Fongicide

Bonsoir à tous !

Pour mes semis en sachet, je trempe mes pots remplis de substrat dans un fongicide systémique Previcur N de Bayer (1.5 ml/ litre).
C’est une « recette » que j’ai emprunté sur le Forum mais ou, je ne sais plus!

Ce produit est maintenant interdit à la vente.
Quel produit utilisez-vous ?

richard

richard21_Côte d'Or_ Serre 5°C_Rocaille bâchée l'Hiver_-12°C parfois
Membre Arides N°708

tu as Uhlig qui vend du chinosol en dragées
retiré en France

Bonsoir Richard.
Tu sèmes en sachets.
Si tu respectes une stérilisation du substrat à la chaleur, quelques précautions lors de la manipulation (dont eau oxygénée sur les graines), zips congélation qui sont stériles, pas d'ouverture intempestive toutes les demi-heures parce qu'on voit mal avec la buée accumulée, nul besoin d'utiliser un fongicide, surtout interdit en France ...
Phil

Possible de le trouver ici :
[www.realchemie.ch]

Bonsoir
Ok, je passe mon tour avec mes conseils à la con de précautions élémentaires qui chez moi marchent bien ...

Un peu de lecture sur les produits et conseils d'obtention illégaux des sus-cités plus haut , désormais interdits en France :

Previcur
[www.agrireseau.net]

Chinosol :
[www.pestgenie.co.nz]

Phil .....dodo....

Ca fait 18a que je fais des semis en sachets sans avoir jamais utilisé d'antifongique.
C'est le principe de base du sachet : être en milieu propre et ne pas avoir besoin d'ajouter de produits anti...

Non, Philippe ce ne sont pas des conseils à la con. Ce n'est que du bon sens.

alain - 91

Jamais utilisé un seul fongicide sur mes semis (à part de la bouillie bordelaise une seule fois sur mes plantules de Welwitschia, ce qui n'a rien changé du tout...) ; des fois, il y en a quelques-uns qui fondent (les plus faibles en général), et c'est extrêmement rare qu'une potée dégage complètement (j'ai dû avoir le coup deux/trois fois). Etant producteur, je sème d'assez grosses quantités, ce qui rend impossible l'utilisation du micro-ondes et des sachets (je sème en terrines) ; c'est tant pis si je perds dix plantes sur une centaine, mais c'est rare, et je me demande si je ne touche pas du bois...
Sinon, tu sèmes en ponce pure : plus de soucis



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/12/17 22:44 par Poggy.

Le problème, ce n'est pas d'utiliser des produits phytosanitaires, mais la manière de les utiliser.
L'autre dimanche, j'écoutais le jardinier en chef de Versailles qui expliquait très simplement les problèmes sanitaires que cela risquait de poser dans les potagers des particuliers ,l'arrêt complet de ce type de produit.
Pas réjouissant.

J'aurais plutôt tendance à dire que ce sont plutôt les professionnels que les particuliers qui trinquent dans ce cas de figure ; des méthodes alternatives existent pour ces derniers, applicables à de petites/moyennes surfaces, tandis que les grosses exploitations auront plus de mal ; d'autant plus que les particuliers ne sont pas formés à l'usage de ce genre de produits, avec toutes les conséquences que cela implique : traiter des semis dans un sachet/une serre, ce n'est pas balancer cinquante litres de produit(s) sur trois rangées de pousses de radis dans le jardin
Après, je considère que même au sein des milieux professionnels, le fait que tous ces trucs dégagent et cessent d'alimenter financièrement des multinationales qui en ont déjà bien assez n'est vraiment pas plus mal, pour nous comme pour l'environnement



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/12/17 00:53 par Poggy.

Bonsoir,
l'interdiction d'utilisation de certains produits phytosanitaires ne relève pas d'une foucade de ceux qui la prononcent, au vu de la pression qu'ils ont des firmes et des utilisateurs professionnels, syndicats, corporations, groupes d'intérêt.
Il leur serait plus loisible de faire le mort, de reconduire l'utilisation pour quelques années, le "il est urgent d'attendre" qu'on voit dans plein d'autres domaines. Notamment le débat en cours sur un herbicide.
J'utilise aussi des produits phytosanitaires - le moins possible - , mais je ne fais pas de provision en vue d'une éventuelle interdiction. Je finirai mon stock.
Je suis bien conscient que cela peut poser des problèmes.
Mais d'un autre côté, nous nous extasions sur les plantes en thème, mais nous en déplorons la disparition dans leur habitat sous les effets anthropiques (déforestation, dérèglement climatique, plastique dans les océans, perturbateurs "chimiques", traitements de cheval pour soigner une souris).
Quelques études récentes sur la présence de produits interdits d'usage, depuis maintenant des décennies dans notre alimentation ou les cours d'eau (en Europe notamment ), sur des concentrations de produits phyto phénoménaux dans le sol et dans les eaux, devraient nous alerter.
Si nous, rien que pour des plantes en thème nous ne sommes pas capables aussi de changer nos habitudes ou de réfléchir, c'est mal parti.
Ceci n'est pas une accusation contre le posteur initial ni contre d'autres contributeurs, mais réfléchissons à des moyens plus en adéquation.
(Ceci dit, j'y réfléchis et c'est cocasse, faire tourner un four quelques heures pour stériliser du substrat, est-ce bon aussi pour la planète ? )
La population de batraciens, qui eux payent un lourd tribut à nos rejets même dilués de produits "chimiques" vaut-elle la culture de trois plantes avec field number et l'utilisation de produits interdits (c'est délibérément provocateur et outrancier, j'assume) ?
Phil

Edit : en dehors des batraciens, faites une recherche dans un moteur avec les mots clés "insectes allemagne disparition"

Le problème est assez général, bien que ce soit pas si HS que ça je trouve :
C'est toujours la faute des autres :
- eutrophisation des eaux maritimes : les algues vertes sont la faute, selon les uns, des rejets de l'élevage intensif des porcs, de l'autre la faute des rejets des particuliers car les stations d'assainissement ne sont pas assez nombreuses.
- interdiction de la pêche du bar en Manche/Altantique (un sujet qui m'est cher) : selon les uns c'est la faute des professionnels qui ravagent les frayères, selon les autres c'est le prélèvement irresponsable des plaisanciers.
Il est facile d'opposer ceux qui en vivent de ceux dont c'est le loisir, pour en revenir au sujet en thème.
Le particulier va se procurer illégalement un produit interdit ou seulement autorisé aux professionnels, mais va-t-il pouvoir en gérer la dilution ?
Quand on voit des annonces sur du Confidor "vert" (plus sur le site) alors que c'est à utiliser à l'hectare et uniquement par des pros, non c'est pas gagné
Phil

Pareil que Phil. Merci .

Excuse-moi mais là on parle de traiter dans des sachets fermés dans un milieu fermé ou pour ma part de traitement en serre et en tablette ou bac étanche donc aucune pollution
il faut arrèter de culpabiliser tout le monde