une prédilection pour tout ce qui est nudum et variegata). Par contre les asterias, sauf variegata (et encore …) sont épargnés.
  • Quand c'est taché, c'est taché, mais ça n'est pas mortel. ça fera une croûte au printemps … pas top !
  • La bouillie bordelaise, c'est encore plus moche que les taches … ça met des années à disparaitre des plis des fukuryu.

Ma méthode, car j'ai de gros dégâts ces derniers hivers avec ce phénomène :

  • Je limite avec un ventilateur qui tourne de 9 à 11 et de 18 à 19h. Toutes les plantes dans l'axe central du ventilateur n'ont aucune tache !
  • Je surveille toutes les plantes chaque week end. Dès qu'une plante se tache, je la rentre dans mon cellier (10/15 °C mais au sec). Je retarde au maximum ces rentrées pour laisser hiverner au max. Mais là (avril 2019) je dois bien avoir 150 plantes de rentrées en fin d'hiver. Dès que les plantes sont rentrées les taches arrêtent de se propager.
  • Il faut vraiment être réactif dès le premier point. Stoppé à ce stade ça sera invisible, mais sous 8 jours il y aura des dégats.