Là, ça va me demander moins de travail, puisque cette partie du voyage est déjà décrite.
Ici : [www.cactuspro.com]
A peu de chose près, c'est le même hôtel, même trajet, mêmes plantes.

On va donc plutôt insister sur les différences.

Au nord de Caldera, il y a la Quebrada El Leon (qui a donné son nom a un Copiapoa). Dans cette vallée, on trouve un Eriosyce.
Ritter, l'avait appelé Pyrrhocactus transiens. Le NCL lui préfère Eriosyce taltalensis ssp. pygmea (qualificatif légèrement usurpé)
en mai 2006, on l'avait trouvé en fleur (surement les premières de la saison) :


Cette année, on l'a trouvé en fruit (logique) :

Les petites fleurs blanches, c'est une Loasa.... cochonnerie !!! Les orties à coté, c'est un régal !!!

En 2006, il y avait de l'Echinopsis deserticola, mais on ne l'avait pas vraiment remarqué. Sans fleur et sans fruit, on le confond facilement avec un Eulychnia.
Mais cette fois, pas de doute, c'est lui :


Pour ce qui est des Copiapoa leonensis, en 2006, ils étaient (comme le reste) bien secs...


Cette année, il avaient une autre tête.


C'est un peu (beaucoup) hors sujet, mais reconnaissez vous la petite plante à fleur jaune sur le coté ?
Un indice, on trouve des plantes de ce genre dans notre pays.
Une meilleure photo là. (Jeff, on voit les fruit sur celle là)

L'arrêt suivant, on retrouve les mêmes Copiapoa calderana (ils n'ont pas beaucoup changé)
Juste pour rappel :



Et ici avec Copiapoa marginata :


Et les mêmes Eriosyce.
Eux par contre.....
En 2006 :


en 2011 :


Nous nous demandions quel nom lui donner en 2006, là on peut tenter un Eriosyce calderana avec beaucoup d'espoir de tomber juste.

Plus au nord, ils ont ces épines blanches caractéristiques. On trouve souvent cette forme en culture sous le nom de Neoporteria (ou Neochilenia) pulchella.




Autre Eriosyce, mais celui là nous ne l'avions pas vu en 2006, surement parce qu'il était enterré à cause de la sécheresse. On peut comprendre pourquoi. S'il n'y avait pas eu les boutons....

Eriosyce odieri ssp. krausii.
Là, en bouton.


Là, en fruit, mais pas mûrs.

La même après avoir un peu déblayé.


On trouve dans cette zone les premiers Deuterocohnia chrysantha, une broméliacée endémique de la côte chilienne.
On voit ici l'apparition d'une hampe florale. Plus au nord, on en trouvera en fleur. Et même quelques graines.




Et à la fin de la journée, nous avons retrouvé nos Eriosyce rodentiophila, mais rien de nouveau par rapport à 2006.
Ah si !
Les 2 jeunes.....




alain

Sympa de comparer les plantes desséchées de 2006 et les bien abreuvées de 2011!

belle bête sur la dernière photo!

flavien a écrit:
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> Sympa de comparer les plantes desséchées de 2006
> et les bien abreuvées de 2011!
>
> belle bête sur la dernière photo!


Tu parles de celle de droite
Fred

PS :merci Alain pour cette étude comparative très instructive et ces belles photos

C' est époustouflant la différence sec/bien abreuvé.
Encore merci pour ces très belles photos!

PASCAL

Citation
alain
C'est un peu (beaucoup) hors sujet, mais reconnaissez vous la petite plante à fleur jaune sur le coté ?

C'est marrant, je pensais justement poster pour te demander si vous aviez rencontré des violettes chiliennes dont certaines sont tout à fait étonnantes et succulentes ! Je vais d'ailleurs semer la semaine prochaine V. volcanica, V. atropurpurea, V. cotyledon et V. rosulata, sans me faire trop d'espoir pour autant, étant donnée la difficulté de culture de ces miniatures apparemment.

Pour la tienne, je dirais Viola polypoda.

Sylvain

voici une Viola à fleur violette (original!) de la zone de Cifuncho, presque bord de mer.

la forme est sympa, mais j'ai oublié de prendre la fleur en photo!!

Toujours aussi intérressant et instructif.
Merci pour ces belles photos et commentaires.

Christophe (81)

Peut-être Viola litoralis ?

Sylvain

Bravo Sylvain !

Viola polypoda qu'on a rencontré souvent. L'aire de répartition semble très grande.
Et du coté de Taltal, elle poussait en compagnie d'une autre : Viola taltalensis (je suppose).
Ici à Cifuncho (au sud de Taltal). Il y avait aussi Copiapoa rupestris et le petit Eriosyce géophyte E. ....... weisseri


Et ici à quelques kilomètres à l'est de Taltal avec Copiapoa cinerea et Eriosyce occulta.



Mais ce ne sont pas des succulentes. Ce sont des annuelles.
Plus exactement des pluriannuelles. Elles ne poussent que quand il a plu.

> pluriannuelles. Elles ne poussent que quand il a plu.

Bravo !

merci alain

j'ai grandement apprécié la comparaison entre 2006 et 2011, super
les viola sont sympas
bonne journée

janine35 (Bretagne)
membre Arides n°120

Beau documentaire, comparaison entre 2006 et 2011
très intéressante.
Belles photos et belles plantes
Merci beaucoup pour ce voyage.

Nicole -08 ARDENNES ARIDES N°549

meme arrosé les odieri restent enterrer ! a cultiver dans le substrat donc ! je tenterai l'expérience tient !

~ Maxime ~ Pas de calais ~ ARIDES n°371 ~ Semeurs de cactus ~

droftorces a écrit:
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> meme arrosé les odieri restent enterrer ! a
> cultiver dans le substrat donc ! je tenterai
> l'expérience tient !

Une plante vraiment surprenante. Le bouton comme le fruit semblent disproportionnés par rapport à la plante elle-même. C'est aussi le cas en culture ?

Jérôme (Nord-Isère) ~ ARIDES n°409

gasih a écrit:
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> Une plante vraiment surprenante. Le bouton comme
> le fruit semblent disproportionnés par rapport à
> la plante elle-même. C'est aussi le cas en culture
> ?

Assez oui :



mais c'est le cas de beaucoup d'Eriosyce, dont souvent les napina.

Fabrice (Paname)
Le Cactus Heuristique

Bonsoir,
tant pis je risque le HS mais Sylvain a parlé de certaines Viola succulentes, celles-ci en font-elles partie ?
J'aime bien voir les plantes comparses, c'est parfois surprenant, souvent trés esthétique, toujours intéressant, surtout pour des sédentaires comme moi ...
pepeluc

Très intéressant ! Le nombre de têtes de odieri enterrées est surprenant.

Lionel

pepeluc a écrit:
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> tant pis je risque le HS mais Sylvain a parlé de
> certaines Viola succulentes, celles-ci en
> font-elles partie ?

Relis mon message plus haut. Jusqu'au bout !

alain

Bonjour
Chouette, un bout de voyage en plus, avec ces parallèles fort intéressants entre les 2 passages.

Et puis, merci.
En regardant photos et commentaires, (aujourd'hui et précédemment), le temps, ici, m'a semblé moins maussade.

Bonnes fêtes de fin d'années à tous

Janine36 (Indre)
Arides 183

Super reportage merci
alexandre