Crassula pyramidalis Thunberg 1778
Publication : Nova Acta Physico-Medica Academiae Caesareae Leopoldino-Carolinae Naturae Curiosorum… 6 : 329 (335) (1778).
Type : Thunberg 7787, Afrique du Sud, à l’Est du fleuve Olifants, près des thermes selon le protologue, mais il s’agit sans doute d’une erreur car ce fleuve ne coule pas dans l’aire de répartition de cette espèce, année 1774, conservé au Musée de l’Evolution de l’université d’Uppsala (Suède) (UPS : holotype), ainsi qu’au Botanical Museum de l’université de Lund et au Museum d’Histoire Naturelle Suédois (Suède) (LD1257144, S-G-8402 : isotypes).
Plante succulente vivace à tiges érigées à décombantes de taille variable, 3-14(-25) cm de haut sans l’inflorescence, solitaire ou se ramifiant légèrement à la base ou sur les tiges, couvertes de feuilles imbriquées, empilées et soudées à la base formant un ensemble quadrangulaire oblong de 8-20(-50 ?) mm de diamètre. Feuilles largement ovales à semi-triangulaires, ± aigues, de 3-12 mm de long sur 4-8 mm de large, vert foncé à vert-marron rougeâtre, plates, rigides, glabres mais avec des poils aux axiles réputés capter l’humidité de l’air, à marges fortement recourbées, parfois carénées. Racines fibreuses.
Floraison diurne au printemps et début d’été (octobre à janvier dans l’habitat, avril-juillet dans l’hémisphère nord). Inflorescence terminale en cyme arrondie, terminale ou axillaire, sessile, sa base cachée par les feuilles, à nombreuses fleurs à l’odeur douce et épicée, odeur plus forte la nuit. Calice à lobes oblongs-oblancéolés d’environ 5 mm de long, obtus, à cils marginaux. Boutons rougeâtres. Corolle tubulaire en forme d’ampoule, blanche à crème, soudée à la base sur 4-5 mm, et à lobes elliptico-oblongs de 9-10 mm de long, à extrémité obtuse et recourbée. Etamines à anthères jaunes à orange vif.
Cytologie : 2n = 14, 28. Section Columnares.
Plante monocarpique, qui meurt après la floraison, laquelle est heureusement peu fréquente en culture. Reproduction par semis, ainsi que par bouturage de tiges latérales non florifères, voire de feuilles.
- pyramidalis : du latin d’origine grec pyramis, pyramide : pyramidale, en référence aux 4 côtés présentés par la tige feuillue.
Plusieurs cultivars ont été créés par hybridation avec Crassula pyramidalis, le plus connu étant 'Buddha’s Temple' (avec Crassula perfoliata v. minor (= falcata), mais citons également 'Giant’s Watch Chain' (= Crassula imperialis n.n., avec Crassula muscosa), 'Starburst' (avec Crassula ausensis) ou 'Tinkerbell' (avec Crassula ausensis x 'Springtime').
Nom vernaculaire : pagoda mini Jade (anglais = mini pagode de Jade).
Description originale (Thunberg 1778) :
« β Caule foliis imbricatis tecto.
.../...
15. Pyramidalis: foliis ovatis, quadrifariis, obtusis, integris; capitulis sessilibus.
.../...
15. Crassula pyramidalis, foliis connatis, quadrifariam imbricatis, ovatis, obtusis integris ; capitulis sessilibus. Tab. V.b. fig. 3.
Crescit juxta Olyfantsrivier orientalem prope thermas.
Floret Octobri.
Radix perennis.
Caulis flexuoso-erectus, ramosus, totus foliis tectus, palmaris.
Rami alterni.
Folia connata, quadrifariam imbricata, ovata, obtusa, integra, marginata, lineam longa, glabra.
Flores in ramis terminales, capitati.
Capitula solitaria, sessilia, piso majora, globosa.
Similis Crassulae muscosae; fed differt
α) Caule crassiori.
β) Floribus capitatis. »
Rowley G., Crassula: A Grower's Guide 161 (2003).
Jaarsveld E. v. in Eggli U., Illustrated Handbook of Succulent Plants: Crassulaceae 70 (2003).
Court D., Succulent Flora of Southern Africa 87 (2000).
Fiche créée le 09/06/2020.
Type : Thunberg 7787, Afrique du Sud, à l’Est du fleuve Olifants, près des thermes selon le protologue, mais il s’agit sans doute d’une erreur car ce fleuve ne coule pas dans l’aire de répartition de cette espèce, année 1774, conservé au Musée de l’Evolution de l’université d’Uppsala (Suède) (UPS : holotype), ainsi qu’au Botanical Museum de l’université de Lund et au Museum d’Histoire Naturelle Suédois (Suède) (LD1257144, S-G-8402 : isotypes).
Description
Une petite plante succulente à tige solitaire ou faiblement ramifiée, couverte de feuilles semi-triangulaires ±aigues disposées sur 4 rangs et tellement empilées et imbriquées qu’elles donnent à l’ensemble un aspect quadrangulaire.Plante succulente vivace à tiges érigées à décombantes de taille variable, 3-14(-25) cm de haut sans l’inflorescence, solitaire ou se ramifiant légèrement à la base ou sur les tiges, couvertes de feuilles imbriquées, empilées et soudées à la base formant un ensemble quadrangulaire oblong de 8-20(-50 ?) mm de diamètre. Feuilles largement ovales à semi-triangulaires, ± aigues, de 3-12 mm de long sur 4-8 mm de large, vert foncé à vert-marron rougeâtre, plates, rigides, glabres mais avec des poils aux axiles réputés capter l’humidité de l’air, à marges fortement recourbées, parfois carénées. Racines fibreuses.
Floraison diurne au printemps et début d’été (octobre à janvier dans l’habitat, avril-juillet dans l’hémisphère nord). Inflorescence terminale en cyme arrondie, terminale ou axillaire, sessile, sa base cachée par les feuilles, à nombreuses fleurs à l’odeur douce et épicée, odeur plus forte la nuit. Calice à lobes oblongs-oblancéolés d’environ 5 mm de long, obtus, à cils marginaux. Boutons rougeâtres. Corolle tubulaire en forme d’ampoule, blanche à crème, soudée à la base sur 4-5 mm, et à lobes elliptico-oblongs de 9-10 mm de long, à extrémité obtuse et recourbée. Etamines à anthères jaunes à orange vif.
Cytologie : 2n = 14, 28. Section Columnares.
Culture
Plante de croissance lente et de culture facile mais nécessitant une exposition très lumineuse pour garder la compacité qui en fait son charme, ainsi qu’un substrat bien drainé, séchant rapidement. Poussant en Afrique du Sud aussi bien en zones de pluies d’été que de pluies d’hiver, cette plante est très tolérante et peut être cultivée en arrosant prudemment du printemps à l’automne et en stoppant totalement ou presque les arrosages pendant l’hiver. Mais il peut être préférable d’inverser ce cycle dans les zones semi-tropicales, voire méditerranéennes chaudes. En été, la plante gagne à être placée dans un endroit pas trop chaud en évitant le soleil direct de midi dans les zones les plus chaudes. Assurez une bonne ventilation pour prévenir taches disgracieuses et pourritures. Donnée comme résistante à -2°C, mais à garder à 5°C minimum par sécurité. Après plusieurs années de culture, il arrive que la plante ne présente plus un bel aspect. Il est alors préférable de bouturer ses têtes.Plante monocarpique, qui meurt après la floraison, laquelle est heureusement peu fréquente en culture. Reproduction par semis, ainsi que par bouturage de tiges latérales non florifères, voire de feuilles.
Étymologie
- Crassula : du latin crassus, épais, en référence à la succulence de la plupart des espèces du genre.- pyramidalis : du latin d’origine grec pyramis, pyramide : pyramidale, en référence aux 4 côtés présentés par la tige feuillue.
Habitat
Afrique du Sud, Provinces du Cap-Nord, du Cap-Occidental et du Cap-Oriental, du flanc Est des Bokkeveld Mountains, jusqu’à l’Est de Somerset (Cap-Oriental).Anecdotes
Une plante à l’aire de répartition très étendue, et de ce fait assez variable. Une forme naine ne dépassant pas 12 mm de haut est ainsi connue aux environs de Ceres (Cap-Occidental) dans le massif du Cederberg. Deux formes horticoles, une à plus grandes tiges et une autre variegata sont également connues. En revanche les formes à 5 ou 6 angles ne sont pas stables et reprennent rapidement la forme quadrangulaire classique. Quant aux formes dont les feuilles supérieures semblent avoir des marges ciliées, il s’agit juste des bractées de l’inflorescence naissante.Plusieurs cultivars ont été créés par hybridation avec Crassula pyramidalis, le plus connu étant 'Buddha’s Temple' (avec Crassula perfoliata v. minor (= falcata), mais citons également 'Giant’s Watch Chain' (= Crassula imperialis n.n., avec Crassula muscosa), 'Starburst' (avec Crassula ausensis) ou 'Tinkerbell' (avec Crassula ausensis x 'Springtime').
Nom vernaculaire : pagoda mini Jade (anglais = mini pagode de Jade).
Description originale (Thunberg 1778) :
« β Caule foliis imbricatis tecto.
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15. Pyramidalis: foliis ovatis, quadrifariis, obtusis, integris; capitulis sessilibus.
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15. Crassula pyramidalis, foliis connatis, quadrifariam imbricatis, ovatis, obtusis integris ; capitulis sessilibus. Tab. V.b. fig. 3.
Crescit juxta Olyfantsrivier orientalem prope thermas.
Floret Octobri.
Radix perennis.
Caulis flexuoso-erectus, ramosus, totus foliis tectus, palmaris.
Rami alterni.
Folia connata, quadrifariam imbricata, ovata, obtusa, integra, marginata, lineam longa, glabra.
Flores in ramis terminales, capitati.
Capitula solitaria, sessilia, piso majora, globosa.
Similis Crassulae muscosae; fed differt
α) Caule crassiori.
β) Floribus capitatis. »
Exposition
Vive (luminosité maxi, plein soleil accepté)Température mini
5°CArrosages
Hiver : aucun. Été : moyen.Substrat
MinéralDimensions maximales
Hauteur : 13 cm. Largeur : 10 cm.Couleur des fleurs
blanc à crèmeSite spécialisé
http://www.crassulaceae.ch/de/artikel?akID=31&aaID=2&aiID=P&aID=1861Publications spécialisées
Welwitch J.K., Flowering South African Crassula, Xerophilia 2(3) : 13 (5-17) (septembre 2013).Rowley G., Crassula: A Grower's Guide 161 (2003).
Jaarsveld E. v. in Eggli U., Illustrated Handbook of Succulent Plants: Crassulaceae 70 (2003).
Court D., Succulent Flora of Southern Africa 87 (2000).
Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour cette espèce dans :- la base de Ralph Martin : Crassula pyramidalis
- la base de Christophe Ludwig : Crassula pyramidalis
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
philippe (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 09/06/2020.
Fiches de botanistes :
Thunberg, Carl Peter
Fiche du genre :
Crassula (Linné)
Synonymes :
- Crassula archeri Compton 1931
- Crassula cylindrica Schönland 1929
- Crassula pyramidalis v. ramosa Schönland 1910
- Crassula pyramidalis f. media Hort.
- Crassula quadrangula (Ecklon & Zeyher) Endlicher ex Walpers 1843
- Purgosea pyramidalis (Thunberg) G. Don 1834
- Tetraphyle pyramidalis (Thundberg) Ecklon & Zeyher 1837
- Tetraphyle pyramidalis v. cylindrica (Schönland) P.V. Heath 1993
- Tetraphyle pyramidalis v. archeri (Compton) P.V. Heath 1993
- Tetraphyle quadrangula Ecklon & Zeyher 1837
Espèces du même genre :
Crassula 'Alice Herbert'
Crassula 'Bride's Bouquet'
Crassula 'Buddha's Temple'
Crassula 'Celia'
Crassula 'Morgan's Beauty'
Crassula acinaciformis Schinz 1894
Crassula alpestris Thunberg 1778
Crassula alstonii Marloth 1910
Crassula ammophila Toelken 1975
Crassula arborescens (Miller) Willdenow
Crassula barbata Thunberg 1778
Crassula barklyi N.E. Brown 1906
Crassula columella Marloth & Schönland 1929
Crassula deceptor Schönland & Baker f. 1902
Crassula elegans ssp. elegans Schönland & Baker.f.
Crassula falcata J.C.Wendland
Crassula fragarioides van Jaarsveld & Helme 2011
Crassula mesembryanthemoides Dinter 1919
Crassula muscosa Thunberg
Crassula ovata Druce 1917
Crassula plegmatoides Friedrich 1967
Crassula portulacea Lamarck
Crassula pyramidalis Thunberg 1778
Crassula rupestris Thunberg 1778
Crassula rupestris ssp. commutata (Friedrich) Toelken 1975
Crassula rupestris ssp. marnieriana (H. Huber & H. Jacobsen) Toelken 1975
Crassula rupestris ssp. rupestris Thunberg 1778
Crassula sarcocaulis Ecklon & Zeyher 1837
Crassula susannae Rauh & Friedrich 1962
Crassula tillaea Lester-Garland 1903
Crassula vaillantii (Willdenow) Roth 1827