Hylotelephium H.Ohba 1977
Publication : Botanical Magazine (Tokyo) 90(1017): 46 (1977).
Ce sont des plantes vivaces à racines épaisses et tubéreuses. Les tiges florifères sont émises à partir des bourgeons adventifs issus de la souche ou des nœuds à la base de tiges formées l’année précédente. Quelques espèces peuvent avoir des racines adventives sur les tiges. Les feuilles sont alternes ou verticillées (de 3 à 5 feuilles par verticilles), larges, plates, un peu épaisses et non mucronées.
Les inflorescences sont des corymbes ombelliformes ou des cymes composées. Les inflorescences sont soit terminales soit axillaires chez certaines espèces. Les fleurs sont hermaphrodites, pédicellées, pentamères (rarement tétramères). La floraison est estivale ou automnale.
Les sépales sont plus ou moins épaissis, verts et légèrement connés à la base. Les pétales sont généralement plus longs que les sépales et libres. Les étamines sont obdiplostémones. Le filet est non-papilleux et les anthères sont fixées au filet par leur base.
Les fruits sont des follicules dressés. Les graines sont cylindriques et font environ 1mm. Le tégument est marron, fragile et sillonné longitudinalement.
Pour résumer : les Hylotelephium se distinguent des Sedum par leurs racines charnues, leurs rameaux vigoureux érigés et leurs feuilles larges et plates.
Diversité du genre :
Ce genre comprend 26 espèces, 6 sous-espèces, 5 variétés et un hybride naturel. Ces espèces forment un groupe homogène, à l’exception de H. populifolium.
3 sections sont reconnues :
Section Hylotelephium : Les tiges florifères sont annuelles. Elles repartent de la souche chaque année à partir de bourgeons adventifs. Ce sont des plantes ont une taille supérieure à 20cm et leurs tiges érigées. Les feuilles sont alternes à verticillées, assez tendres et glauques.
Section Sieboldia : Les tiges florifères sont annuelles. Elles repartent de la souche chaque année à partir de bourgeons adventifs. Les tiges sont décombantes. Les feuilles sont verticillées, assez charnues et glauques.
Section Populisedum :
Les tiges florifères sont annuelles mais une partie plus ou moins importante des tiges persistent en se lignifiant un peu. Les nouvelles tiges florifères apparaissent sur des bourgeons situés à la base de ces anciennes tiges. Les feuilles sont alternes et vertes.
Cette dernière section ne comprend que H. populifolium.
Sous-famille : Sedoideae
Tribu : Sedeae
Sous-tribu : Telephinae
Multiplication :
On procède généralement par division de touffe. Le semis est possible mais plus contraignant. Les graines sont fines et les plantules restent petites pendant un long moment.
Du grec « Hylo » pour forêt et du grec « telephion », nom grec antique donné au groupe d’espèces incluant Hylotelephium telephium.
Autre hypothèse mais moins probable :
Du grec « Hylo » : forêt, têlê : de loin et phion, pour philos : qui est aimé (on faisait claquer les feuilles de la plante comme aujourd’hui on « effeuille » une marguerite).
Distribution générale :
Ce genre est originaire d’Europe, du Caucase, de Sibérie, d’Asie de l’Est et d’Amérique du Nord.
Les espèces présentes en France :
5 taxons sont présents sur le territoire dont 3 indigènes (H. anacampseros, telephium subsp telephium et telephium subsp maximum) et 2 adventices (H. spectabile et H. sieboldii).
Ecologie :
Ce sont des plantes que l’on rencontre dans les espaces dégagés, lisières de forêts, sous-bois clairs, éboulis voir épiphytes dans certains cas (rare). Certaines espèces ont été observées sur serpentine.
La pollinisation est entomophile (par les insectes). La dissémination des graines se fait par l’eau et le vent.
Utilisations particulières :
Propriétés médicinales :
L’Hylotelephium telephium est dénommé vulgairement : «herbe à la coupure». Après avoir retiré la cuticule, les feuilles étaient posées sur les plaies, les coupures et les brûlures pour en hâter la cicatrisation.
Utilisations alimentaires :
Les jeunes feuilles peuvent être incorporées dans un « mesclun » (salade composée). Les racines de l’ Hylotelephium telephium étaient consommées par le passé, crues, bouillies ou conservées dans du vinaigre.
Protection :
Certaines espèces sont soumises à des arrêtés de protections régionales (elles sont indiquées dans les fiches d’espèce pour celles qui sont concernées).
Classification :
Comme ce genre a été créé récemment (1977), les espèces sont encore souvent classées dans les Sedum.
Cultivars :
De nombreux cultivars ont été créés essentiellement au sein des espèces H. telephium et H. spectabile.
Les plus courants sont H. telephium ‘Automn joy’ et H. spectabile ‘Brilliant’. Depuis quelques années, de nouveaux cultivars ont fait leurs apparitions et présentent des feuillages plus colorés (H. ‘Matrona’, H. ‘Frosty Morn’,etc…).
HART Henk’t, Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Hylotelephium de la flore française (à rechercher dans les Sedum) :
COSTE H., 1906. – Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes.
FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
Fiche créée le 08/01/2008, mise à jour le 28/08/2011.
Description
Autrefois classés dans les Sedum, les Hylotelephium sont connus et appréciés des amateurs pour leur feuillage coloré et leur floraison tardive.Ce sont des plantes vivaces à racines épaisses et tubéreuses. Les tiges florifères sont émises à partir des bourgeons adventifs issus de la souche ou des nœuds à la base de tiges formées l’année précédente. Quelques espèces peuvent avoir des racines adventives sur les tiges. Les feuilles sont alternes ou verticillées (de 3 à 5 feuilles par verticilles), larges, plates, un peu épaisses et non mucronées.
Les inflorescences sont des corymbes ombelliformes ou des cymes composées. Les inflorescences sont soit terminales soit axillaires chez certaines espèces. Les fleurs sont hermaphrodites, pédicellées, pentamères (rarement tétramères). La floraison est estivale ou automnale.
Les sépales sont plus ou moins épaissis, verts et légèrement connés à la base. Les pétales sont généralement plus longs que les sépales et libres. Les étamines sont obdiplostémones. Le filet est non-papilleux et les anthères sont fixées au filet par leur base.
Les fruits sont des follicules dressés. Les graines sont cylindriques et font environ 1mm. Le tégument est marron, fragile et sillonné longitudinalement.
Pour résumer : les Hylotelephium se distinguent des Sedum par leurs racines charnues, leurs rameaux vigoureux érigés et leurs feuilles larges et plates.
Diversité du genre :
Ce genre comprend 26 espèces, 6 sous-espèces, 5 variétés et un hybride naturel. Ces espèces forment un groupe homogène, à l’exception de H. populifolium.
3 sections sont reconnues :
Section Hylotelephium : Les tiges florifères sont annuelles. Elles repartent de la souche chaque année à partir de bourgeons adventifs. Ce sont des plantes ont une taille supérieure à 20cm et leurs tiges érigées. Les feuilles sont alternes à verticillées, assez tendres et glauques.
Section Sieboldia : Les tiges florifères sont annuelles. Elles repartent de la souche chaque année à partir de bourgeons adventifs. Les tiges sont décombantes. Les feuilles sont verticillées, assez charnues et glauques.
Section Populisedum :
Les tiges florifères sont annuelles mais une partie plus ou moins importante des tiges persistent en se lignifiant un peu. Les nouvelles tiges florifères apparaissent sur des bourgeons situés à la base de ces anciennes tiges. Les feuilles sont alternes et vertes.
Cette dernière section ne comprend que H. populifolium.
Classification
Famille : CrassulaceaeSous-famille : Sedoideae
Tribu : Sedeae
Sous-tribu : Telephinae
Culture
La culture des espèces les plus courantes d’Hylotelephium (spectabile, telephium,…) est relativement aisée dans une terre qui se ressuie bien et en plein soleil. Les tiges ont tendance à s’affaisser à l’automne dans une terre argileuse ou trop riche.Multiplication :
On procède généralement par division de touffe. Le semis est possible mais plus contraignant. Les graines sont fines et les plantules restent petites pendant un long moment.
Étymologie
EtymologieDu grec « Hylo » pour forêt et du grec « telephion », nom grec antique donné au groupe d’espèces incluant Hylotelephium telephium.
Autre hypothèse mais moins probable :
Du grec « Hylo » : forêt, têlê : de loin et phion, pour philos : qui est aimé (on faisait claquer les feuilles de la plante comme aujourd’hui on « effeuille » une marguerite).
Anecdotes
Origine géographique :Distribution générale :
Ce genre est originaire d’Europe, du Caucase, de Sibérie, d’Asie de l’Est et d’Amérique du Nord.
Les espèces présentes en France :
5 taxons sont présents sur le territoire dont 3 indigènes (H. anacampseros, telephium subsp telephium et telephium subsp maximum) et 2 adventices (H. spectabile et H. sieboldii).
Ecologie :
Ce sont des plantes que l’on rencontre dans les espaces dégagés, lisières de forêts, sous-bois clairs, éboulis voir épiphytes dans certains cas (rare). Certaines espèces ont été observées sur serpentine.
La pollinisation est entomophile (par les insectes). La dissémination des graines se fait par l’eau et le vent.
Utilisations particulières :
Propriétés médicinales :
L’Hylotelephium telephium est dénommé vulgairement : «herbe à la coupure». Après avoir retiré la cuticule, les feuilles étaient posées sur les plaies, les coupures et les brûlures pour en hâter la cicatrisation.
Utilisations alimentaires :
Les jeunes feuilles peuvent être incorporées dans un « mesclun » (salade composée). Les racines de l’ Hylotelephium telephium étaient consommées par le passé, crues, bouillies ou conservées dans du vinaigre.
Protection :
Certaines espèces sont soumises à des arrêtés de protections régionales (elles sont indiquées dans les fiches d’espèce pour celles qui sont concernées).
Classification :
Comme ce genre a été créé récemment (1977), les espèces sont encore souvent classées dans les Sedum.
Cultivars :
De nombreux cultivars ont été créés essentiellement au sein des espèces H. telephium et H. spectabile.
Les plus courants sont H. telephium ‘Automn joy’ et H. spectabile ‘Brilliant’. Depuis quelques années, de nouveaux cultivars ont fait leurs apparitions et présentent des feuillages plus colorés (H. ‘Matrona’, H. ‘Frosty Morn’,etc…).
Publications spécialisées
Généralités :HART Henk’t, Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Hylotelephium de la flore française (à rechercher dans les Sedum) :
COSTE H., 1906. – Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes.
FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour ce genre dans :- la base de Christophe Ludwig : Hylotelephium
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
jeff (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 08/01/2008, mise à jour le 28/08/2011.
Fiches de botanistes :
Aucune.
Fiches d'espèces :
Hylotelephium anacampseros (Linné) H.Ohba
Hylotelephium populifolium (Pallas) H. Ohba 1977
Hylotelephium sieboldii
Hylotelephium spectabile
Hylotelephium telephium ssp. maximum (Linné) H.Ohba 1977
Hylotelephium telephium ssp. telephium (Linné) H.Ohba 1977
Fiches de synonymes :
Anacampseros populifolia (Pallas) Haworth 1812
Hylotelephium notarjanni (Tenore) Bischofberger 2020
Sedum anacampseros Linné
Sedum maximum Linné 1753
Sedum notarjanni Tenore 1811
Sedum populifolium Pallas 1776
Sedum purpurescens (Tausch) Koch 1846
Sedum purpureum (Linné) Schultes 1814
Sedum sieboldii
Sedum spectabile
Sedum telephium ssp. maximum (Linné) Rouy & E.G.Camus 1901
Sedum telephium ssp. telephium Linné