Ficus petiolaris Kunth 1817
Publication : Nova Genera et Species Plantarum 2: 49 (1817)
La tige, renflée en un joli caudex ovoïde ou pseudo-globulaire, à l'écorce généralement écailleuse blanchâtre, grisâtre ou jaunâtre, s'allonge avec l'âge pour former un tronc élancé. Des racines aériennes peuvent fusionner jusqu'à produire de larges contreforts chez de vieux spécimens et/ou serpenter au sol en épousant le relief, aidant au maintien et au soutien de la plante.
Les branches portent des stipules caduques, fines, papyracées et brunes, de 1,5 à 3 cm. Les feuilles, dont le pétiole peut mesurer jusqu'à 13 cm, disposées à l'apex, alternes, d'un vert foncé, cordées ou ovales, de 4-15 cm de long pour 3-13 cm de large, ont des nervures marquées, vert clair ou roses.
L'inflorescence est un sycone, c'est à dire un réceptacle creux ovoïde ou globulaire presque totalement refermé, protégeant les anthères chez les plantes mâles et l'ovaire chez les plantes femelles. Ils sont disposés par paire et donneront après fécondation chez ces dernières, de très petites figues, "faux fruits" charnus non comestibles, de 1-1,5 cm de diamètre, ocres ou rouges à maturité et contenant de nombreux akènes.
Les feuilles, jeunes rameaux et sycones sont finement pubescents chez l'espèce type.
Sous nos climats, en France métropolitaine, la culture dépendra des possibilités de chacun.
- En pleine terre, sous serre, la plante peut atteindre plusieurs mètres de haut.
- En pot, elle n'atteint jamais de grandes proportions et 3 solutions sont possibles :
Soit la conduire en bonsaï.
Soit la cultiver comme une tropicale, en la maintenant au chaud et en l'arrosant toute l'année, avec l'appoint d'une lampe horticole l'hiver afin d'augmenter l'apport de lumière si besoin. Dans ce cas, il faut offrir à la plante, un pot assez large et profond pour favoriser sa croissance et un substrat entièrement minéral pour éviter les risques de pourriture.
Soit la maintenir au frais l'hiver en stoppant les arrosages à la chute des feuilles. Avec cette dernière méthode, la croissance est extrêmement lente mais peut satisfaire le collectionneur souffrant d'un manque cruel de place !
La multiplication peut se faire par bouturage des branches ou par semis.
A noter que même si les plantes femelles fructifient en culture, elles ne pourront pas donner de graines hors de leur habitat, faute de pollinisateur approprié.
- petiolaris : pétiolé, par allusion à la longueur du pétiole (jusqu'à 13 cm chez la forme type)
On le trouve de 550 à 1200 mètres d'altitude, sur sol rocheux, en milieu aride mais près de cours d'eau qui lui dispensent un peu de fraicheur ou en forêts décidues, parmi les épineux, les chênes et les pins.
Les étés y sont très chauds, les hivers doux et secs sont frais en altitude.
La variabilité de l'espèce (hauteur de la tige, taille du limbe, longueur des pétioles, couleur de l'épiderme, des nervures des feuilles et des fruits mûrs, pubescence...), a engendré la description de différents taxons (cf. liste des synonymes), aujourd'hui considérés comme de simples formes locales par la plupart des botanistes (voir notamment Sytstematic Botany 36 (1): 80-87, 2011)
Fiche créée le 19/05/2020, mise à jour le 29/05/2020.
Description
Ficus petiolaris est une espèce arbustive monoïque au houppier arrondi, dont la taille maximale atteint selon les formes de 6 à 20 mètres, voire 30 mètres de haut chez certains sujets.La tige, renflée en un joli caudex ovoïde ou pseudo-globulaire, à l'écorce généralement écailleuse blanchâtre, grisâtre ou jaunâtre, s'allonge avec l'âge pour former un tronc élancé. Des racines aériennes peuvent fusionner jusqu'à produire de larges contreforts chez de vieux spécimens et/ou serpenter au sol en épousant le relief, aidant au maintien et au soutien de la plante.
Les branches portent des stipules caduques, fines, papyracées et brunes, de 1,5 à 3 cm. Les feuilles, dont le pétiole peut mesurer jusqu'à 13 cm, disposées à l'apex, alternes, d'un vert foncé, cordées ou ovales, de 4-15 cm de long pour 3-13 cm de large, ont des nervures marquées, vert clair ou roses.
L'inflorescence est un sycone, c'est à dire un réceptacle creux ovoïde ou globulaire presque totalement refermé, protégeant les anthères chez les plantes mâles et l'ovaire chez les plantes femelles. Ils sont disposés par paire et donneront après fécondation chez ces dernières, de très petites figues, "faux fruits" charnus non comestibles, de 1-1,5 cm de diamètre, ocres ou rouges à maturité et contenant de nombreux akènes.
Les feuilles, jeunes rameaux et sycones sont finement pubescents chez l'espèce type.
Culture
Cette espèce nécessite un substrat très drainant, une luminosité maximale, des arrosages généreux du printemps à l'automne.Sous nos climats, en France métropolitaine, la culture dépendra des possibilités de chacun.
- En pleine terre, sous serre, la plante peut atteindre plusieurs mètres de haut.
- En pot, elle n'atteint jamais de grandes proportions et 3 solutions sont possibles :
Soit la conduire en bonsaï.
Soit la cultiver comme une tropicale, en la maintenant au chaud et en l'arrosant toute l'année, avec l'appoint d'une lampe horticole l'hiver afin d'augmenter l'apport de lumière si besoin. Dans ce cas, il faut offrir à la plante, un pot assez large et profond pour favoriser sa croissance et un substrat entièrement minéral pour éviter les risques de pourriture.
Soit la maintenir au frais l'hiver en stoppant les arrosages à la chute des feuilles. Avec cette dernière méthode, la croissance est extrêmement lente mais peut satisfaire le collectionneur souffrant d'un manque cruel de place !
La multiplication peut se faire par bouturage des branches ou par semis.
A noter que même si les plantes femelles fructifient en culture, elles ne pourront pas donner de graines hors de leur habitat, faute de pollinisateur approprié.
Étymologie
- Ficus : du latin, qui désignait le figuier commun.- petiolaris : pétiolé, par allusion à la longueur du pétiole (jusqu'à 13 cm chez la forme type)
Habitat
Ce Ficus pousse sur le continent mexicain, de Sonora à Oaxaca et sur la péninsule de Basse Californie.On le trouve de 550 à 1200 mètres d'altitude, sur sol rocheux, en milieu aride mais près de cours d'eau qui lui dispensent un peu de fraicheur ou en forêts décidues, parmi les épineux, les chênes et les pins.
Les étés y sont très chauds, les hivers doux et secs sont frais en altitude.
Anecdotes
Le latex et l'écorce macérée sont utilisés en médecine traditionnelle pour traiter divers maux.La variabilité de l'espèce (hauteur de la tige, taille du limbe, longueur des pétioles, couleur de l'épiderme, des nervures des feuilles et des fruits mûrs, pubescence...), a engendré la description de différents taxons (cf. liste des synonymes), aujourd'hui considérés comme de simples formes locales par la plupart des botanistes (voir notamment Sytstematic Botany 36 (1): 80-87, 2011)
Exposition
Vive (luminosité maxi, plein soleil accepté)Température mini
5°CArrosages
Été : généreux.Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour cette espèce dans :- la base de Ralph Martin : Ficus petiolaris
- la base de Christophe Ludwig : Ficus petiolaris
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
pincettes (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 19/05/2020, mise à jour le 29/05/2020.
Fiches de botanistes :
Kunth, Carl Sigismund
Fiche du genre :
Aucune.
Synonymes :
- Ficus brandegeei Standley 1917
- Ficus jaliscana S.Watson 1891
- Ficus palmeri S.Watson 1889
- Ficus petiolaris ssp. palmeri (S.Watson) Felger 1970
- Ficus petiolaris ssp. jaliscana (S.Watson) Carvajal 2000
- Ficus petiolaris ssp. brandegeei (Standley) Felger 1970
Espèces du même genre :
Ficus petiolaris Kunth 1817