Plectranthus ernstii Codd 1982
Publication : in Flowering Plants of Africa 47(1–2), t. 1855 (1982).
Plante vivace de jusqu'à 25cm de haut à tiges érigées à retombantes, brun strié, articulées, d'abord quadrangulaires puis à section cylindrique en s'épaississant fortement à la base jusqu'à 5cm de diamètre. Racines légèrement succulentes.
Feuilles succulentes vertes plus ou moins teintées de pourpre, simples, à limbe ové à deltoïde de 1,2-3cm de long sur 1-2,5cm de large, à extrémité aiguë à obtuse et base obtuse à tronquée, au bord denté avec 3-5 paires de dents, pétiolées et sans stipules, glabres à pubescentes, mais au verso couvert de petites glandes aromatiques proéminentes.
Floraison plutôt estivale mais pouvant se poursuivre sporadiquement tout au long de l'année. Inflorescence terminale en racème de 5-17cm de long, souvent porteuse de 2 branches latérales, formée de verticilles de 2-6 fleurs espacés de 5-12mm. Fleurs hermaphrodites et zygomorphes blanches à mauve pâle, striées de foncé, à corolle de 12mm de long, avec un tube de 8mm de long renflé à la base et se resserrant progressivement en allant vers la gorge. Calice persistant de 3mm de long s'allongeant jusqu'à 6mm de long après floraison, aux lobes obtus. Pédicelle de 4-5mm de long.
Fruit à 4 nucules brun clair de 2mm.
Ernst van Jaarsveld (2006) recense 4 formes différentes:
'Oribi' est la forme type communément cultivée en bonsaï, à feuilles vert clair et fleurs mauve pâle originaire des gorges de l'Oribi.
'Msikaba' à tiges plus allongées, se cassant facilement aux articulations, et feuilles très succulentes, originaire du fleuve Msikaba.
'Forster's Foley' à feuilles vert foncé et fleurs mauve foncé originaire des berges de la rivière Mtamvuna, sur la propriété de la ferme de Forster's Foley.
'Sikuba', un cultivar à tiges flasques et allongées et partie supérieure de la fleur striée verticalement de violet foncé.
Type: E.J. van Jaarsveld 2196, Afrique du Sud, Kwazulu-Natal, Oribi Gorge, déposé au Pretoria National Herbarium (PRE: holotype), et au Compton Herbarium des National Botanic Gardens of South Africa de Kirstenbosch, à Capetown (NBG: isotype).
Reproduction par semis ou bouturage de tiges. Les tiges, brisées au niveau d'une articulation, racinent très bien, et s'épaississent rapidement à la base formant à nouveau un petit caudex. Il est d'ailleurs recommandé de renouveler au bout de quelques années cette plante par bouturage car l'épaississement des tiges fini par transformer la forme générale de mini-baobab en ensemble plus ou moins informe d'articles épais.
Se reporter à la fiche de genre pour plus de détails.
ernstii: en l'honneur de son découvreur, le botaniste sud-africain Ernst Jacobus van Jaarsveld (1953- ).
E.J. van Jaarsveld in U. Eggli, Illustrated Handbook of Succulent Plants, Dicotyledones 295, Illust. XLVIII h (2002).
Fiche créée le 21/09/2008.
Description
Une espèce à tiges succulentes renflées à la base comme un caudex. De découverte relativement récente (1977), cette espèce a été rapidement introduite en culture et est maintenant très répandue à la fois pour son aspect de bonsaï et en raison de sa facilité de culture et de multiplication.Plante vivace de jusqu'à 25cm de haut à tiges érigées à retombantes, brun strié, articulées, d'abord quadrangulaires puis à section cylindrique en s'épaississant fortement à la base jusqu'à 5cm de diamètre. Racines légèrement succulentes.
Feuilles succulentes vertes plus ou moins teintées de pourpre, simples, à limbe ové à deltoïde de 1,2-3cm de long sur 1-2,5cm de large, à extrémité aiguë à obtuse et base obtuse à tronquée, au bord denté avec 3-5 paires de dents, pétiolées et sans stipules, glabres à pubescentes, mais au verso couvert de petites glandes aromatiques proéminentes.
Floraison plutôt estivale mais pouvant se poursuivre sporadiquement tout au long de l'année. Inflorescence terminale en racème de 5-17cm de long, souvent porteuse de 2 branches latérales, formée de verticilles de 2-6 fleurs espacés de 5-12mm. Fleurs hermaphrodites et zygomorphes blanches à mauve pâle, striées de foncé, à corolle de 12mm de long, avec un tube de 8mm de long renflé à la base et se resserrant progressivement en allant vers la gorge. Calice persistant de 3mm de long s'allongeant jusqu'à 6mm de long après floraison, aux lobes obtus. Pédicelle de 4-5mm de long.
Fruit à 4 nucules brun clair de 2mm.
Ernst van Jaarsveld (2006) recense 4 formes différentes:
'Oribi' est la forme type communément cultivée en bonsaï, à feuilles vert clair et fleurs mauve pâle originaire des gorges de l'Oribi.
'Msikaba' à tiges plus allongées, se cassant facilement aux articulations, et feuilles très succulentes, originaire du fleuve Msikaba.
'Forster's Foley' à feuilles vert foncé et fleurs mauve foncé originaire des berges de la rivière Mtamvuna, sur la propriété de la ferme de Forster's Foley.
'Sikuba', un cultivar à tiges flasques et allongées et partie supérieure de la fleur striée verticalement de violet foncé.
Type: E.J. van Jaarsveld 2196, Afrique du Sud, Kwazulu-Natal, Oribi Gorge, déposé au Pretoria National Herbarium (PRE: holotype), et au Compton Herbarium des National Botanic Gardens of South Africa de Kirstenbosch, à Capetown (NBG: isotype).
Culture
Bien que succulent, ce Plectranthus est de culture très facile, tolérant bien les erreurs de culture. Dans la nature, cette plante pousse sur des rochers non calcaires dans une région à pluie d'été (800-1500mm par an), et ne subit pas de gelées, même occasionnelles et de faible durée. Le substrat 3 tiers sera donc bien drainé et non calcaire, et l'exposition très lumineuse voire ensoleillée. Le cycle de croissance sera estival avec des arrosages réguliers en été pour une température comprise entre 15 et 28°C et une période de repos hivernal au sec pendant laquelle la température peut descendre sans problèmes à 5°C. Si la température est plus élevée, des arrosages très légers peuvent être pratiqués en hiver. Le pincement des tiges est recommandé pour garder à ce petit bonsaï sa forme compacte.Reproduction par semis ou bouturage de tiges. Les tiges, brisées au niveau d'une articulation, racinent très bien, et s'épaississent rapidement à la base formant à nouveau un petit caudex. Il est d'ailleurs recommandé de renouveler au bout de quelques années cette plante par bouturage car l'épaississement des tiges fini par transformer la forme générale de mini-baobab en ensemble plus ou moins informe d'articles épais.
Se reporter à la fiche de genre pour plus de détails.
Étymologie
Plectranthus: du grec plektron, éperon, ergot, et anthos, fleur, en référence aux fleurs à éperon de l'espèce-type.ernstii: en l'honneur de son découvreur, le botaniste sud-africain Ernst Jacobus van Jaarsveld (1953- ).
Habitat
Afrique du Sud, du nord de l'Eastern Cape (fleuve Msikaba) au sud du Kwazulu-Natal (gorges de l'Oribi), sur falaises de grès quartziques plus ou moins exposées au soleil, avec Aeollanthus parvifolius, Adromischus cristatus v. zeyheri, Crassula perforata, Crassula perfoliata, Gasteria croucheri et plusieurs autres espèces de Plectranthus.Anecdotes
Nom vernaculaire: bonsaï mint (anglais).Exposition
Vive (luminosité maxi, plein soleil accepté)Température mini
5°CArrosages
Hiver : aucun. Été : moyen.Substrat
Standard (3 tiers)Dimensions maximales
Hauteur : 25 cm. Largeur : 40 cm.Couleur des fleurs
mauvePublications spécialisées
E.J. van Jaarsveld, The southern african Plectranthus and the art of turning shade to glade 90-91 (2006).E.J. van Jaarsveld in U. Eggli, Illustrated Handbook of Succulent Plants, Dicotyledones 295, Illust. XLVIII h (2002).
Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour cette espèce dans :- la base de Ralph Martin : Plectranthus ernstii
- la base de Christophe Ludwig : Plectranthus ernstii
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
philippe (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 21/09/2008.
Fiches de botanistes :
Aucune.
Fiche du genre :
Plectranthus (L'Héritier) 1788
Synonymes :
Aucune fiche.
Espèces du même genre :
Plectranthus ernstii Codd 1982