Bertero, Carlo
1789 - 1831
Carlo Luigi Giuseppe Bertero nait le 14 octobre 1789 à Santa Vittoria d'Alba en Italie.
Il étudie la médecine et l'histoire naturelle à l'université de Turin ainsi que la botanique avec Giovanni Battista Balbis.
Il consacre ses loisirs à herboriser dans les collines piémontaises et correspond avec plusieurs responsables de jardins botaniques européens. Bertero souffre de vivre dans une petite ville éloignée de tout intérêt scientifique et c'est avec enthousiasme qu'il accepte un séjour à Paris où il rencontre René Desfontaines. Le jardin des plantes éveille sa curiosité pour les exotiques et le décide à partir étudier la flore des Antilles sur place.
Il part en 1816 mais ses moyens financiers ne lui permettant pas de se consacrer entièrement à sa passion, s'embarque comme médecin.
Bertero explore la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Thomas, Porto Rico, Saint-Domingue, Haiti, la Jamaique puis le Nord de la Colombie où une révolution l'oblige à interrompre son périple en 1821.
Il rentre en Italie, ordonne son herbier avec l'aide de Balbis et assiste pour une brève période Giacinto Moris en Sardaigne mais ne souhaite qu'une chose : repartir !
En 1827, sur les conseils d'Augustin Pyramus De Candolle, il s'embarque pour le Chili dont la flore est peu connue.
Malgré des conditions difficiles qu'il évoque dans ses lettres : pluie incessante, forêts impénétrables, chemins impraticables, il explore les régions de Valparaiso à Santiago et parvient à collecter 15 000 espèces.
Le 04 novembre 1830, Bertero arrive à Tahiti d'où il repart le 02 avril 1831. Une lettre datée du 09, expédiée lors d'une escale sur le chemin de retour vers Valparaiso, est la dernière trace qui existe de lui, son bateau disparaît ensuite corps et biens.
Bertero a largement distribué les plantes collectées au cours de ses explorations à ses correspondants : Augustin Pyramus De Candolle, Antoine Laurent de Jussieu, Carl Sigismund Kunth, Alire Raffeneau-Delile, William Jackson Hooker, Jean-Baptiste Antoine Guillemin... On les trouve encore aujourd'hui dans différents herbiers. Quant aux graines, elles furent cultivées à Turin par Luigi Aloysius Colla et Giacinto Moris.
Il fut un des tout-premiers à contribuer à la connaissance de la flore du nouveau monde et à ramener en Europe des espèces de régions aujourd'hui disparues, d'où leur importance sur le plan historique et écologique.
Il nous laisse en témoignage de ses observations, une abondante correspondance, en partie conservée à l'académie des sciences ou la bibliotèque de Turin ainsi que le compte rendu de son premier voyage.
Dans ce compte rendu, sous forme de manuscrit en latin, Bertero donne la description de plantes, de leur habitat, de leur usage médicinal, agrémentée de dessins de détails morphologiques nécessaires à leur identification. Certaines ont été reprises à son compte par De Candolle dans son Prodromus.
De très nombreux hommages ont été rendus à ce botaniste passionné, disparu en mer à l'âge de 42 ans :
les genres Berteroa, Berteroella, Berteromyas, Terobera et 300 espèces portent son nom ainsi qu'un récif de l'océan Pacifique.
Nationalité : italienne.
Fiche créée le 08/12/2017, mise à jour le 16/02/2018.
Carlo Luigi Giuseppe Bertero nait le 14 octobre 1789 à Santa Vittoria d'Alba en Italie.
Il étudie la médecine et l'histoire naturelle à l'université de Turin ainsi que la botanique avec Giovanni Battista Balbis.
Il consacre ses loisirs à herboriser dans les collines piémontaises et correspond avec plusieurs responsables de jardins botaniques européens. Bertero souffre de vivre dans une petite ville éloignée de tout intérêt scientifique et c'est avec enthousiasme qu'il accepte un séjour à Paris où il rencontre René Desfontaines. Le jardin des plantes éveille sa curiosité pour les exotiques et le décide à partir étudier la flore des Antilles sur place.
Il part en 1816 mais ses moyens financiers ne lui permettant pas de se consacrer entièrement à sa passion, s'embarque comme médecin.
Bertero explore la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Thomas, Porto Rico, Saint-Domingue, Haiti, la Jamaique puis le Nord de la Colombie où une révolution l'oblige à interrompre son périple en 1821.
Il rentre en Italie, ordonne son herbier avec l'aide de Balbis et assiste pour une brève période Giacinto Moris en Sardaigne mais ne souhaite qu'une chose : repartir !
En 1827, sur les conseils d'Augustin Pyramus De Candolle, il s'embarque pour le Chili dont la flore est peu connue.
Malgré des conditions difficiles qu'il évoque dans ses lettres : pluie incessante, forêts impénétrables, chemins impraticables, il explore les régions de Valparaiso à Santiago et parvient à collecter 15 000 espèces.
Le 04 novembre 1830, Bertero arrive à Tahiti d'où il repart le 02 avril 1831. Une lettre datée du 09, expédiée lors d'une escale sur le chemin de retour vers Valparaiso, est la dernière trace qui existe de lui, son bateau disparaît ensuite corps et biens.
Bertero a largement distribué les plantes collectées au cours de ses explorations à ses correspondants : Augustin Pyramus De Candolle, Antoine Laurent de Jussieu, Carl Sigismund Kunth, Alire Raffeneau-Delile, William Jackson Hooker, Jean-Baptiste Antoine Guillemin... On les trouve encore aujourd'hui dans différents herbiers. Quant aux graines, elles furent cultivées à Turin par Luigi Aloysius Colla et Giacinto Moris.
Il fut un des tout-premiers à contribuer à la connaissance de la flore du nouveau monde et à ramener en Europe des espèces de régions aujourd'hui disparues, d'où leur importance sur le plan historique et écologique.
Il nous laisse en témoignage de ses observations, une abondante correspondance, en partie conservée à l'académie des sciences ou la bibliotèque de Turin ainsi que le compte rendu de son premier voyage.
Dans ce compte rendu, sous forme de manuscrit en latin, Bertero donne la description de plantes, de leur habitat, de leur usage médicinal, agrémentée de dessins de détails morphologiques nécessaires à leur identification. Certaines ont été reprises à son compte par De Candolle dans son Prodromus.
De très nombreux hommages ont été rendus à ce botaniste passionné, disparu en mer à l'âge de 42 ans :
les genres Berteroa, Berteroella, Berteromyas, Terobera et 300 espèces portent son nom ainsi qu'un récif de l'océan Pacifique.
Nationalité : italienne.
Auteur
pincettes (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 08/12/2017, mise à jour le 16/02/2018.
Fiches de familles :
Aucune.
Fiches de genres :
Adenopeltis (Bertero)
Antheroceras (Bertero)
Armania (Bertero ex de Candolle)
Badaroa (Bertero ex Steudel)
Baderoa (Bertero ex Hooker)
Diomedea (Bertero ex Colla)
Gardinia (Bertero)
Ingenhouzia (Bertero ex de Candolle)
Lorantus (Bertero)
Mirabellia (Bertero ex Baillon)
Rea (Bertero ex Decaisne)
Fiches d'espèces :
Cactus curvispinus Bertero ex Colla 1833
Eriosyce curvispina ssp. curvispina (Bertero ex Colla) Kattermann 1994
Horridocactus curvispinus (Bertero ex Colla) Backeberg 1962
Neoporteria curvispina (Bertero ex Colla) Donald & G.D.Rowley 1966
Pyrrhocactus curvispinus (Bertero ex Colla) A.Berger 1929