Collection Joël Lodé : il suffisait de demander !

Et pour en finir avec cette "maille nord", avec Polaskia chichipe, Mammillarias et Espostoas...



Demain, je vous emmène dans la maille des grands Aloes si ça vous dit : un petit avant-goût ici : Aloe sp Nakuru (Kenya), A. globuligemma etc.


au milieu, Aloe camperi (= eru), une merveille pour faire de grandes compositions. :



Bonne nuit !
Joël Lodé

"demain je vous emmène" ....

Oui !! Merci !!
Philippe

Phil95300 a écrit:
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> "demain je vous emmène" ....
>
> Oui !! Merci !!
> Philippe


+1 !

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bonjour à toutes et à tous,
bonjour Joel, j'ai retrouvé quelques photos de tes féros prises en septembre 2009






F.J. ALVAREZ
LYON

ah dis donc
ca fait 2 fois que je regarde le tout, ta collection est juste MAGNIFIQUE

Bonsoir, merci pour les commentaires !
Pour les Feros, je ne pensais pas aux gros, mais à la table des "moyens" et des petits dans la serre, où il y a nombre de taxons moins communs...

Bon, place aux Aloes : Aloe barberae, et juste derrière, Aloe kedongensis, plus sensible au froid, et donc s'abime plus en hiver que tout le reste des Aloes présents dans cette maille.




Trois Aloe sabaea difficiles comme tout à féconder, des graines pas tous les ans, et en bossant pour les polliniser ! le plus haut est un sp...




Aloe helenae, 3 plantes, la plus haute (pas sur la photo, on la devine juste, fait 3 mètres...).
Quelques Eriocephalas (ex Noto, ex Eriocactus, ex Parodia...) perdus, lenningausii et magnificus derrière... Plantes de 30 ans et plus...




Et en fleurs, c'est encore mieux !.....

Voici les mêmes, mais en fleurs : Aloe helenae dans toute sa gloire : il commence son inflorescence bien rouge, et termine en jaune.





Aloe porphyrostachys ssp. koenenii, ma découverte (polémique !) en 1985 en Jordanie, confirmé comme l'Aloe le plus nordique, tient sur le golf de Desert Springs, arrosé plus qu'il ne faudrait car au bord d'un tee, mais résistant aux faibles gelées : il possède à n'en pas douter un très bon antigel : son gel !... J'en amène à la ELK (et plein d'autres aussi !.. Bon, des plus petits quand même !




Et enfin le plus grand : le non moins polémique Aloe mutabilis, synonyme de Aloe arborescens, qui effectivement aurait dû s'appeler comme ça vu sa taille. Il y a confusion, mais ce n'est pas le thème de ce post.... Deux plantes extraordinaires.



Les plantes de ces photos sont parties en Grèce chez un collectionneur, car je dois déménager les lieux et il m'est difficile d'emporter avec moi (quel malheur :'() mes 17000 plantes dont certaines font plusieurs tonnes. Je voulais faire un jardin pour la ville où je suis, mais la crise en Espagne a eu raison de tout, et spécialement des projets culturels... Mais c'est une autre histoire...

Continuons sur cette visite avant l'arrivée du Grec...
PS: j'ai conservé des clones de toutes les plantes qu'il a embarquées...

...Et pour finir avant de passer à la maille suivante, une exception dans ce monde d'Aloes : Stenocereus (ex Machaerocereus, qui lui allait si bien !) eruca, tous dirigés vers la mer ! ça fait un peu cercueil, d'accord, mais c'est le plus facile pour les transporter lors d'un hipothétique mais nécessaire déménagement...




J'ai eu le plaisir d'une fleur que j'ai guettée durant plusieurs nuits (ayant comme à mon habitude loupé les précédentes ! )




Hélas, pas de formation de fruits, pas plus que sur le gummosus de mon dernier post sur ce sujet...

Si en plus, il faut deux fleurs en même temps de deux clones différents, là, on cherche la petite bête ! ..

JL

La dernière maille, la plus petite (sans compter celle de production) est un véritable fout...pardon, fouillis !

Elle protégée par une rangée de Yuccas dont nous avions aperçus une partie au début de ce post, et dont voici la face sud.




Les plantes qui gardent l'entrée sont des cactées, avec, par ordre d'entrée en scène : Trichocereus terscheckii, Stetsonia coryne, deux Oreocereus celsianus (les auteurs de mes graines !), et un Trichocereus terscheckii.




Comme c'est toujours mieux avec des fleurs...voici ces mêmes plantes et leurs générosités...



Bon, on y entre dans cette maille ?...

Petite maille : le fouillis à gauche.




le fouillis à droite...




Quelques Trichos péruviens et un Cereus qui n'a rien de péruvien, mais tout du monstrueux ..




JL

Et pour terminer avec la petite maille, un Agave sisalana qui se taille une belle part d'espace, au milieu de cierges très divers.




Opuntia galapageia qui se détache des autres groupes avec une hauteur qui fait celle de la maille !




Quelques plantes se font remarquer comm ce bon vieux Weberbauerocereus winterianus (ex johnsonii) et Opuntia pilifera dont la maman est sur le golf de Desert Springs (parenthèse du prochain post !)




...et aussi pour les fleurs qui suivent !

Pour l'Opuntia pilifera, voici la plante-mère en 2005, puis en 2011 (elle bien poussé depuis - sans pratiquement de substrat, ce sont des carcasses d'automobiles, ces faux rochers (voir le post sur Desert Springs) !!!)




Et Weberbauerocereus winterianus : enfin après quelques décennies.




Quant à mes Neobuxbaumia euphorbioides, pas vus sur les photos, mais présents juste après le Cereus hildmannianus monstruosus, voici ce que les fleurs donnent :



On en mangerait !

A demain !

Joël Lodé

PS: j'ai conservé des clones de toutes les plantes qu'il a embarquées...

Ah ouf !

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Pour terminer (je pars après-demain pour 15 jours entre la Belgique et l'Italie : conférences et présentation de Taxonomie des Cactaceae), la production de Mili (Kaktitos) avant le futur déménagement : elle reproduit sur la base de ma collection, de graines et de boutures selon les cas...
Une partie est sous maille, le reste est en serre plastique :


Crassulacées...




De tout un peu...


...

Et pour finir, les petits cactus de Kaktitos !
Envoi un peu perturbé, car ce sont les premières pluies orageuses de l'année, le désert en avait bien besoin, mais trop c'est trop : inondations et bien sûr coupures d'électricité à répétition. Et enfin, nous voilà !

Opuntias et apparentés & tropicales




et les travées classiques :




Voilà, j'espère que vous aurez bien profité de ce post un peu long ! Questions bienvenues,
Bonne soirée

Bonsoir Joël
je ne me suis pas lassé !

en page 1, dernière photo, parmi les Aloe, celui de gauche légèrement au milieu, est-ce bien Aloe peglerae ?
(AloeCollection JLP 1180153)

Michel
Aix les Bains - Savoie (73) - France

Bonsoir Michel,
oui, c'est Aloe peglerae, une petite merveille pas facile à cultiver ici, attaquée souvent par des aleurodes.

J'en avais planté une vingtaine à Desert Springs, aucune n'a résisté aux attaques. En une dizaine d'années, elles avaient disparu.
Aloe claviflora (à son côté sur la photo de ma collection que tu cites) tient un peu mieux le choc ; j'avais mis également des hybrides entre ces deux taxons, et ceux-là ont mieux résistés, et la plupart sont encore là, dans un environnement aride et sans système d'arrosage, selon la politique de notre équipe, les tees faisant plus ou moins le tiers en surface d'un golf conventionnel, pour limiter au minimum l'usage de l'eau.

Aloe peglerae




Aloe claviflora X peglerae




JL



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/09/15 21:11 par jllode.

Merci Joël
Bel exemplaire d'Aloe peglerae en exterieur. Il y en a un qui résiste !
Merci pour les autres photos d'Aloe hybrides en fleurs

Michel
Aix les Bains - Savoie (73) - France

Ca y est je défaille... !!

Très beau ton Green Joël ! Tu golfs ?

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Non Kriss,
je n'ai jamais joué au golf, bien que j'aurais pu sans problèmes et gratuitement.
Lorsque je faisais régulièrement le parcours, c'était pour observer la flore et la faune, c'était mon travail de naturaliste ! C'est encore ce que je fais avec les visiteurs occasionnels.

Ayant toujours de bonnes relations avec Desert Springs, nous pouvons faire la visite en buggy électrique et parcourir les quelques 6,5 km du golf pour découvrir ensemble les cactées et autres succulentes dans un environnement presque naturel !





Ceux qui l'ont visité repartent enchantés ! Il y a déjà eu plusieurs posts sur ce golf qui se démarque de tous les autres par sa gestion environnementale.

Joël Lodé