Sedum anopetalum de Candolle 1808
Publication : Mém. Agric. Soc. Agric. Départ. Seine 11 : 12 (1808).
Sedum anopetalum fait partie de la section Rupestria qui regroupe aussi les espèces : S. sediforme, S. montanum, S. amplexicaule, S. forsterianum et S. rupestre.
Cette section est assez homogène et ces espèces ne sont pas toujours évidentes à différencier. Les caractères permettant de le distinguer des autres espèces sont en gras.
Plante vivace de 15 à 25cm (en fleurs), glabre et glauque. De la souche sont émis de nombreux rejets stériles à feuilles imbriquées et serrées. Les tiges stériles sont ascendantes et couchées-radicantes à la base.
Les feuilles sont cylindracées, un peu comprimées, mucronées, prolongées à la base et ponctuées. Les feuilles caulinaires montent le long de l’inflorescence en fausse bractée.
Les inflorescences en corymbe, sont dressées avant l’épanouissement des fleurs. Les fleurs d’un jaune très pâle sont subsessiles. Elles sont formées de sépales lancéolés-aigus et de pétales dressés (1 fois plus longs que les sépales). Le filet des étamines est glabre.
La floraison a lieu entre juin et août.
Le fruit est un follicule.
Note : Confusion possible avec des sujets glauques de Sedum rupestre (voir anecdotes).
On le multiplie facilement par bouture de tiges feuillées ou par division de touffe.
anopetalum : du grec anô, dressé, et petalum, pétale, pour l'orientation particulière de ses pétales.
En France, on rencontre cette espèce dans le sud de la France continentale en contournant le Massif central. Elle remonte à l’est par la vallée du Rhône jusqu’en Haute-Savoie et à l’ouest jusqu’en Charente-Maritime. On peut la trouver entre 0 et 2000m.
Rare dans le Massif-Central, cette espèce est présente uniquement dans le sud du Cantal où elle possède une petite dizaine de stations sur les communes de Montmurat et de Saint-Santin-de-Maurs. Beaucoup plus rare en revanche vers Maurs, où elle n’est connue que d’une station où elle pousse sur des rochers serpentiniques. Elle est menacée par la fermeture des pelouses qui l’hébergent.
Ce Sedum pousse sur les coteaux secs, les vieux murs et les rocailles bien exposées. Il marque une nette préférence pour les sols calcaires dans le nord de son aire de répartition.
FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
HART Henk’t, Sedums of Europe
Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Fiche créée le 21/09/2007, mise à jour le 27/07/2012.
Description
Nom commun : Orpin à pétales dressésSedum anopetalum fait partie de la section Rupestria qui regroupe aussi les espèces : S. sediforme, S. montanum, S. amplexicaule, S. forsterianum et S. rupestre.
Cette section est assez homogène et ces espèces ne sont pas toujours évidentes à différencier. Les caractères permettant de le distinguer des autres espèces sont en gras.
Plante vivace de 15 à 25cm (en fleurs), glabre et glauque. De la souche sont émis de nombreux rejets stériles à feuilles imbriquées et serrées. Les tiges stériles sont ascendantes et couchées-radicantes à la base.
Les feuilles sont cylindracées, un peu comprimées, mucronées, prolongées à la base et ponctuées. Les feuilles caulinaires montent le long de l’inflorescence en fausse bractée.
Les inflorescences en corymbe, sont dressées avant l’épanouissement des fleurs. Les fleurs d’un jaune très pâle sont subsessiles. Elles sont formées de sépales lancéolés-aigus et de pétales dressés (1 fois plus longs que les sépales). Le filet des étamines est glabre.
La floraison a lieu entre juin et août.
Le fruit est un follicule.
Note : Confusion possible avec des sujets glauques de Sedum rupestre (voir anecdotes).
Culture
Culture aisée en pot ou en pleine terre dans un sol bien drainé et en plein soleil.On le multiplie facilement par bouture de tiges feuillées ou par division de touffe.
Étymologie
Sedum : du latin sedare (apaiser), Sedum est l’ancien nom latin de la Joubarbe, que l’on plantait sur les toits pour se protéger de la foudre en apaisant la colère des dieux. Autre hypothèse (moins probable) : pourrait provenir du latin sedere : s’asseoir, en relation avec la forme en coussin de certaines espèces.anopetalum : du grec anô, dressé, et petalum, pétale, pour l'orientation particulière de ses pétales.
Habitat
Plante dont l’aire de répartition s’étend du Sud de l’Europe (France, Suisse) à l’Ouest de la Turquie et à des altitudes comprises entre 0 et 2000m.En France, on rencontre cette espèce dans le sud de la France continentale en contournant le Massif central. Elle remonte à l’est par la vallée du Rhône jusqu’en Haute-Savoie et à l’ouest jusqu’en Charente-Maritime. On peut la trouver entre 0 et 2000m.
Rare dans le Massif-Central, cette espèce est présente uniquement dans le sud du Cantal où elle possède une petite dizaine de stations sur les communes de Montmurat et de Saint-Santin-de-Maurs. Beaucoup plus rare en revanche vers Maurs, où elle n’est connue que d’une station où elle pousse sur des rochers serpentiniques. Elle est menacée par la fermeture des pelouses qui l’hébergent.
Ce Sedum pousse sur les coteaux secs, les vieux murs et les rocailles bien exposées. Il marque une nette préférence pour les sols calcaires dans le nord de son aire de répartition.
Anecdotes
Cette espèce peut être confondue avec S. rupestre. Le filet glabre des étamines et les pétales jaunes pâles dressés sont deux critères efficaces pour distinguer cette espèce de S. rupestre.Publications spécialisées
COSTE H., 1906. – Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes.FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
HART Henk’t, Sedums of Europe
Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour cette espèce dans :- la base de Ralph Martin : Sedum anopetalum
- la base de Christophe Ludwig : Sedum anopetalum
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
jeff (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 21/09/2007, mise à jour le 27/07/2012.
Fiches de botanistes :
Aucune.
Fiche du genre :
Sedum (Linné) 1753
Synonymes :
- Sedum ochroleucum D.A.Webb 1964
Espèces du même genre :
Sedum acre Linné
Sedum album Linné
Sedum alpestre Villars 1779
Sedum amplexicaule ssp. amplexicaule de Candolle 1808
Sedum andegavense (de Candolle) Desvaux
Sedum anglicum Hudson 1778
Sedum annuum Linné 1753
Sedum anopetalum de Candolle 1808
Sedum atratum Linné 1763
Sedum x brevieri Chassagne 1956
Sedum brevifolium de Candolle 1808
Sedum caducum R.T. Clausen 1950
Sedum caeruleum Linné 1771
Sedum caespitosum (Cavanilles) de Candolle 1828
Sedum candollei Raymond-Hamet 1929
Sedum cepaea Linné
Sedum confusum Hemsley 1878
Sedum dasyphyllum Linné 1753
Sedum dasyphyllum v. glanduliferum (Gussone) Moris 1840
Sedum dendroideum de Candolle 1828
Sedum forsterianum Smith 1808
Sedum fragrans t Hart 1983
Sedum hirsutum Allioni
Sedum litoreum Gussone 1826
Sedum x luteolum Chaboisseau 1863
Sedum mexicanum Britton 1899
Sedum monregalense Balbis 1804
Sedum montanum ssp. montanum Perrier & Songeon 1864
Sedum multiceps Cosson & Durieu 1862
Sedum nevadense Cosson 1852
Sedum nussbaumerianum Bitter 1923
Sedum pachyphyllum Rose 1911
Sedum palmeri S.Watson
Sedum rubens Linné 1753
Sedum rubrotinctum R.T.Clausen
Sedum rupestre Linné 1753
Sedum sediforme (Jacquin) Pau 1909
Sedum sexangulare Linné
Sedum villosum Linné 1753