ETY Argentine 2016 : J17 San Juan - Uspallata

Bonjour à tous,

Pour cette nouvelle journée, peu de nouvelles espèces mais de belles aventures !
On a réussi à atteindre Uspallata en soirée comme prévu, mais pas du tout par le chemin prévu...

Le but était de partir de San Juan et de descendre de quelques kilomètres le long de la ruta 40 en direction de Mendoza, avant de bifurquer vers l'Ouest sur la ruta 153 afin d'arriver à Uspallata par le Nord, et surtout en passant par une zone où on peut voir des Austrocactus ferrari ! L'espèce la plus septentrionale si je ne me trompe pas.

Alain nous avait prévenu que la ruta 153 pouvait être coupée par deux lits de rivière impossible à traverser si il a beaucoup plut les jours précédents. Comme il y avait eu de grosses pluies une ou deux semaines avant, on y est allés avec un peu d'appréhension, mais on a réussi à avancer sans mal jusqu'à faire un premier arrêt où on trouve des espèces que l'on commence à bien connaitre.

Echinopsis leucantha :




Avec ici aussi une plante bicéphale :




Une photo de groupe avec Trichocereus candicans, Trichocereus strigosus et Denmoza rhodacantha :




Un beau Denmoza rhodacantha en fruits (ETY 106.03) :




Un Tephrocactus aoracanthus avec des épines assez plates :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

On aperçoit au loin des sommets enneigés :




Et très vite on commence les premiers travaux de BTP - terrassage de la journée :





Les pluies récentes ont bien raviné la route par endroits, on voit de gros 4x4 passer sans problème mais pour nous ce n'est pas aussi facile, et on doit s'arrêter très régulièrement pour lisser un peu les angles des ornières ou les combler avec des pierres comme ci-dessus, en faisant bien attention de rouler au bon endroit !
Avec tous ces arrêts, on n'avance pas très vite, et on est pas au bout de nos surprises...


Sur l'arrêt suivant on retrouve des Opuntia sulphurea, en boutons :




Et en fleur :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Un Trichocereus candicans assez jeune :




Un petit Tunilla en fleur :




Et un tout jeune Echinopsis leucantha :




On arrive ensuite sur un nouvel obstacle, une rivière qui n'a pas l'air très profonde, mais on passe une petite demi-heure à patauger en sondant le fond non visible avec cette eau boueuse pour retirer les grosses pierres qui sont sur le chemin et combler les trous dans lesquels on pourrait bloquer une roue.




Un peu plus loin, encore une embuche : la piste passe dans le lit d'une large rivière à sec, qu'on doit remonter sur quelques centaines de mètres. Et rouler sur de petits gravillons bien ronds en montée, c'est compliqué !
J'ai calé plusieurs fois, et à chaque fois Eric et Yannick devaient descendre pour alléger la voiture, dégager les roues et pousser la voiture puis courir devant moi pour m'indiquer le chemin et éviter les zones à risque. Et on a été très heureux de retrouver la piste en terre, même s'il a fallu continuer à s'arrêter pour faire des travaux de terrassage !

On a alors vu d'imposants Lobivia formosa sur la pente bordant la piste :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Et là, c'est le drame ! Fini les ornières, la quasi totalité de la route a été emportée par les pluies, et il y a une différence de niveau de 80 cm entre la piste et le fond des larges trous :






Cette fois-ci impossible de remettre la route en état, et on étudie les options qui s'offrent à nous : rebrousser tout le chemin déjà fait (avec les différents obstacles à retraverser), ou bien redescendre de quelques centaines de mètres, et essayer de remonter le lit de la rivière qui semble servir de passage alternatif à la route car on y voit des traces de 4x4.
Mais vu nos précédentes expériences dans la rivière à sec, le fait que l'on était pas certains de retrouver une piste en "bon" état plus loin et qu'on avait perdu déjà pas mal de temps à tenter d'avancer sur cette route, on décide de rebrousser chemin, de rejoindre la ruta 40 et de descendre jusqu'à Mendoza pour remonter ensuite vers Uspallata par la route qui arrive par le Nord-Est.

Voici le chemin initial jusqu'au point où on a du faire demi-tour :




Et voici le chemin que l'on a finalement emprunté :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Une fois arrivé Mendoza atteint, on reprend une route vers le Nord et on fait enfin un nouvel arrêt pour voir ce qui pousse là.
On refera un arrêt proche le dernier jour avant de reprendre l'avion, car on est tout proche de l'aéroport.

Trichocereus strigosus :




Echinopsis leucantha avec beaucoup de fruits (ETY 109.05) :




Une petite inconnue :




Et une autre :




Et encore du Tephrocactus aoracanthus :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

On commence à grimper le long d'une chaine de montagnes qu'il faut traverser, et on fait un petit arrêt sur une pente abrupte avec une végétation différente de ce qu'on a vu jusqu'à maintenant :




Il y a quand même quelques cactus, avec de gros Lobivia formosa :




Et de petites crottes, avec du Tunilla :




Et nos premiers Maihueniopsis ovata :





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Super comme toujours
Je serai bien curieux de connaître le nom de la deuxième inconnue car j'en possède une assez semblable...

Vassya, 43 ( Haute-Loire )
[www.facebook.com]
Adhérent ARIDES 1010

On continue à grimper avec de nombreux lacets sur une route très étroite (j'en connais qui n'étaient pas rassurés !), et pour couronner le tout la nuit commence à tomber car avec toutes nos péripéties nous n’étions pas en avance.

On voit quelques guanacos :




Et également un.... oiseau, je ne peux pas faire mieux je n'y connais rien, mais si un ornithologue amateur passe par là il pourra surement m'éclairer




Et sur le dernier arrêt de la journée on voit de jolis Maihueniopsis glomerata :






On reprend la route car cette fois, la nuit est là.




On arrive à Uspallata à 21h passées, on trouve facilement un cabanas pour la nuit et un très bon resto avec de délicieuses grillades.
Avant de dormir j'ai ressenti un léger tremblement de terre, pas violent mais ça surprend !

Une belle journée sur la route, mais on verra beaucoup plus de plantes le lendemain

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Dès les premiers travaux BTP j'aurais préconisé le retour, car en général, ces choses là ne s'arrange pas !!


Dommage que vous ayez du faire la montée de Villavicencio si rapidement. C'est un joli coin.

On a l'impression que le plantes élevées aux feuilles duveteuses sont des bouillon-blancs, ou molènes ou Verbascum.... et on apprend que c'est une adventice en Argentine : [fr.wikipedia.org].

La première inconnue est peut être un jeune Verbascum, justement.

La 2me est une Portulacacée, soit Portulaca (pilosa ??) soit Grahamia.

alain - 91



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/08/17 20:17 par alain.

Hugh

On se promène de l'autre côté de la terre pour voir des choses différentes et l'on tombe sur du bouillon blanc ou cette plante à fleurs très connue chez nous dans les jardins et que j'ai d'ailleurs dans le mien !



En redescendant on est passé par un endroit où la roche avait des couleurs extraordinaires. Cela se voit bien moins que sur place car avec le soleil cela se transmet mal en photo, mais il y avait ici des bleus pâles et des violets clairs magnifiques



Les routes sont droites en plaine mais celle-ci avait la particularité d'être construite en ciment comme celles pendant et après la guerre chez nous. Les joints permettent de rouler en musique : bling bling... blig bling...bling bling...

par devant


ou par derrière, on n'en voit pas le bout !






Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/08/17 19:03 par ericdumans.

alain a écrit :
------------------
> Dommage que vous ayez du faire la montée de Villavicencio si rapidement. C'est un joli coin.

Oui, j'ai un Maihueniopsis glomerata de ce coin là donc j'aurais bien aimé en voir, mais c'est vrai qu'on était très en retard à ce moment-là


> La première inconnue est peut être un jeune Verbascum, justement.

Je me suis dit la même chose en sélectionnant les photos, je ne me souviens plus si on a vu de grandes plantes sur ce site.


ericdumans a écrit :
---------------------------
> En redescendant on est passé par un endroit où la roche avait des couleurs extraordinaires. Cela se voit bien moins que sur place car avec le soleil cela se transmet mal en photo, mais il y avait ici des bleus pâles et des violets clairs magnifiques

Connu là-bas sous le nom "las sietes colores" (les sept couleurs).
Mais c'est le lendemain matin qu'on a vu ça


> Les routes sont droites en plaine mais celle-ci avait la particularité d'être construite en ciment

Normal, c'était la route juste devant la cimenterie de Las Heras

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

pas de bol d'avoir eu ces grosses pluies qui ont bousillé la piste
çà a fait une mega étape
c'est le long de cetts très longue ligne droite bétonnée lors d'un arrêt que l'on avait vu Setiechinopsis mirabilis

richaud a écrit:
-------------------------------------------------------

> c'est le long de cette très longue ligne droite
> bétonnée lors d'un arrêt que l'on avait vu
> Setiechinopsis mirabilis

C'est pas que ce soit une plante extraordinaire, mais j'aurais bien aimé en voir au moins 1.

Assez bizarrement cette plante commune en collection et souvent dédaignée, est très difficile à voir dans l'habitat.
Parce que très rare ou très bien planquée ???

alain - 91

le setiechinopsis mirabilis cactus " mimétique " c'est comme les champignons :il faut trouver le premier
et après on en voit partout

Il y a de la valériane (ou approchant), c'est sympa

Hugh

> :il faut trouver le premier

Nous n'avons pas vu le premier, du coup nous n'avons pas vu les autres non plus...

ericdumans a écrit :
---------------------------
> Nous n'avons pas vu le premier, du coup nous n'avons pas vu les autres non plus...

Et pourtant on a bien cherché, on savait qu'on pouvait en trouver là.

Conclusion, les Blossfeldia et les Cumulopuntia subterranea sont bien plus faciles à trouver

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Thomas50 a écrit:
-------------------------------------------------------
> alain a écrit :
> ------------------
> > Dommage que vous ayez du faire la montée de
> Villavicencio si rapidement. C'est un joli coin.
>
> Oui, j'ai un Maihueniopsis glomerata de ce coin là
> donc j'aurais bien aimé en voir,

Bah... rien d'exceptionnel .....






alain - 91