Opuntia humifosa sauvage en France

Y en a t-il près de chez vous?

Dans ma region, les opuntias sont legions, le long des routes, dans les fossés et à l'entré de villas en deco, pas mal dans les jardins aussi.

Pour autant je n'ai pas encore trouvez d'humifosa, ou alors je ne l'ai pas reconnu ou , dans une propriété prives je n'ai pas pu en prendre.

Si vous en connaissez, sauvage dans le Var(ou voisin), dites moi ou. (j'en recherche un: voir "forum annonce")

Je m'interresse aussi à la naturalisation de cette plantes exeptionellement résistante.

Pouvez vous relater votre experience en la matière: ou l'avez vous rencontré, biotope, region, quantités, photo, bref tous ce qui permetrais de mieux connaitre son aire de repartition"sauvage" en france.(ou meme en europe).

Bonne journée.

Fred

Comme je t'ai répondu dans les PA, je vis dans les Ardennes et j'ai planté humifusa. Pour l'instant, ça tient. Ca tient au delà de -30 ces p'tites bêtes là, mais ça peut disparaître en cas d'invasion de hautes herbes (si si). Je n'en ai pas rencontré naturalisé dans le Var pour les fois où j'y suis allé

J'en ai vu un peu dans le secteur de Martigues Fosse-sur-mer dans la nature mais pas loin d'habitations en compagnie d'Opuntia stricta !

Il me semble avoir lu ici qu'il existait des stations naturalisées de cette plante dans la vallée du Rhône. Elle est naturalisée dans la Valais en Suisse.

Marc



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/12/12 11:35 par marc.

Merci de l'info.

J'ai lue aussi qu'elle serais naturalisé dans le valais et en vallée du rhone mais je n'ai pas encore trouver de photo ou de temoignage.

Avez vous des retourd d'experience pour cette plante dans vos region?

Des tentatives sont en cours dans les Ardennes...

fred

doref83 a écrit:
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> Avez vous des retourd d'experience pour cette
> plante dans vos region?

Cette plante s'adapte un peu n'importe où en France ... Elle ne craind pas l'humidité et supporte des températures négatives très basses (coté nouveau monde on en trouve jusqu'au Canada !). Seule chez nous la concurrence d'espèces locales, comme le dit Poggy, peut enrayer son adaptation.

> Des tentatives sont en cours dans les Ardennes ...

??? Dans un jardin j'imagine ? Cette espèce n'a pas sa place dans nos biotopes européens !

Marc



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/12/12 20:50 par marc.

Par contre, elle n'aime pas beaucoup la chaleur et la sécheresse en été.
De fait, on l'a trouve assez peu naturalisée sur le pourtour méditterranéen.... sauf lorqu'elle est arrosée.

Dans le Var, il faudrait la chercher dans les montagnes.

alain - 91

Dans les ardennes oui, c'est un jardin.

Il est vrai qu'il y a beacoup d'espèce invasive en france, mais certaine provoque moins/pas de degats.

J'ignorais la semssibilité a la chaleurs.

fred

Ce n'est probablement pas une espèce très invasive car elle est présente en France depuis longtemps et ne s'est pas étendue en dehors de stations certes relativement nombreuses , mais très restreintes . C'est surtout dans le centre de l'Auvergne ( Issoire ) , à basse altitude , et la moyenne vallée du Rhône ( Vienne ) , sur terrain acide et en talus - falaise exposé au sud qu'on la trouve , si l'on s'en réfère à quelques articles parus dans feu la revue "Succulentes" .

Eric

J'ai enfin trouver quelques liens interessant.

Tous dabord le valais:

[doc.rero.ch]

Puis
[www.fousdepalmiers.fr]

et dans le massif du pilat près de la ville fortifié de Malleval.

[www.fossilis.org]

Bonne soirée

fred

La présence d'O. humifusa en Valais est mentionnée dans Flora Helvetica, la référence en la matière.

D'après ce que je sais il y en aurait sur le flanc sud d'un colline dans la région de Sion mais je ne sais pas où exactement.

La région est connue pour avoir des précipitations annuelles de l'ordre de 500 mm et un ensoleillement très important.

Yannick (Fribourg/Suisse)

doref83 a écrit:
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> J'ai enfin trouver quelques liens interessant.

Merci. Le doc sur le Valais est interessant.

Marc

Salut,
Luc Bulot avait écrit une note dans un bulletin de botanique au sujet d'Opuntia humifusa et macrorhiza dans la haute-vallée de l'Allier.
[associationdigitalis.blogspot.fr]

Après lecture de ce document où l'auteur signale des confusions entre ces taxons assez proches, je pense que certaines localités mériteraient d'être revues.

Comme l'indique Alain, cette plante n'aime pas tellement la chaleur du pourtour méditerranéen. La Drôme et l'Ardèche (et peut-être la Haute-Loire?) semblent être les départements où ces plantes seraient les plus fréquentes. les stations sont situées dans le couloir rhôdanien ou à proximité. Côté Drôme, on arrive rapidement dans la plaine agricole, plus humide et plus froide. Côté Ardèche, quand on s'éloigne du couloir rhôdanien, on passe soit sur calcaire (ces plantes sont calcifuges) soit on monte rapidement en altitude.

J'en connais quelques-unes qui paraissent stables (Granges les Beaumont 26, Ponsas 26, etc...).

Plus au Nord, il en existe au moins 3 dans la Loire (Malleval, Lupé et...?), 1 dans l'Isère au Nord de Vienne (il en existait une autre sur "l'îlot granitique de Chamagnieu", est-ce encore le cas?).

Pour finir dans les environs de Lyon, où celle du secteur de Brignais dans la vallée du Garon a été revue vers 2008 et celle de Millery a disparu suite à l'embroussaillement (et peut-être le béton). Une nouvelle localité a été découverte cet automne vers Beaujeu, dans le Haut-Beaujolais. C'est la station la plus septentrionale à ma connaissance pour ce qui est de la France.
Cette localité est très réduite, une seule plante a été observée. La voilà en fruits :



Les localités du Rhône et de l'Isère sont potentiellement en sursis, soit par l'embroussaillement, soit par la culture de la vigne qui a repris du terrain ces dernières années.

Jeff

Super papier, merci Jeff.

Lionel

jeff a écrit:
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> Salut,
> Luc Bulot avait écrit une note dans un bulletin de
> botanique au sujet d'Opuntia humifusa et
> macrorhiza dans la haute-vallée de l'Allier.
> [associationdigitalis.blogspot.fr]
> el/Digitalis%20n%C2%B06%20%282007%29%20%3A%20somma
> ire

Merci pour le brief. Tu peux nous récupérer cet article ?

Marc



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/12/12 17:33 par marc.

Je l'ai et il est très intéressant.

Passez moi un mail privé et je vous en donne copie.

Cordialement.

Jean-Jacques HOUDRE
[gymnocalycium.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/12/12 12:13 par JJ42.

jeff a écrit:
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> Plus au Nord, il en existe au moins 3 dans la
> Loire (Malleval, Lupé et...?), 1 dans l'Isère au
> Nord de Vienne (il en existait une autre sur
> "l'îlot granitique de Chamagnieu", est-ce encore
> le cas?).

Je savais qu'il y avait une carrière désaffectée à Chamagnieu mais je ne savais pas que c'était une carrière de granite, je me demandais où est-ce que je pourrais en trouver du décomposé dans le coin, je tiens une piste.
"Le pointement cristallin de Chamagnieu dans l'Isère produit un granite assez typique, blanc, associé à un granite gneissique riche en mica noir et des cornes feldspathisées." source : [www.persee.fr];
Ce serait bon comme composant de substrat?

J'habite à côté, je n'ai jamais vu cette plante... Lors de prochaines balades j'y ferai plus attention. A priori plutôt sur un terrain en pente orienté sud, sans végétation ni hautes herbes qui leur feraient de l'ombre? L'"îlot granitique" n'est pas très grand, on devrait pouvoir les trouver s'il y en a...

Fran (Hérault)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/12/12 17:33 par frantxu.

> Ce serait bon comme composant de substrat ?

J'en ai déjà parlé plusieurs fois mais comme je ne sais plus où, je repépette...

L'arène granitique (granité décomposé pulvérulent) est bonne car si le quartz ne se dégrade quasiment pas sans action mécanique, le mica et le feldspath par contre se dégradent bien. C'est d'ailleurs leur dégradation qui permet la transformation en arène et l'assimilation de minéraux par les plantes.
Mais le stade ultime de la dégradation donne l'élément le plus fin : l'argile.
Il faut donc en tenir compte pour ne pas trop altérer le caractère drainant du substrat.
Si le granite est très altéré, donc assez argileux, il ne faut pas en mettre de trop, mais en mettre un peu est bien car il fournit des minéraux aux plantes (le sable et gravier de quartz n'apportent quasiment rien), S'il n'est pas trop altéré on peut l'utiliser pur. Certains le font avec bonheur pour des genres comme Eriosyce, Copiapoa...
Il faut donc que tu farfouilles un peu pour trouver le niveau d'altération qui va bien, en gros quand il se défait en blocs et que tu peux les écraser à la main. Là c'est tout bon car il commence à se dégrader mais n'est pas encore très argileux.

Le gneiss est aussi bon car l'est la même composition, la roche a juste été écrabouillée par la pression et s'est litée.

Quand tu cites un bouquin penses à préciser la page, cela évite de perdre du temps à trouver le passage...
C'est la page 200 pour ceux que cela intéresse.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/12/12 18:27 par ericdumans.

Merci pour ta réponse!
Désolé pour la source, j'y penserai dorénavant

Fran (Hérault)

De l'arène granitique à Chamagnieu ? Bon à savoir, c'est tout près de chez moi ça...

Jérôme (Nord-Isère) ~ ARIDES n°409

Bonjour,

Il paraît qu''il y en a sur une falaise à Champeix dans le Puy-de-Dôme, mais je n'y suis jamais allee. La source est fiable, puisque c'est Daniel Fèvre qui me l'avait dit.

A+

Malika (Puy-de-Dome)