Chili 2013 bis - jour 5

Bonsoir,

On continue avec le jour 5 qui nous mènera de Huasco à Vallenar.
Nous commençons une journée riche en Copiapoa dont certains vraiment emblématiques et spectaculaires.
Près de Carrizal Bajo le premier que nous voyons est Copiapoa echinata, plante formant des touffes assez petites mais très féroces.



Il poussait en compagnie de nombreus Eriosyces napina "Duripulpa".



Encore raté pour la floraison.



Christophe (81)

Après les hors d'oeuvre le menu de résistance : Copiapoa dealbata. Pas difficile à trouver bien sûr mais toujours aussi spectaculaire à voir ...... on ne s'en lasse pas.





Et parfois de belles cristations.



Christophe (81)

Une belle trouvaille un très vénérable Eriosyce jouant les alpinistes. Eriosyce villosa ou eriosyzoides atrispina ?



Autre espèce poussant ici : Copiapoa echinoides.



Floraison classique des copiapoa mais toujours appréciée.


Christophe (81)

A nouveau Copiapoa dealbata en pleine floraison.



Et ici 2 jeunes plantes ( oui en en trouve couramment ici) avec Copiapoa dealbata et Copiapoa echinoides. Rendez vous dans 100 ans pour voir le mélange des 2 .



Un curieux guettant les restes de nourriture :


Christophe (81)

Eriosyce eriosyzoides atrispina "Carrizalensis". Une jeune plante en bonne forme avec un nom à rallonge. Pas sûr que tout cela soit justifié.



Encore une forme d'Eriosyce napina, la ssp. llanensis.



Et voici une des nombreuses Cistanthes poussant sur les hauteurs. Malheureusement pas en fleurs.



Christophe (81)

Nous allons terminer par Eriosyce aerocarpa (ou E. napina ssp. aerocarpa) à Canto del Agua. Pas simple à trouver dans son habitat extrèmement sec et minéral. Cette plante se distingue facilement des autres par sa couverture d'épines plus ou moins dorées.



Et enfin, près du lieu lui ayant donné son nom Copiapoa algarrobensis. Cette espèce à été décrite récemment est son statut n'est pas encore bien connu et discuté. Est-ce une "vrai" espèce ou une simple forme ou sous espèce ? Difficile à dire car il faudrait plus d'exploration mais son épiderme très gris, sa taille assez petite et souvent solitaire semble mériter un statut particulier.





Voilà pour ce soir.
A +

Christophe (81)

Merci de nous faire voyager

Fabrice A.

bonjour,

merci pour ces découvertes
Eric 23

Bonjour Christophe
Toujours en pleine forme ces dealbata
Merci pour le reportage photographique :bientôt la video !!!!

Tout ça en un jour! Magnifique.
Aton

Superbe. On a failli faire les Algarroboensis. Et puis manque de temps. Pour la prochaine fois.
Philippe.

Excellents les Cop' ! J'espère y aller faire un tour un de ces quatre

Bonjour execellent travail , je me joint aux autres membres !
Merci pour ces superbes photos !
bernard68

Avec la pluie et le vent terribles qu'il y a ici, ça fait plaisir de voir de telles photos, merci

Toni
44, Loire-Atlantique

christophe a écrit:
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> Eriosyce eriosyzoides atrispina "Carrizalensis".
> Une jeune plante en bonne forme avec un nom à
> rallonge. Pas sûr que tout cela soit justifié.

Je pense qu'on peut aussi l'appeler E. confinis. C'est plus court et surement très proche de la vérité.

Dans les environs du Rio Huasco, on les appelle Eriosyce eriosyzoides. On ajoute atroviridis aux plantes poussant plutôt vers la côte, parce qu'elles sont souvent vert sombre voire rouge sombre..
Dans les environs du Rio Copiapo, on les appelle E. confinis.
Carrizal bajo est entre ces 2 Rios, plus proche du Rio Huasco.
On peut effectivement l'appeler Eriosyce eriosyzoides atroviridis "carrizalensis".

Dans la Sierra Pinuno, à 160 km au nord de Carrizal bajo ils ressemblent à ça.



Mais là on les appelle Eriosyce confinis.




> Copiapoa algarrobensis. Cette espèce à été décrite récemment est son statut n'est pas encore bien connu et discuté.
> Est-ce une "vrai" espèce ou une simple forme ou sous espèce ?

Kattermann, dans sa description (invalide), suggère qu'il s'agit d'une forme intermédiaire entre C. echinoides et C. megarhiza.
Je veux bien le croire... mais bon....

alain - 91

Bon, sur le terrain j'avais bien l'impression que confinis et eriosyzoides étaient la même chose, cela me conforte dans mon idée.
Philippe.