Re-acclimatation au soleil

Bonjour à tous,
J'aimerais savoir s'il est judicieux ou pas de profiter des journées nuageuses pour réaclimater les plantes au printemps lorsqu'on ne dispose pas de zone permettant de les exposer au soleil rasant du matin et de la fin de l'après-midi.
Je soupçonne que les nuages ne fournissent pas une protection suffisante contre les rayons du soleil et que ce sont les ultraviolets qui brûlent les plantes qui ont passé l'hiver enfermées.
Qu'en pensez-vous ?

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/03/23 17:21 par Niceday.

Bonjour Céline,

Oui, tu as raison de profiter des nuages et éclaircies partielles pour ré-adapter tes plantes à lumière.

Il bien garder à l'esprit que malgré les nuages, l'ensoleillement reste très puissant et peu malgré tout brûler des plantes,...

... et qu'il risque encore de geler d'içi à la fin avril, et que tu pourrais perdre les bénéficed d'une acclimatation initiée plus tôt avec les chocs éventuels que pourraient subir les plantes en cas d'allées et venues entre ton intérieur et ta terrasse.

Tu restes la meilleure juge pour évaluer quoi faire!



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/03/23 21:00 par LaurentdeLyoncentre.

Bonjour.
Quelles plantes ?

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.

ici sur la cote les touristes prennent des coups de soleil même par temps nuageux donc attention car une brulure c'est définitif
investit plutôt dans un voile d'hivernage

Merci pour vos réponses messieurs.

Pour l'instant je n'ai déballé que des plantes non succulentes mais d'ici peu je devrais également découvrir les autres et je pense que la problématique est la même entre un echeveria et une cordyline.

J'ai effectivement installé un grand voile d'hivernage qui couvre tout le monde pour protéger toutes celles qui avaient hiverné à l'abri mais ce n'est pas forcément très facile de faire tenir quelque chose comme ça, il fait vite prise au vent donc je me demandais si je pouvais l'écarter quand il fait nuageux, mais en même temps comme dit Philippe Richaud, on peut prendre des méchants coups de soleil derrière les nuages parce que les UVB les traversent.

Tu as bien raison Laurent, on n'est pas à l'abri d'un vilain coup de froid comme l'année dernière et en même temps j'ai l'impression d'avoir attendu beaucoup trop longtemps pour libérer mon petit monde et que cela s'est ressenti sur la période de croissance de toutes les plantes.

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée

Céline,

Comme les brûlures dépendent de la durée d'exposition, je procéderais de manière très progressive, mais sans jamais revenir en arrière, sauf gel exceptionel.

Je procéderais à une ouverture partielle du voile, très petite et qui n'offre au maximum qu'une demi-heure d'exposition au soleil direct quotidienne, et j'ajouterais 5 à 10 minutes d'exposition tous les 2-3 jours.

Pourtant bien averti comme vous tous, j'arrive à me faire avoir par le soleil printanier au moment des redéploiements de collections ... La solution qui m'est apparue la meilleure (pour les cactées sensibles) est le grillage moustiquaire souple ou plus ou moins rigide, mis en place pendant environ une semaine.

Les canisses "bambous" ou "osier" dont certaines, assez serrées, ont l'avantage d'ouvrir à 10-15% seulement permettent des temps d'expositions successifs courts entre-coupés de périodes d'éclairage indirect "ombrées" 3 à 5 fois plus longues.

Investir dans deux séries, une aux lames plus serrées (15-20%) que l'autre (50%) permettrait d'organiser la transition.

Deux (petits?) problèmes: ce n'est pas donné, et il faut les stocker l'été.

J'aime bien la moustiquaire, éventuellement doublée dans un premier temps: fortement dispersive, beaucoup moins chère et facile à stocker!



Modifié 2 fois. Dernière modification le 18/03/23 08:52 par LaurentdeLyoncentre.

Je vais éviter d'acheter d'autres choses qu'il faut effectivement stocker pendant une grande partie de l'année parce que je ne vis que dans un deux pièces et que même bien repliés les voiles d'hivernage prennent pas mal de place.
Je vais procéder comme tu le proposes Laurent en le retirant pendant de courtes périodes de durée contrôlée.

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée