Poils glandulifères : insecticide naturel

Pour ceux qui auraient à subir les assauts des sciarides, les poils glandulifères légèrement collants s'avèrent être de bons pièges naturels.

Ceux de la hampe d'Adromischus cristatus var. zeyheri, par exemple, et leur très léger parfum de citronnelle,





au passage : un bouton, un peu plus haut ;





voyez encore l'efficacité des poils d'Aeonium 'Ballerina' sentant le poivre.






La plante préparant ses belles rosettes estivales.






Et, sur Aeonium x nogalesii nothovar. dasyphyllum, au léger parfum de pruneau, cette sciaride s'offrit une partie de pattes en l'air.

Autre muscipule saisonnière : Aeonium canariense.
La douce pilosité fut un tantinet parfumée et légèrement gluante, durant l'été dernier, comme l'attestent ces dépouilles.

Ça fait penser aux feuilles de Pinguicula
Sinon Tom, qu’a donc ta pelouse ? C’est la coupe/fauche qui donne cet aspect ?

La pelouse est un joyeux mélange et héberge parfois des touffes d'Ophiopogon japonicus dont le feuillage n'apprécie pas la tonte printanière ; à présent je le laisse tranquille.
J'aime sa tendre floraison.

Oh !






et le parfum de citronnelle s'est renforcé.
Les feuilles deviennent aussi un peu plus collantes.

Ces plantes tirent-elles bénéfice du piégeage des insectes comme des carnivores classiques ?

Marc



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/07/18 12:33 par marcdvallees.

Je pense que ce n'est qu'un simple moyen de dissuader tout piqueur-suceur, et je ne vois pas comment ces plantes pourraient en tirer profit.

Je pensais à un transfert de substances nutritives via les sucs collants de ces plantes.

Marc

Je ne pense pas que les plantes que Tom nous propose possèdent les enzymes et la physiologie nécessaires pour tirer partie des insectes ainsi piégés; ce ne sont pas des proies, juste des malchanceux...

la bestiole malchanceuse n'arrive pas à se décoller
comme les malheureux lézards qui se prennent dans les crochets de certains Mammillarias

Nous avons aussi la glu de Pachyphytum glutinicaule.

Aller, encore quelques centaines de milliers d'années et je pense que ces plantes finiront par bouffer de l'insecte, il faut juste une petite évolution du biotope croisée avec la mutation génétique qui va bien. Suffit d'attendre, je suis patient !

Marc