Sedum montanum ssp. montanum Perrier & Songeon 1864
Publication : Billotia 1: 77 (1864).
Sedum montanum fait partie de la section Rupestria qui regroupe aussi les espèces : S. sediforme, S. anopetalum, S. amplexicaule, S. forsterianum et S. rupestre.
Cette section est assez homogène et ces espèces ne sont pas toujours évidentes à différencier. Les caractères permettant de le distinguer des autres espèces sont en gras.
Plante vivace de 20 à 30cm (en fleurs), glabre et verte (parfois glauque). De la souche sont émis de nombreux rejets stériles à feuilles cylindriques et écartées. Les tiges sont grêles, radicantes puis redressées.
Les feuilles sont minces, linéaires-cylindracées, mucronées, prolongées à la base, les caulinaires remontant le long des tiges fertiles en fausse bractée.
Les inflorescences en corymbe sont dressées avant l’épanouissement des fleurs et munies de bractées. Les fleurs d’un jaune vif sont subsessiles. Les sépales sont lancéolés-aigus et 1 fois plus longs que les pétales. Les pétales sont linéaires-oblongs et étalés. Le filet des étamines est glabre.
La floraison a lieu entre juillet et septembre
Le fruit est un follicule.
Publication originale :
Corymbes tous couverts de petits poils glanduleux, dressés ou légèrement inclinés avant l’anthèse, à cymes munies de bractées, bifurquées, nullement recourbées ; fleurs brièvement pédicellées ; divisions du calice déprimées au milieu, allongées, lancéolées, atténuées, très aiguës, égalant au moins les deux tiers de la longueur des carpelles ; pétales linéaires oblongs, étalés, d’un beau jaune d’or ; filets des étamines parfaitement glabres ; carpelles linéaires subulés, très lisses ; feuilles d’un beau vert ou d’un glauque intense avec tous les intermédiaires entre ces deux états, cylindriques, menues, linéaires, aiguës, mucronées, éperonnées à la base et radicantes, puis redressées, de 20 à 30centimètres, grêles et fermes. Souche assez épaisse, allongée, rameuse, émettant un grand nombre de rejets et de tiges florifères.
Les pétales jaunes et étalés de cette espèce lui donnent l’aspect du S. reflexum L. En dépit de cette apparence, ce dernier, y compris toutes ses formes, S. albescens Haw., S. rupestre L., en est très éloigné par tous ses autres caractères. Il a, en effet, les corymbes glabres, réfléchis avant la floraison, à cymes scorpioïdes, les divisions du calice ovales lancéolées un peu obtuses, égalant la moitié de la longueur des carpelles, les étamines hérissées à la base, les carpelles linéaires oblongs couverts de papilles transparentes. Mais à cause de son inflorescence, de ses calices, de ses carpelles, qui sont presque identiques dans les deux, c’est avec S. ochroleucum Chaix (S. anopetalum DC.) que notre plante présente les plus étroites relations. Elle en diffère toutefois spécifiquement, selon nous, par ses pétales d’un beau jaune, étalés, et aussi par ses feuilles grêles, cylindriques, écartées, et non fortement imbriquées et dressées sur les rejets.
On le multiplie facilement par bouture de tiges feuillées ou par division de touffe.
montanum : en raison de son écologie montagnarde.
En France, on la rencontre sur l’ensemble de la chaîne alpine entre 800 à 2000m.
Cette plante pousse dans les rocailles, pelouses rocailleuses avec une préférence pour les sols acides.
Toujours en Haute-Savoie, elle a été notée vers le sommet de l’Aiguille du Belvédère à 2880m (à proximité de Chamonix).
FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
HART Henk’t, Sedums of Europe
Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Fiche créée le 20/09/2007, mise à jour le 25/02/2008.
Description
Nom commun : Orpin des montagnesSedum montanum fait partie de la section Rupestria qui regroupe aussi les espèces : S. sediforme, S. anopetalum, S. amplexicaule, S. forsterianum et S. rupestre.
Cette section est assez homogène et ces espèces ne sont pas toujours évidentes à différencier. Les caractères permettant de le distinguer des autres espèces sont en gras.
Plante vivace de 20 à 30cm (en fleurs), glabre et verte (parfois glauque). De la souche sont émis de nombreux rejets stériles à feuilles cylindriques et écartées. Les tiges sont grêles, radicantes puis redressées.
Les feuilles sont minces, linéaires-cylindracées, mucronées, prolongées à la base, les caulinaires remontant le long des tiges fertiles en fausse bractée.
Les inflorescences en corymbe sont dressées avant l’épanouissement des fleurs et munies de bractées. Les fleurs d’un jaune vif sont subsessiles. Les sépales sont lancéolés-aigus et 1 fois plus longs que les pétales. Les pétales sont linéaires-oblongs et étalés. Le filet des étamines est glabre.
La floraison a lieu entre juillet et septembre
Le fruit est un follicule.
Publication originale :
Corymbes tous couverts de petits poils glanduleux, dressés ou légèrement inclinés avant l’anthèse, à cymes munies de bractées, bifurquées, nullement recourbées ; fleurs brièvement pédicellées ; divisions du calice déprimées au milieu, allongées, lancéolées, atténuées, très aiguës, égalant au moins les deux tiers de la longueur des carpelles ; pétales linéaires oblongs, étalés, d’un beau jaune d’or ; filets des étamines parfaitement glabres ; carpelles linéaires subulés, très lisses ; feuilles d’un beau vert ou d’un glauque intense avec tous les intermédiaires entre ces deux états, cylindriques, menues, linéaires, aiguës, mucronées, éperonnées à la base et radicantes, puis redressées, de 20 à 30centimètres, grêles et fermes. Souche assez épaisse, allongée, rameuse, émettant un grand nombre de rejets et de tiges florifères.
Les pétales jaunes et étalés de cette espèce lui donnent l’aspect du S. reflexum L. En dépit de cette apparence, ce dernier, y compris toutes ses formes, S. albescens Haw., S. rupestre L., en est très éloigné par tous ses autres caractères. Il a, en effet, les corymbes glabres, réfléchis avant la floraison, à cymes scorpioïdes, les divisions du calice ovales lancéolées un peu obtuses, égalant la moitié de la longueur des carpelles, les étamines hérissées à la base, les carpelles linéaires oblongs couverts de papilles transparentes. Mais à cause de son inflorescence, de ses calices, de ses carpelles, qui sont presque identiques dans les deux, c’est avec S. ochroleucum Chaix (S. anopetalum DC.) que notre plante présente les plus étroites relations. Elle en diffère toutefois spécifiquement, selon nous, par ses pétales d’un beau jaune, étalés, et aussi par ses feuilles grêles, cylindriques, écartées, et non fortement imbriquées et dressées sur les rejets.
Culture
Culture aisée en pot ou en pleine terre dans un sol bien drainé et en plein soleil.On le multiplie facilement par bouture de tiges feuillées ou par division de touffe.
Étymologie
Sedum : du latin sedare (apaiser), Sedum est l’ancien nom latin de la Joubarbe, que l’on plantait sur les toits pour se protéger de la foudre en apaisant la colère des dieux. Autre hypothèse (moins probable) : pourrait provenir du latin sedere : s’asseoir, en relation avec la forme en coussin de certaines espèces.montanum : en raison de son écologie montagnarde.
Habitat
Cette sous-espèce se rencontre dans l’Est des Pyrénées (Espagne), les Apennins et les Alpes (Autriche, Suisse, Italie et France) entre 800 et 2000m.En France, on la rencontre sur l’ensemble de la chaîne alpine entre 800 à 2000m.
Cette plante pousse dans les rocailles, pelouses rocailleuses avec une préférence pour les sols acides.
Anecdotes
Elle peut descendre plus bas que 800m en stations abyssales comme à Frangy (Haute-Savoie) où la station se situe à 410m d’altitude.Toujours en Haute-Savoie, elle a été notée vers le sommet de l’Aiguille du Belvédère à 2880m (à proximité de Chamonix).
Publications spécialisées
COSTE H., 1906. – Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes.FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
HART Henk’t, Sedums of Europe
Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour cette espèce dans :- la base de Ralph Martin : Sedum montanum
- la base de Christophe Ludwig : Sedum montanum
Forum
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jeff (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 20/09/2007, mise à jour le 25/02/2008.
Fiches de botanistes :
Aucune.
Fiche du genre :
Sedum (Linné) 1753
Synonymes :
- Sedum ochroleucum ssp. montanum (Perrier & Songeon) D.A.Webb 1961
- Sedum reflexum ssp. montanum (Perrier & Songeon) Bonnier 1921
Espèces du même genre :
Sedum acre Linné
Sedum album Linné
Sedum alpestre Villars 1779
Sedum amplexicaule ssp. amplexicaule de Candolle 1808
Sedum andegavense (de Candolle) Desvaux
Sedum anglicum Hudson 1778
Sedum annuum Linné 1753
Sedum anopetalum de Candolle 1808
Sedum atratum Linné 1763
Sedum x brevieri Chassagne 1956
Sedum brevifolium de Candolle 1808
Sedum caeruleum Linné 1771
Sedum caespitosum (Cavanilles) de Candolle 1828
Sedum candollei Raymond-Hamet 1929
Sedum cepaea Linné
Sedum confusum Hemsley 1878
Sedum dasyphyllum Linné 1753
Sedum dasyphyllum v. glanduliferum (Gussone) Moris 1840
Sedum dendroideum de Candolle 1828
Sedum forsterianum Smith 1808
Sedum fragrans t Hart 1983
Sedum hirsutum Allioni
Sedum litoreum Gussone 1826
Sedum x luteolum Chaboisseau 1863
Sedum mexicanum Britton 1899
Sedum monregalense Balbis 1804
Sedum montanum ssp. montanum Perrier & Songeon 1864
Sedum multiceps Cosson & Durieu 1862
Sedum nevadense Cosson 1852
Sedum nussbaumerianum Bitter 1923
Sedum pachyphyllum Rose 1911
Sedum palmeri S.Watson
Sedum rubens Linné 1753
Sedum rubrotinctum R.T.Clausen
Sedum rupestre Linné 1753
Sedum sediforme (Jacquin) Pau 1909
Sedum sexangulare Linné
Sedum villosum Linné 1753