Perou 2016 -Vallée de la Colca

Après Chivay et les ruines d'Uyo-Uyo nous partons le matin pour le canyon de la Colca. Comme de bons touristes que nous sommes nous allons d'abord à la Cruz del Condor, un endroit d'où on peut facilement observer les condors.
Un premier petit arrêt pour profiter de la vue matinale sur la vallée


Et ou nous croisons ce gamin avec son jeune alpaga. Je n'ai pas pu m’empêcher de faire la photo


En remontant vers l'ouest la vallée se rétrécit et laisse place au canyon, un des plus profonds au monde.


Sur les parois rocheuses, Puya sp. , Tillandsia usneoides et Opuntia ficus-indica


Nous approchons du site que nous rejoignons a pied, histoire de voir quelques plantes intéressantes comme ce
Puya sp, très présent dans cette partie du canyon

Corryocactus brevistylus ssp. puquiensis que nous verrons en grand nombre après


Et toujours Austrocylindropuntia subulata ssp. exaltata


Maintenant on lève les yeux car ça commence à s'agiter la haut !

On a même droit à un passage en rase-motte.
Finalement on réussit à s'approcher d'un petit promontoire rocheux où se trouvent quelques jeunes




Bientôt rejoint par un mâle adulte








Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/04/18 11:48 par nagyi.

Fini l'ornithologie et revenons à la botanique en rejoingant un flanc de colline montrant une belle population de Corryocactus brevistylus ssp. puquinensis

Certains spécimens sont couverts de petits Tillandsia au point que l'épiderme disparait




Le regard du taureau noir, à gauche, n'incitait pas à aller plus en avant

Fructifications du Corryocactus. Les fruits sont comestibles et ont le goût du citron vert. Nous verrons plus loin le bon usage que l'on peut en faire. Localement ce Corryocactus est nommé "sancayo"


Dans le même site on a trouvé aussi le même Puya sp




Un Lobivia sp. qui ne donnrait guère envie de commencer une collection de Lobivia


Tunilla sp.

celle que je nommerais pas


Un arbuste, le Cantua buxifolia , la "fleur de l'inca"


Ensuite retour vers le village de Maca, presque entièrement détruit en 1991 par un séisme. L'eglise est l'un des rares bâtiments a avoir résisté bien qu'elle ait été bien abimée


Sur la place du village on attend un peu les touristes pour vendre quelques souvenirs ou se faire prendre en photo


Et là on reparle du fruit du Corryocactus ! Puisqu'il a un fort goût de citron vert pourquoi ne pas l'utiliser pour le Pisco Sour rebatisé là Colca Sour?





Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/04/18 10:22 par nagyi.

Le fruit , vu de près cette fois


Évidemment on a gouté (un pour deux, il y avait encore de la route à faire ) et c'est très vraiment très bon


A suivre....

Bonjour,

Magnifiques photos. Merci pour ce beau reportage.

Christophe (81)

Bonjour,

Merci pour ce beau reportage. Voilà qui me replonge quelques années en arrière, au milieu de merveilleux souvenirs.

Marc

Bonsoir merci pour ce merveilleux reportage et surtout avec les condors.
Mais si les "Condors passa" [www.dailymotion.com]
Belle soirée
alainf.

Superbe!, sa fait plaisir de voir des puya un peut!

Philippe, Hte garonne

génial reportage! ce colca sour m'a fait envie!

Flavien

Superbes paysages. Je suis impressionnée par les Tillandsia qui recouvrent les Corryocactus.

C'est en effet impressionnant ! certains ont l'air mal en point, la photosynthèse doit être + difficile avec une telle invasion, non ?
Je viens de lire sur l'IUCN, qu'en présence d'un trop grand nombre de Tillandsia, ces cactus produisaient moins de fruits. Mauvaise nouvelle pour les amateurs de Colca Sour.
En écrivant le nom en entier Corryocactus brevistylus, on accède à la fiche, ce qui est hyper important car on y trouve la recette de la potion magique !

Merci pour le reportage !

Yann (France, Clermont-Ferrand). Serre tenue hors-gel + pleine terre un peu abritée. -10°C tous les hivers.

Citation

'colca sour', une boisson alcoolisée composée de 30 cl de Pisco (marc péruvien à base de moût de raisin), 10 cl de jus de fruits de Corryocactus brevistylus (remplacé par du jus de citron, vert ou jaune, dans le plus connu 'pisco sour'), 15 cl de sirop de sucre de canne (à défaut, du sucre en poudre, plus difficile à diluer), 1 blanc d'œuf, à laquelle on peut éventuellement rajouter quelques gouttes d'angostura bitter.

En prenant des fruits d'Eulychnia acida et du Pisco chilien (le vrai !! ), on fait un Copao sour.
Un peu particulier, mais pas mauvais.

[www.manquenor.cl]
[recetasydatos.blogspot.fr]

alain - 91

C'est bien d'avoir la recette, encore faut il avoir les fruits Et je sais pas si c'est possible en Europe de le cultiver dans la zone de ll'oranger.
Si gourmand passe par là..

Jean Marc
ARIDES n°826

Merci !

<<En prenant des fruits d'Eulychnia acida et du Pisco chilien (le vrai !! clin d'oeil), on fait un Copao sour.>>
Le vrai ..chilien ??? C'est une blague

<<C'est bien d'avoir la recette, encore faut il avoir les fruits triste ou decu Et je sais pas si c'est possible en Europe de le cultiver dans la zone de l'oranger.>>
Je dirais ça dans quelques années si mes plantules survivent .