Sedum villosum Linné 1753
Publication : Species Plantarum [ed.1] : 432 (1753).
C’est une plante annuelle, parfois pérennante, munie de rejets stériles et fait de 5-25cm. de haut (inflorescence comprise). Elle est pubescente-glanduleuse, à racine grêle. Les tiges sont solitaires et dressées. Les feuilles sont éparses, linéaires-oblongues, obtuses, planes sur la tige, sessiles, pubescentes et dressées.
Les inflorescences sont des corymbes lâches, irréguliers. Les fleurs sont roses et longuement pédicellées (le pédicelle est plus long que la fleur). Elles ont formées de 5 sépales oblongs-lancéolés, 5 pétales ovales-aigus non aristés (2-3 fois plus longs que le calice) et de 10 étamines. Les carpelles sont dressés et pubescents-glanduleux.
La floraison a lieu entre mai et août.
Le fruit est un follicule.
Cette plante devrait se cultiver sans soucis en potée dans un substrat léger, siliceux et riche en matières organiques. Semer directement dans le pot et laisser les plantes dans ce pot jusqu’à la fin du cycle végétatif sauf si les plantes sont trop serrées (procéder alors à un repiquage). Le mélange devra rester humide du semis à la fin floraison (laisser le pot dans une soucoupe d’eau). A installer en extérieur ou en serre froide à bonne exposition.
villosum : villeux, garni de nombreux poils ondulés.
C’est une plante de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Nord de l’Europe avec des extensions en Afrique du Nord et Groenland. Il est également présent de manière naturelle sur le continent américain, dans l’est du Canada (îles du Golf du St Laurent). Elle pousse à des altitudes comprises entre 0 et 3000m.
En France, elle est disséminée et souvent assez rare. Elle est absente du pourtour méditerranéen, du Nord-Ouest et du Nord. Elle a subit une nette régression en plaine, mais reste stable en montagne. Elle pousse sur silice et jusqu’à 2000m.
Quelques données régionales :
En région parisienne, elle était présente autrefois dans la vallée de l’Essonne jusqu’à la vallée du Loing en passant par Fontainebleau. Elle a été observée dans les années 80 aux Couleuvreux (forêt de Fontainebleau) et retrouvé, plus récemment, à Champcueil et aux alentours de Milly-la-Forêt (91 et 77).
Chaîne jurassienne : rarissime dans les lieux sablonneux humides du val de Saône. Elle a disparue du Salève où elle a été récoltée entre 1845 et 1882.
Région lyonnaise : elle était autrefois indiquée autour de Lyon notamment dans le Haut beaujolais. Des prospections récentes dans ce secteur n’ont donné aucun résultat.
Ecologie :
Plante de lieux détrempés (au moins pendant la période hivernale) : zones tourbeuses ou marécageuses, lieux suintants.
Les localités de la région parisienne se situent sur « platières » (mares temporaires se formant dans les creux des dalles de grès).
D’autres auteurs indiquent que cette plante était autrefois messicole (plante de moisson).
Publication originale :
15. SEDUM caule erecto, foliis planiufculis, pedunculisque fubpilofis.
Sedum paluftre fubhirfutum purpureum. Bauh. Pin.283.
Sedum minus III. F. paluftre. Cluf. Hift. 2. P. 59.
Habitat in pratis paludifis Germaniae, Angliae, Galliae.
FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
HART Henk’t, Sedums of Europe
Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Fiche créée le 09/10/2007, mise à jour le 11/08/2011.
Description
L’orpin pubescent , une espèce à rechercher dans les lieux humides.C’est une plante annuelle, parfois pérennante, munie de rejets stériles et fait de 5-25cm. de haut (inflorescence comprise). Elle est pubescente-glanduleuse, à racine grêle. Les tiges sont solitaires et dressées. Les feuilles sont éparses, linéaires-oblongues, obtuses, planes sur la tige, sessiles, pubescentes et dressées.
Les inflorescences sont des corymbes lâches, irréguliers. Les fleurs sont roses et longuement pédicellées (le pédicelle est plus long que la fleur). Elles ont formées de 5 sépales oblongs-lancéolés, 5 pétales ovales-aigus non aristés (2-3 fois plus longs que le calice) et de 10 étamines. Les carpelles sont dressés et pubescents-glanduleux.
La floraison a lieu entre mai et août.
Le fruit est un follicule.
Culture
L’auteur de cette fiche n’a jamais cultivé cette espèce.Cette plante devrait se cultiver sans soucis en potée dans un substrat léger, siliceux et riche en matières organiques. Semer directement dans le pot et laisser les plantes dans ce pot jusqu’à la fin du cycle végétatif sauf si les plantes sont trop serrées (procéder alors à un repiquage). Le mélange devra rester humide du semis à la fin floraison (laisser le pot dans une soucoupe d’eau). A installer en extérieur ou en serre froide à bonne exposition.
Étymologie
Sedum : du latin sedare (apaiser), Sedum est l’ancien nom latin de la Joubarbe, que l’on plantait sur les toits pour se protéger de la foudre en apaisant la colère des dieux. Autre hypothèse (moins probable) : pourrait provenir du latin sedere : s’asseoir, en relation avec la forme en coussin de certaines espèces.villosum : villeux, garni de nombreux poils ondulés.
Habitat
Répartition :C’est une plante de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Nord de l’Europe avec des extensions en Afrique du Nord et Groenland. Il est également présent de manière naturelle sur le continent américain, dans l’est du Canada (îles du Golf du St Laurent). Elle pousse à des altitudes comprises entre 0 et 3000m.
En France, elle est disséminée et souvent assez rare. Elle est absente du pourtour méditerranéen, du Nord-Ouest et du Nord. Elle a subit une nette régression en plaine, mais reste stable en montagne. Elle pousse sur silice et jusqu’à 2000m.
Quelques données régionales :
En région parisienne, elle était présente autrefois dans la vallée de l’Essonne jusqu’à la vallée du Loing en passant par Fontainebleau. Elle a été observée dans les années 80 aux Couleuvreux (forêt de Fontainebleau) et retrouvé, plus récemment, à Champcueil et aux alentours de Milly-la-Forêt (91 et 77).
Chaîne jurassienne : rarissime dans les lieux sablonneux humides du val de Saône. Elle a disparue du Salève où elle a été récoltée entre 1845 et 1882.
Région lyonnaise : elle était autrefois indiquée autour de Lyon notamment dans le Haut beaujolais. Des prospections récentes dans ce secteur n’ont donné aucun résultat.
Ecologie :
Plante de lieux détrempés (au moins pendant la période hivernale) : zones tourbeuses ou marécageuses, lieux suintants.
Les localités de la région parisienne se situent sur « platières » (mares temporaires se formant dans les creux des dalles de grès).
D’autres auteurs indiquent que cette plante était autrefois messicole (plante de moisson).
Anecdotes
Cette espèce est inscrite au livre rouge de la flore menacée de France (tome 2 : Espèces à surveiller).Publication originale :
15. SEDUM caule erecto, foliis planiufculis, pedunculisque fubpilofis.
Sedum paluftre fubhirfutum purpureum. Bauh. Pin.283.
Sedum minus III. F. paluftre. Cluf. Hift. 2. P. 59.
Habitat in pratis paludifis Germaniae, Angliae, Galliae.
Publications spécialisées
COSTE H., 1906. – Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes.FOURNIER P., 1934-1940. – Les Quatre Flores de la France, Corse comprise (générale, alpine, méditerranéenne, littorale).
HART Henk’t, Sedums of Europe
Illustrated handbook of succulent plants (Crassulaceae). Edité par Urs Eggli
Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour cette espèce dans :- la base de Ralph Martin : Sedum villosum
- la base de Christophe Ludwig : Sedum villosum
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
jeff (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 09/10/2007, mise à jour le 11/08/2011.
Fiches de botanistes :
Linné, Carl von
Fiche du genre :
Sedum (Linné) 1753
Synonymes :
Aucune fiche.
Espèces du même genre :
Sedum acre Linné
Sedum album Linné
Sedum alpestre Villars 1779
Sedum amplexicaule ssp. amplexicaule de Candolle 1808
Sedum andegavense (de Candolle) Desvaux
Sedum anglicum Hudson 1778
Sedum annuum Linné 1753
Sedum anopetalum de Candolle 1808
Sedum atratum Linné 1763
Sedum x brevieri Chassagne 1956
Sedum brevifolium de Candolle 1808
Sedum caducum R.T. Clausen 1950
Sedum caeruleum Linné 1771
Sedum caespitosum (Cavanilles) de Candolle 1828
Sedum candollei Raymond-Hamet 1929
Sedum cepaea Linné
Sedum confusum Hemsley 1878
Sedum dasyphyllum Linné 1753
Sedum dasyphyllum v. glanduliferum (Gussone) Moris 1840
Sedum dendroideum de Candolle 1828
Sedum forsterianum Smith 1808
Sedum fragrans t Hart 1983
Sedum hirsutum Allioni
Sedum litoreum Gussone 1826
Sedum x luteolum Chaboisseau 1863
Sedum mexicanum Britton 1899
Sedum monregalense Balbis 1804
Sedum montanum ssp. montanum Perrier & Songeon 1864
Sedum multiceps Cosson & Durieu 1862
Sedum nevadense Cosson 1852
Sedum nussbaumerianum Bitter 1923
Sedum pachyphyllum Rose 1911
Sedum palmeri S.Watson
Sedum rubens Linné 1753
Sedum rubrotinctum R.T.Clausen
Sedum rupestre Linné 1753
Sedum sediforme (Jacquin) Pau 1909
Sedum sexangulare Linné
Sedum villosum Linné 1753