Pachypodium lealii Welwitsch 1869
Publication : Transactions of the Linnean Society of London 27(1): 43 (1869)
Son épiderme gris argenté ou brun est marqué de cicatrices transversales plus foncées.
Les branches, dressées à l'apex des tiges, peu ramifiées, étroites, portent sur de petites excroissances, 2 à 3 épines stipulaires rigides d'environ 3 cm. Les jeunes rameaux sont bruns ou rougeâtres et produisent un latex visqueux toxique.
Les feuilles peu nombreuses et rapidement caduques, en spirale clairsemée le long des branches ou le plus souvent regroupées à l'apex des jeunes rameaux, sessiles, obovales-oblongues ou oblongues-lancéolées, de 2,5 à 8 (10) cm sur 1,2 à 4 cm, à l'apex obtus parfois mucroné et marges légèrement ondulées, sont d'un vert foncé brillant, finement tomenteuses et nettement marquées d'une nervure médiane.
L'inflorescence en cymes terminales, formant des grappes de 15-18 cm de diamètre, apparait en hiver dans l'habitat, à la chute des feuilles durant la saison sèche.
Les fleurs de 6 cm de diamètre, au tube urcéolé violet, ont des pétales blancs au revers rouge-pourpre, des marges ondulées et de forts pédicelles.
Les fruits sont des follicules doubles fusiformes d'environ 10 cm de long. Ils contiennent des graines munies d'une aigrette qui seront dispersées par le vent.
Elle nécessite un substrat drainant de préférence acide, une luminosité maximale et des arrosages prudents de l'apparition à la chute des feuilles.
Elle supporte dans son habitat des minimales négatives mais avec des remontées très importantes en journée et une luminosité intense. En culture, il est préférable de la maintenir hors-gel, voire à une température d'environ 10°C.
La multiplication se fait par semis de graines fraiches ou bouturage au début de la période de croissance, en traitant éventuellement avec un fongicide.
- lealii : en hommage au cartographe portugais Fernando da Costa Leal (1846-1910) qui remarqua l'arbre lors d'une exploration au sud de l'Angola.
le climat y est marqué par de fortes amplitudes jour/nuit en hiver.
Fiche créée le 26/04/2020.
Description
Pachypodium lealii est l'une des plus grandes espèces de Pachypodium arbustifs, mesurant de 3 à 6 (8) mètres de haut, au pied parfois ramifié et dont la tige principale de 40 cm ou plus de diamètre, rétrécie à la pointe, donne à la plante sa forme caractéristique de bouteille.Son épiderme gris argenté ou brun est marqué de cicatrices transversales plus foncées.
Les branches, dressées à l'apex des tiges, peu ramifiées, étroites, portent sur de petites excroissances, 2 à 3 épines stipulaires rigides d'environ 3 cm. Les jeunes rameaux sont bruns ou rougeâtres et produisent un latex visqueux toxique.
Les feuilles peu nombreuses et rapidement caduques, en spirale clairsemée le long des branches ou le plus souvent regroupées à l'apex des jeunes rameaux, sessiles, obovales-oblongues ou oblongues-lancéolées, de 2,5 à 8 (10) cm sur 1,2 à 4 cm, à l'apex obtus parfois mucroné et marges légèrement ondulées, sont d'un vert foncé brillant, finement tomenteuses et nettement marquées d'une nervure médiane.
L'inflorescence en cymes terminales, formant des grappes de 15-18 cm de diamètre, apparait en hiver dans l'habitat, à la chute des feuilles durant la saison sèche.
Les fleurs de 6 cm de diamètre, au tube urcéolé violet, ont des pétales blancs au revers rouge-pourpre, des marges ondulées et de forts pédicelles.
Les fruits sont des follicules doubles fusiformes d'environ 10 cm de long. Ils contiennent des graines munies d'une aigrette qui seront dispersées par le vent.
Culture
Cette espèce de croissance très lente est considérée comme délicate en raison de la sensibilité de ses racines à l'humidité. Pour cette raison, elle est parfois greffée sur Pachypodium lamerei.Elle nécessite un substrat drainant de préférence acide, une luminosité maximale et des arrosages prudents de l'apparition à la chute des feuilles.
Elle supporte dans son habitat des minimales négatives mais avec des remontées très importantes en journée et une luminosité intense. En culture, il est préférable de la maintenir hors-gel, voire à une température d'environ 10°C.
La multiplication se fait par semis de graines fraiches ou bouturage au début de la période de croissance, en traitant éventuellement avec un fongicide.
Étymologie
- Pachypodium : du grec pakhus, épais et podos, pied.- lealii : en hommage au cartographe portugais Fernando da Costa Leal (1846-1910) qui remarqua l'arbre lors d'une exploration au sud de l'Angola.
Habitat
Ce Pachypodium pousse au sud-ouest de l'Afrique, notamment au nord-ouest de la Namibie et du Botswana ainsi qu'au sud-ouest de l'Angola, sur rochers de basalte, parmi les broussailles de forêts xérophytes dans des zones semi-désertiques, de 1000 à 1600 mètres d'altitude.le climat y est marqué par de fortes amplitudes jour/nuit en hiver.
Anecdotes
La sève toxique des jeunes rameaux est utilisée par les autochtones pour empoisonner la pointe de leurs flèches de chasse.Exposition
Vive (luminosité maxi, plein soleil accepté)Température mini
5°CArrosages
Hiver : aucun. Été : moyen.Substrat
Standard (3 tiers)Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour cette espèce dans :- la base de Ralph Martin : Pachypodium lealii
- la base de Christophe Ludwig : Pachypodium lealii
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
pincettes (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 26/04/2020.
Fiches de botanistes :
Welwitsch, Friedrich
Fiche du genre :
Pachypodium (J.Lindley)
Synonymes :
- Pachypodium giganteum Engler 1894
Espèces du même genre :
Pachypodium ambongense Poisson 1924
Pachypodium bispinosum (L.f.) A.DC 1844
Pachypodium brevicaule Baker 1886
Pachypodium decaryi Poisson 1916
Pachypodium densiflorum Baker 1887
Pachypodium geayi Costantin & Bois 1907
Pachypodium lealii Welwitsch 1869
Pachypodium namaquanum (Wyley ex Harvey) Welwitsch 1869
Pachypodium rosulatum Baker 1882
Pachypodium rosulatum ssp. gracilius (H.Perrier) Lüthy 1934
Pachypodium saundersii N.E.Brown 1892
Pachypodium succulentum (Jacquin) Sweet 1830