Chili RCPC 2017 Caldera - Chaňaral - J.8

Ce huitième jour nous fait longer le bord de mer entre Caldera et Chaňaral, avec quelques excursions plus à l'intérieur des terres. Nous verrons essentiellement des Copiapoa et des Eriosyce, mais également, plus occasionnellement, encore des Euphorbia lactiflua, des Eulychnia, des Trichocereus et bien entendu des Cistanthes.

Le premier arrêt, dans une petite vallée au pied des montagnes, est l'occasion de voir des Eriosyce taltalensis ssp. pygmaea (Pyrrho. transiens), des Copiapoa leonensis et marginata, des Trichocereus deserticola, des Cumulopuntia et des Eulychnia.


Copiapoa leonensis


Copiapoa marginata qui se distingue du précédent par une spination plus forte et d'aspect plus radiale




Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/18 13:41 par alain.

Il y a également des Eriosyce taltalensis, censés être ici de la var. pygmaea. Mais si l'on peut considérer ainsi le premier, d'autres n'en ont pas l'air. Peut-être s'agit-il de taltalensis tout court, peut-être la description ne reflète pas l'ensemble de la population, ou bien il s'agit d'une espèce différente, je ne saurais le dire. Quoiqu'il en soit, il y a de la vieille grosse bête !





Déjà vue sur les sites précédents mais ici encore assez feuillue, Euphorbia lactiflua qui verdit un peu le paysage minéral.


Dont les cyathes sont assez grosses




Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/18 04:31 par ericdumans.

Perityle emoryi semble bien envahissante dans cette région-là.

L'entrée de la vallée est un lieu visité si l'on en juge par les inscriptions sur les rochers qui démontre s'il le fallait, que le tag n'est un phénomène qu'urbain, rien n'y échappe... Mais cela n'a pas l'air de gêner les Trichocereus deserticola, assez nombreux ici en compagnie des Euphorbia.


Sur le site suivant, nous voyons des Eriosyce et des Copiapoa calderana
Copiapoa calderana


Eriosyce calderana


Un peu plus loin des Eriosyce kraussii


Et de beaucoup plus facile à repérer Copiapoa marginata

ericdumans a écrit:
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> si l'on en juge par les inscriptions sur
> les rochers



Perityle emoryi reste quand même moins envahissante que l'espèce humaine...

Le lézard qui s'est vautré dans la sauce tomate doit nous poursuivre, nous le voyons encore ici.
Le plus curieux est qu'il prévoit où nous allons aller alors que nous-même ne le savons pas toujours !



L'arrêt suivant nous amène dans une zone sablocaillouteuse où croissent des Eriosyce krausii accompagnés de Copiapoa calderana


Quand nous somme ainsi groupés en regardant nos pieds, c'est qu'il y a de petits Eriosyce à trouver


On trouve en effet de petits Eriosyce kraussii, petits mais adultes, ce n'est pas bien gros. Si on ne les cherche pas, on ne les voit pas.

30 km plus au nord, nous nous arrêtons sur le flanc d'une vallée aux rochers granitiques alvéolaires


Un bel endroit pour observer les Eriosyce rodentiophila



Nous rejoignons ensuite le bord de mer pour observer d'autres Eriosyces rodentiophila accompagnés de Copiapoa cinerascens

Eriosyce rodentiophila


Un peu plus loin, toujours en bord de mer, poussent de belles touffes de Copiapoa cinerascens

Les Copiapoa cinerascens ne sont pas seuls, il y a également des Copiapoa serpentisulcata. La différence est surtout un épiderme plus vert pour ces derniers. Si la différence se fait assez facilement dans certains cas, comme ici où serpenticulata est au premier plan. Il est parfois assez difficile de déterminer s"il s'agit de l'une ou l'autre espèce.


Copiapoa serpentisulcata


Copiapoa serpentisulcata


On y trouve également d'énormes Eriosyce malleolata


Et certains sont en fleurs

Il y en a peu, mais quelques Eulychnia saint-pieana surveillent de haut tout ce petit monde.



Et l'on termine cette journée avec un bol d'air marin, un peu d'iode cela fait toujours du bien...



Et demain est un autre jour...

HUgh

> Perityle emoryi semble bien envahissante dans cette région-là.

Il y en avait pas mal ici oui, toutefois je n'ai pas le souvenir qu'il y en avait beaucoup ailleurs.
Mais il est vrai que l'on regarde plus les cactus que les fleurettes quand leurs fleurs n'attirent pas spécialement l'oeil...

Avez-vous vu de l'hybridation entre cinerascens et serpentisulcata, je crois que ça existe ?

Poggy a écrit:
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> Avez-vous vu de l'hybridation entre cinerascens et
> serpentisulcata, je crois que ça existe ?

Comme disait Eric, il y a sur ce site des plantes qu'on n'arrive pas à classer et qui sont intermédiaires.
Peut être des hybrides, oui.

alain - 91

Sympa les Eriosyce rodentiophila ! je savais pas qu'ils formaient un céphalium ?

et impressionnant les groupes de copiapoa

Magnifiques plantes in situ, mais on en prend l'habitude au fil des reportages.

Et ce bleu profond du ciel et de l'eau qui contraste tellement aux gris des cailloux.

Merci du partage

Hugh

> je savais pas qu'ils formaient un céphalium ?

Ce n'est pas un céphalium, simplement un apex pouvant être laineux, plus ou moins suivant les sujets

> Et ce bleu profond du ciel et de l'eau qui contraste tellement aux gris des cailloux.

C'est l'une des choses qui m'ont donné envie d'aller au Chili dès les photos du premier RCP !




Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/03/18 14:30 par ericdumans.

Salut

Merci à tous pour ces superbes reportages,j'en bave.
Vraiment extra ces paysages désertiques en bord de mer et de sacrées belles plantes.
On en redemande.....

A+

tonio

Encore quelques photos :

Les plantes du premier arrêt de la journée sont bien surveillées :






Il y a des cistanthes sympas, même si elles ne sont pas aussi belles que celles de la veille :




Deux beaux Copiapoa leonensis :




On visite ensuite un petit site touristique en bord de mer, avec un minéral très rare, du granit orbiculaire :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

On est surveillés par une tête connue, vous le reconnaissez ?




Sur l'arrêt suivant, les Copiapoa calderana sont très sympas :




Ce Cumulopuntia leucophaea est particulier, les articles font des chapelets, cela fait penser à certains Opuntia sulphurea d'Argentine :




Les Eriosyce krausii nous ont donné du fil à retordre, les plus faciles à distinguer sont ceux en bouton, mais même avec cette petite boule poilue dépassant du sol, on cherche un bon moment... Une fois qu'on a trouvé une plante, on met quelques pierres autour pour que les copains puissent la repérer facilement





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Un peu plus loin, Olivier cherche désespérément les Eriosyce rodentiophila, ils ne sont pas très nombreux ici...






Les Copiapoa calderana poussent dans du très très minéral :





Thomas
Serres dans le 50 et le 57