Chili RCPC 2017 : Chaňaral - Quebrada Guanillos J9

Bonjour à tous,

Le neuvième jour de notre voyage, après une bonne nuit à l'hôtel Aqualuna de Chañaral, nous voici repartis sur la route, sous les nuages.
Cette journée sera très riche, avec quelques nouveau Eriosyce et beaucoup de nouvelles espèces de Copiapoa.




Alain nous propose de faire un site avec des plantes similaires à celles du dernier arrêt de la veille, et comme on avait vraiment apprécié les Copiapoa et Eriosyce que l'on y avait vu, on a évidemment dit oui !

On voit tout d'abord de belles touffes de Copiapoa cinerascens :









Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Il y a également de beaux Copiapoa serpentisulcata :








On trouve également un Copiapoa columna-alba, un seul, probablement tombé des montagnes car on n'est pas censés en trouver là...




Et à nouveaux quelques petits Eriosyce odieri spp malleolata :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

On repart sur la route, direction les montagnes, pour visiter tout d'abord la Quebrada Cachina.




Je me sens tout à fait en sécurité avec mon pilote et son serviable copilote




Sur le second arrêt de la journée, on voit notre première vraie population de Copiapoa columna-alba :







Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Il y a également quelques Eriosyce rodentiophila :




On repart, et quelques kilomètres plus loin on fait un nouvel arrêt pour cette superbe colonie de Copiapoa columna-alba, un paradis !




En cherchant bien, on trouve un premier Eriosyce esmeraldana grâce au bouton dépassant du sol :




Et quand on dégage le plante, ça donne ça :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

On en cherche d'autres, mais on commence à s'inquiéter. En effet nous ne sommes que 3, les passagers de la première voiture, et pas de trace des autres voitures. Pourtant il n'y a eu aucune bifurcation entre les deux arrêts !
On attend encore quelques minutes, et finalement on fait demi-tour.
On retrouve alors les autres, la voiture n°2 avait crevé et a dû changer le pneu, mais on peut désormais retourner à notre champ de Copiapoa !

Il y en a de toutes tailles, et on trouve beaucoup de jeunes plantes, qui ont sans doute déjà une bonne dizaine d'années mais ne font que quelques centimètres de diamètre !










On passe un long moment à chercher d'autres Eriosyce esmeraldana, et on finit pas trouver quelques petits groupes :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Le plus simple et de repérer les fleurs, mais il n'y en a pas beaucoup en pleine floraison...






Dans les pentes rocheuses de l'autre côté de la route, on trouve quelques Copiapoa grandiflora accompagnés de Cistanthe :







Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Et un petit Eriosyce taltalensis, il pousse dans les rochers et non sur le plat, pourtant je lui aurait donné le nom d'esmeraldana à première vue...




Le site suivant se situe au niveau de la Mina Esmeraldana, désormais abandonnée mais qui a donné son nom à un Copiapoa et un Eriosyce. Ce qui reste des bâtiments de la mine se trouve à droite sur la photo ci-dessous :




Eric cherche de belles plantes à photographier :




Et il n'est pas difficile d'en trouver, avec de très nombreuses superbes touffes de Copiapoa longistaminea :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Il y a quelques très jeunes plantes :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Il y a quelques touffes de Deuterochonia chrysantha, mais en piteux état :




De petits Eriosyce taltalensis bien cachés :






Et d'immenses Eulychnia saint-pieana :




Une cistanthe en fleur :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Une autre Cistanthe, Cisthante celosioides :




On trouve également quelques Copiapoa grandiflora :




On grimpe sur la colline d'en face voir les bâtiments de l'ancienne mine :






Et une dernière vue du paysage avant de partir vers le site suivant :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Après être repartis, en roulant tout doucement car on est dans un lit de rivière asséché, on entend un cliquetis étrange, sans trouver d'où cela provient. Comme tout semble normal et que la voiture roule bien, on continue à avancer.
Après quelques minutes, Alain veut repérer la position du prochain arrêt sur le GPS, mais impossible de remettre la main dessus, il a disparu ! Après quelques instants de panique de peur de l'avoir oublié et perdu, il a un éclair de génie, demande à Olivier de s'arrêter, et récupère le GPS... sur le toit de la voiture ! C'est ce qui produisait le cliquetis, mais heureusement on roulait au pas, avec un peu plus de vitesse on l'aurait sans doute perdu...


Un peu plus loin, dans la Quebrada Guanillos, on s'arrête pour chercher une espèce de Copiapoa pas encore vue, et pas la plus facile à trouver puisqu'il s'agit du minuscule Copiapoa laui. Heureusement, il forme de larges touffes, et on le repère assez rapidement en inspectant le sol. Il ne s'agit pas de plantes différentes, mais d'une seule et même plante produisant de nombreuses têtes :










Ils sont accompagnés d'autres plantes géophytes, des Eriosyce esmeraldana :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Il y a aussi quelques Eriosyce taltalensis :




Du côté des grandes plantes, on trouve des Eulychnia saint-pieana et des Trichocereus deserticola qui sont rampants :







Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Toutes ces plantes sont superbes
Un faible bien sûr pour les Eriosyce et Copiapoa
C'est génial qu'il y ait des jeunes, on ne les voit pas souvent en photo, hormis en culture.

Côté Copiapoa, il y a à nouveau des Copiapoa longistaminea et des Copiapoa grandiflora :









Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Pour le dernier arrêt de la journée, on voit une petite espèce de Copiapoa qui pousse dans une zone très restreinte, il s'agit de Copiapoa angustiflora :






Et poussant au même endroit, encore de minuscules Copiapoa laui :




La vue est superbe :





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

On se dirige vers la mer, c'est l'occasion de voir l'île Guanillos, qui a donné son nom à la vallée juste en face. Ce nom est issu de la grande quantité de guano qui recouvre l'île.




En prenant nos photos, on sent une odeur fortement désagréable, et on découvre alors un cadavre de baleine, échoué là il y a sans doute quelques semaines et dont se nourrissent quelques oiseaux...
En l’observant de plus près, on se rend compte que la queue est prise dans un filet, ce qui nous donne la cause de l'échouage...




Au bord de l'eau, on trouve d’énormes étoiles de mer :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Et pour finir la journée, pour la première fois on ne cherche pas d'hôtel, car le plus proche est à quelques heures de route...
A la place, on recherche un endroit abrité pour notre premier bivouac du voyage, et on s'installe dans cette petite vallée en cul de sac :




Et on s'installe, certains en tente et d'autres à la belle étoile :




Il n'y a pas beaucoup de voisins, mais ils sont très sympas, on est entourés par les Copiapoa columna-alba




On leur rendra visite en détail le lendemain, car en plus de l'installation des couchages, il nous faut faire un stock de bois pour le feu de la soirée ! Heureusement, on trouve deux souches d'Eulychnia saint-pieana, qui nous permettront de faire un beau feu pendant quelques heures. Et selon Eric, l'Eulychnia qui brûle, ça sent... l'encens ! Mais il est le seul à avoir senti ça, il ne nous a pas convaincu...

Pour finir, une petite photo du groupe autour du feu :
_{Et il y en a un qui boit au lieu de regarder l'objectif...}



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Hugh

> Et selon Eric, l'Eulychnia qui brûle, ça sent... l'encens ! Mais il est le seul à avoir senti ça, il ne nous a pas convaincu..

Parce que vous n'aviez pas bu assez de pisco pour bien le sentir...

Toujours le même qui a le coude levé

Magnifique reportage et photos.

@+ fred groupe CHF code hybrideur ( CFG ) ARIDES n°827
Annecy 74 Haute Savoie 1 serre tempérée, une serre hors gel et 1 serre froide.