Chili RCPC 2017 Caldera - Chaňaral - J.8

On trouve quelques Nolana rupicola :




Et d'assez rares et bien cachés Eriosyce calderana, heureusement qu'Alain a l’œil !




Un peu plus loin, encore quelques Eriosyce rodentiophila en bord de mer :





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Encore une jolie Cistanthe :




Et sur le dernier site de la journée, les grosses touffes de Copiapoa cinerascens et serpentisulcata sont impressionantes :







Thomas
Serres dans le 50 et le 57

On a failli passer à côté des Eriosyce malleolata, heureusement Christophe les a repérés en nous attendant près de la voiture !





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Thomas,
L'Eriosyce malleolata est Eriosyce odieri ssp. malleolata v. weisseri ?

Superbe photo de champs de Copiapoa :



Les Eriosyce semblent être plus solitaires que les Copiapoa qui aiment la communauté ; une explication ?

Hugh

> Les Eriosyce semblent être plus solitaires que les Copiapoa qui aiment la communauté ; une explication ?

Il y en a sans doute autant, mais vu la taille on les voit moins et il est impossible d'en faire une vue d'ensemble comme avec les Copia beaucoup, beaucoup plus gros.

Ah zut, merci Thomas, j'avais oublié la roche orbiculaire, qui n'est d'ailleurs pas un granite mais une tonalite, une roche plutonique. Il y a un autre gisement de roche orbiculaire au Chili, un gabbro, à 540 km plus au nord. Ce n'est pas très fréquent en effet, il n'y a qu'un peu plus de 300 gisements de diverses roches orbiculaires à travers le monde.
Le gros avantage ici est que le polissage par la mer permet de bien voir sa structure.

Voilà une photo de détail.

Loïc a écrit :
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> L'Eriosyce malleolata est Eriosyce odieri ssp. malleolata v. weisseri ?

Alain confirmera, mais d'après ce qu'il a écrit dans la fiche d'Eriosyce odieri ssp. krausii (https://www.cactuspro.com/encyclo/Eriosyce/odieri/ssp_krausii), sur ce site là, situé au nord de Chañaral, le nom serait Eriosyce odieri ssp. malleolata, la variété weisseri poussant 100 km plus au nord

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Tout à fait.
A lire aussi : [www.cactuspro.com]

alain - 91

Ok
Désolé de cette erreur grossière

Oh, ce n'est pas une grossière erreur.
La taxonomie de ces plantes n'est pas simple, et il a encore sûrement quelques études à faire pour y voir plus clair.
C'est normal qu'on s'y perde.

alain - 91

Purée, vous êtes aller voir les fameux granit orbiculaire! il y en a pas des masses, même sur ce spot!

Haaa! l'Eriosyce calderana, tout petit, j'en avais pas vu beaucoup la dernière fois, avec ses aiguillons translucides, et courbés, il gagne à être connu.

Flavien

Thomas50 a écrit:
> On est surveillés par une tête connue, vous le
> reconnaissez ?

Acidenitrix !

Merci pour ce reportage

Yann (France, Clermont-Ferrand). Serre tenue hors-gel + pleine terre un peu abritée. -10°C tous les hivers.

A propos de Chañaral.

Cette ville est un port qui permet d'approvisionner de grosses mines et d'expédier leur production.
Il y a 3 ans, une grosse partie de la ville a été emportée par une coulée de boue venant des Andes. Il y a eu beaucoup de morts et on en voit encore les séquelles.


Ici on arrive à Chañaral en venant du nord. La route est en pente pendant des kilomètres et vient du désert. On voit déjà les nuages qui signalent qu'on s'approche de l'océan.



A la sortie de la ville, le panneau tant attendu.

Notez l'humour du 2me panneau derrière "prohibido bottar basura" (interdit de jeter des ordures) sachant que toute cette zone est constitué de déchets de mines accumulés pendant des dizaines d'années, suffisamment pour faire avancer la terre sur la mer de plusieurs centaines de mètres, sur plusieurs kilomètres de long et par endroit une hauteur de 15 mètres.




Une vue de l'entrée de la ville... et de son trafic routier.
Notez le camion à la citerne orange. ceux là, il vaut mieux les laisser passer.



Ces camions viennent faire le plein au port et vont livrer leur cargaison dans les mines.
Ils se ravitaillent dans ces citernes qui surplombent la route....et la mer .....


Peut être devinez vous l'inscription : "Evite contacto del acido con el agua".
Ne pas mettre en contact avec de l'eau.... ça tombe bien, ils vont traverser le désert.... En espérant qu'il n'y ait pas de fuite !!
Et ici, on vous dit de ne pas utiliser sans précautions de l'acide sulfurique pour traiter vos graines !!!


Le port de Chañaral, appelé Barquito. Eh oui, Copiapoa barquitensis se trouve sur les hauteurs des collines, pas facile d'accès.


alain - 91

Chañaral n'est pas attirante de ce point de vue.
Il ne faudrait pas être dans le coin en cas d'accident

Heureusement qu'il y a de beaux cactus pas loin pour compenser

Au sujet de la coulée de boue, tu avais il me semble joint une photo satellite très impressionnante du phénomène après coup

Merci Alain pour ces aspects que je ne connaissais pas

On en avait parlé là : [www.cactuspro.com]

alain - 91

Très jolies plantes aussi, et bien content également des photos du granite (tonalite) orbiculaire

*Le rocher m'évoque plutôt le profil d'un de nos anciens présidents, celui qu'on a eu pendant 14 ans...

alain a écrit :
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> A lire aussi : [www.cactuspro.com]

J'ai du mal à trouver des différences notables entre les différentes sous espèces d'E. odieri et ce qu'on a vu sous le nom d'E. esmeraldana... Est ce moi qui ai trop de tendances de lumper, ou d'autres de splitter ?


Guy J a écrit :
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> Le rocher m'évoque plutôt le profil d'un de nos anciens présidents, celui qu'on a eu pendant 14 ans...

Bingo, c'est bien ça Mais celui qu'on a eu pendant 12 ans plutôt...

Thomas50 a écrit:
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> J'ai du mal à trouver des différences notables
> entre les différentes sous espèces d'E. odieri et
> ce qu'on a vu sous le nom d'E. esmeraldana... Est
> ce moi qui ai trop de tendances de lumper, ou
> d'autres de splitter ?

En culture, on voit des différences.

Mais je suis d'accord, il faut avoir la foi !!

alain - 91

Vu de la fenêtre de l'hôtel Aqualuna.
On voit nettement ce qui a été reconstruit depuis 2015 et ce qui ne l'a pas été.


Encore une vue de la fenêtre, ce bâtiment qui n'a pas encore été dégagé de sa boue (ou démoli).



Bon, revenons à nos plantes :

L'Eriosyce calderana, bien planqué dans ses fissures. J'ai mis un moment à les trouver !!


En culture, il est un peu moins planqué !



Et puis, un oublié et pourtant une plante emblématique du nord du Chili : Deuterocohnia chrysantha.
J'ai été surpris, et attristé, de voir comment cette plante a régressé par rapport à nos précédents voyages.
Elle a visiblement très souffert de la sécheresse des dernières années et on ne voit la plupart du temps que des cadavres.

En voici une qui a encore une tête vivante.


alain - 91

Certains qui ont reconstruit n'ont pas planté d'Eriosyce, d'Eulychnia ou de Copiapoa mais plutôt des Euphorbes

Dommage pour les Deuterocohnia ce sont de belles plantes



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/03/18 21:48 par Loïc.