Labouret, Joseph
1813 - 1885
Gaspard Philippe Joseph Napoléon de Labouret nait le 12 août 1813 à Nizza della Pagglia (aujourd'hui Nizza de Montferra) en Italie, où son père exerça quelques temps dans l'administration avant de revenir à Paris.
On dispose de peu d'informations sur les jeunes années de Joseph, sur l'origine de son intérêt pour les cactus et la nature de sa collection.
De 1836 à 1838, il suit en auditeur libre les cours de l'Ecole Royale de Polytechnique et dira plus tard avoir été professeur de mathématiques.
Il possède une petite serre dans son appartement et fréquente les rares amateurs de l'époque. Peut-être a t'il commencé la rédaction de sa monographie vers 1846, date à laquelle fut dispersée la collection d' Hippolyte Boissel baron de Monville (1794-1873), évènement qu'il commente dans sa correspondance.
A la mort de son père en 1851 à Angoulème, il quitte la capitale pour s'installer dans les Charentes, ne pouvant emporter avec lui que quelques-uns de ses semis les plus remarquables.
Sa "Monographie de la famille des cactées" parue en 1853, répertoire de 653 espèces cultivées en Europe, reçoit d'abord des avis plutôt favorables, avant d'être l'objet de violentes critiques. On lui reproche des confusions sur la dénomination des plantes, fautes sur l'orthographe de noms d'auteurs, erreur de typographie... et surtout de n'être pas botaniste !
Rapidement, Joseph prend conscience de ses lacunes, de la difficulté à classer les plantes à partir de caractères morphologiques qui changent selon les conditions et de s'y retrouver dans la jungle des synonymes. Il tentera sans succès de faire collaborer Frederic Albert Constantin Weber (1830-1903) à un projet de révision de son ouvrage et de sa traduction en Allemand. Déçu, il semble avoir abandonné peu à peu la culture des cactus ou toute idée d'une publication corrigée de sa monographie.
En 1865, il prend la direction de la Société des Huiles Minérales de Colombes et meurt à l'âge de 72 ans le 1er février 1885 à Paris.
Joseph Labouret a eu pour mérite de vouloir susciter l'intérêt des Français pour les cactus et de mettre la connaissance de ces plantes à portée des amateurs à une époque où le sujet était quasi confidentiel et la littérature francophone sur ce thème extrêmement réduite.
Ses conseils de culture, parfois à l'encontre de ce qui se pratiquait alors, furent précieux car basés sur l'étude des différents climats (auxquels il consacre pas moins de 27 pages dans son ouvrage) et sur des retours d'expérience notamment concernant l'influence de la lumière sur certaines espèces et la limite des températures qu'elles peuvent supporter.
Publications
- Monographie de la famille des cactées 1853 (cet ouvrage est consultable dans la Bibliothèque en ligne du Cactus Francophone)
- Notes et articles pour le Bulletin de la Société Botanique de France et les Annales de la Société Horticole.
- 85 noms enregistrés à l'IPNI (Echinocactus, Echinopsis, Mammillaria...) dont Cereus martinii (Harrisia martinii), descriptions effectuées à partir de plantes en culture et spécimens reçus de l'habitat, observées dans les collections privées et au MNHN.
Hommages
- Echinocereus labouretii Förster ex Rümpler 1885 (synonyme d'Echinocereus viridiflorus)
Bibliographie
"Qui était J. Labouret (1813-1885), amateur de cactées ?" Jean-René Catrix 2023 (cet ouvrage est consultable dans la rubrique Articles du Cactus Francophone)
Nationalité : française.
Fiche créée le 16/07/2023.
Gaspard Philippe Joseph Napoléon de Labouret nait le 12 août 1813 à Nizza della Pagglia (aujourd'hui Nizza de Montferra) en Italie, où son père exerça quelques temps dans l'administration avant de revenir à Paris.
On dispose de peu d'informations sur les jeunes années de Joseph, sur l'origine de son intérêt pour les cactus et la nature de sa collection.
De 1836 à 1838, il suit en auditeur libre les cours de l'Ecole Royale de Polytechnique et dira plus tard avoir été professeur de mathématiques.
Il possède une petite serre dans son appartement et fréquente les rares amateurs de l'époque. Peut-être a t'il commencé la rédaction de sa monographie vers 1846, date à laquelle fut dispersée la collection d' Hippolyte Boissel baron de Monville (1794-1873), évènement qu'il commente dans sa correspondance.
A la mort de son père en 1851 à Angoulème, il quitte la capitale pour s'installer dans les Charentes, ne pouvant emporter avec lui que quelques-uns de ses semis les plus remarquables.
Sa "Monographie de la famille des cactées" parue en 1853, répertoire de 653 espèces cultivées en Europe, reçoit d'abord des avis plutôt favorables, avant d'être l'objet de violentes critiques. On lui reproche des confusions sur la dénomination des plantes, fautes sur l'orthographe de noms d'auteurs, erreur de typographie... et surtout de n'être pas botaniste !
Rapidement, Joseph prend conscience de ses lacunes, de la difficulté à classer les plantes à partir de caractères morphologiques qui changent selon les conditions et de s'y retrouver dans la jungle des synonymes. Il tentera sans succès de faire collaborer Frederic Albert Constantin Weber (1830-1903) à un projet de révision de son ouvrage et de sa traduction en Allemand. Déçu, il semble avoir abandonné peu à peu la culture des cactus ou toute idée d'une publication corrigée de sa monographie.
En 1865, il prend la direction de la Société des Huiles Minérales de Colombes et meurt à l'âge de 72 ans le 1er février 1885 à Paris.
Joseph Labouret a eu pour mérite de vouloir susciter l'intérêt des Français pour les cactus et de mettre la connaissance de ces plantes à portée des amateurs à une époque où le sujet était quasi confidentiel et la littérature francophone sur ce thème extrêmement réduite.
Ses conseils de culture, parfois à l'encontre de ce qui se pratiquait alors, furent précieux car basés sur l'étude des différents climats (auxquels il consacre pas moins de 27 pages dans son ouvrage) et sur des retours d'expérience notamment concernant l'influence de la lumière sur certaines espèces et la limite des températures qu'elles peuvent supporter.
Publications
- Monographie de la famille des cactées 1853 (cet ouvrage est consultable dans la Bibliothèque en ligne du Cactus Francophone)
- Notes et articles pour le Bulletin de la Société Botanique de France et les Annales de la Société Horticole.
- 85 noms enregistrés à l'IPNI (Echinocactus, Echinopsis, Mammillaria...) dont Cereus martinii (Harrisia martinii), descriptions effectuées à partir de plantes en culture et spécimens reçus de l'habitat, observées dans les collections privées et au MNHN.
Hommages
- Echinocereus labouretii Förster ex Rümpler 1885 (synonyme d'Echinocereus viridiflorus)
Bibliographie
"Qui était J. Labouret (1813-1885), amateur de cactées ?" Jean-René Catrix 2023 (cet ouvrage est consultable dans la rubrique Articles du Cactus Francophone)
Nationalité : française.
Auteur
pincettes (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 16/07/2023.
Fiches de familles :
Aucune.
Fiches de genres :
Athrophyllum (Labouret)
Fiches d'espèces :
Borzicactus fossulatus (Labouret) Kimnach
Cephalocereus pentaedrophorus (Labouret) Britton & Rose
Cereastreae pentaedrophorus Labouret
Cereus martinii Labouret
Cereus pentaedrophorus Labouret
Eriocereus martinii (Labouret) Riccobono
Ferocactus piliferus (Lemaire ex Labouret) G.Unger 1986
Gymnocalycium hyptiacanthum ssp. netrelianum (Monville ex Labouret) Meregalli 2008
Harrisia martinii (Labouret) Britton
Mammillaria dactylithele Labouret 1853
Oreocereus fossulatus (Labouret) Backeberg
Phyllocactus guyanensis Brongniart ex Labouret
Pilocereus fossulatus Labouret
Pilocereus pentaedrophorus (Labouret) Console ex Rümpler
Pilosocereus pentaedrophorus (Labouret) Byles & G.Rowley
Pseudopilocereus pentaedrophorus (Labouret) Buxbaum