Chili RCPC 2017 : Copiapo - Vallenar - J17

Dimanche matin.
L'hôtel dans le lequel nous avons passé la nuit a la particularité d'être mitoyen avec une boite de nuit dont le père du propriétaire est quelqu'un d'intouchable (d'après le concierge de l'hôtel). Du coup, malgré les multiples plaintes de l'hôtel et des habitants du voisinage, la boite de nuit continue de déverser ses décibels toutes les nuits de samedi à dimanche.
Nous n'étions donc pas très frais....

La première étape sera un site à Copiapoa megarhiza au sud ouest de Copiapo.... Encore faut il le trouver. Nous y étions allé en 2011 et je me souvenais qu'il fallait traverser une décharge. Mais la décharge a pris tellement d'ampleur que l'arrêt que nous avions fait est sous les décombres et cela m'a un peu égaré.
En 2015, après les inondations qui ont ravagé Copiapo, il a bien fallu mettre quelque part tout ce qui a été retiré de la boue. On trouve là des télés, des matelas, des meubles....


Pas grave, on a continué la piste sur quelques kilomètres et nous les avons trouvé ces megarhiza.
Le site sous le ciel gris habituel du matin.





Les cop.






On se sent un peu surveillé.




alain - 91



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/07/18 17:16 par alain.

Après cela, on prend la direction de Vallenar par l'autoroute.

A la sortie de Copiapo, j'avais une position pour de l'Eriosyce sp. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a effectivement de quoi se garer.
La mauvaise, c'est que c'est encore une décharge.




Il y a là de jolis Eulychnia acida, probablement les plus septentrionaux de l'espèce. Il y a de très nombreux fruits mûrs... de quoi faire une petite récolte.





Mais il y aussi l' Eriosyce attendus. Ce devrait être de l'Eriosyce confinis, mais il a une bonne tête d'Eriosyce eriosyzoides.




alain - 91

L'étape suivante est la Sierra Hornillo que nous avions déjà visité en 2006.
On espérait, à l'époque, y trouver Copiapoa megarhiza. L'endroit était très sec et on est arrivé à la nuit tombé. Les photos avait été prises au flash.
En fait de Copiapoa ce qu'on a trouvé ce sont des Eriosyce confinis.




On a voulu les voir sous un meilleur jour. L'endroit est accessible par une piste de sable.




Cette colline est une ancienne mine. Elle est creusée de galeries, c'est un peu dangereux.




E. confinis de jour et hydraté.




alain - 91

L'endroit doit être régulièrement dans le brouillard, les Eulychnia sont recouverts de lichens.




Du haut de notre promontoire, on peut surveiller ce qui se passe aux alentours. Un renard se demande ce que viennent faire les touristes par ici, mais ça ne le perturbe pas trop, il continue son chemin.



alain - 91

En revenant vers l'autoroute, nous prenons une piste vers le sud. L'idée est de trouver Copiapoa humilis ssp. longispina. Je suis persuadé qu'il ne s'agit pas d'un Copiapoa humilis (pas le bon biotope, très éloigné sans population intermédiaire de l'espèce type...) mais plutôt une forme de Copiapoa megarhiza, comme C. megarhiza ssp. parvula que nous avons vu l'avant veille.

Nous nous arrêtons un peu au hasard au pied d'une colline.




Nous nous séparons pour ratisser plus large. Au bout d'un quart d'heure sans avoir rien trouvé, nous commencions à retourner aux voitures quand Bili nous a appelé.
Effectivement, ils sont bien là, dans les rochers.





alain - 91

Nous continuons la piste vers les collines et nous trouvons un chouette endroit pour déjeuner. Nous nous garons bien comme il faut, par habitude d'européen mais en fait, nous n'avons pas vu une voiture depuis le matin et cette piste semble abandonnée. Personne n'a du passer par là depuis des semaines.




Il y a des touffes de Tillandsia landebeckei,




Encore des Copiapoa longispina



Et de très jolis Eulychnia



alain - 91

Mais le clou du spectacle, ce sont les Cistanthes fleuries par milliers.







En jaune ce sont des Alstroemeria kingii.

L'arrêt suivant aurait du nous faire voir des Copiapoa algarroboensis, mais le site était accessible quand la route 5 était une route. Maintenant que c'est une autoroute (payante) on ne peut plus sortir où on veut.

Du coup, nous arrivons très tôt à Vallenar. Il est même pas 16h. Nous retournons aux cabañas Orlando, bien pratiques et pas très chères.
Pendant que certains font des lessives, trient des graines et font du rangement dans leurs affaires, d'autres reprennent la route vers Huasco dans le but de retrouver les lunettes de Christophe.
Mission impossible ??
Ben non !! Bili les a retrouvé !!

alain - 91

Copiapoa algarroboensis est une forme de Copiapoa coquimbana
Qu'en est il ?

Tres interessant ! Eulychnia magnifique !

Loïc a écrit:
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> Copiapoa algarroboensis est une forme de Copiapoa coquimbana
> Qu'en est il ?


Je ne peux pas te répondre puisqu'on ne l'a pas vu.
Mais la publication originale parle plutôt de parenté avec echinoides et megarhiza que coquimbana.

alain - 91

J'adore les collines rosées par les champs de Cistanthes.

Et donc, Bili sait trouver une aiguille dans un hangar de meules de foin !!!!
Quelqu'un a parié ? Sacrée cote !

Ce reportage est un bonheur, autant par les photos que par les textes
Merci
Phil

Et ça donne envie d'y aller surtout
D'aller se piquer sur les gros solaris et autres

Non je ne suis ni fakir ni adepte de Sade

alain a écrit :
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> Nous n'étions donc pas très frais....

Parle pour toi, j'ai bien dormi moi


Quelques photos supplémentaires, en commençant par les Eriosyce confinis du premier site :






> Cette colline est une ancienne mine. Elle est creusée de galeries, c'est un peu dangereux.

On est allés jeter un coup d'oeil dans les galeries, et c'est vraiment dangereux, heureusement que personne n'y met jamais les pieds, car c'est absolument pas protégé.






Après quelques mètres, on tombe sur un puits, et si on ne tombe pas dedans c'est grâce à nos lampes...



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Les galeries continuent, mais on n'est pas allés plus loin.




De retour dehors, on tombe sur les Eriosyce confinis. D'ailleurs ce n'est pas leur localité type ?






Une vue du paysage :




Et une plante oubliée par Alain (je me demande bien pourquoi !), Cumulopuntia leucophaea :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Tiens, en parlant d'oponce, qui peut me donner le nom de celle-ci, vue sur le site suivant au milieu des Copiapoa ?
Il y a un piège




Les Copiapoa longispina :






Sur le dernier site de la journée, les Cistanthes sont vraiment magnifiques :




On y trouve quelques touffes de Tillandsia landbeckii, un des seuls Tillandsia vus du voyage :



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

De nouveau, des Copiapoa longispina :








Certains se cachent :




Et d'autres pointent leur nez :




Aeo a écrit :
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> Et donc, Bili sait trouver une aiguille dans un hangar de meules de foin !!!!

Oui, c'est vraiment impressionnant, surtout que pour les retrouver ils ont dû faire la sacré grimpette que l'on avait faite le sixième jour pour voir les Copiapoa australis, et c'est pas de la tarte ! [www.cactuspro.com]

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Thomas, ne serait ce pas Miquelopuntia miquelii ?

Thomas50 a écrit:
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> De retour dehors, on tombe sur les Eriosyce
> confinis. D'ailleurs ce n'est pas leur localité
> type ?

Non, j'ai dis une bêtise sur place. La Sierra Hornillos est la localité type de Copiapoa longispina, pas d'Eriosyce confinis. Lui c'est un peu plus à l'ouest à Monte Amargo.

alain - 91

Merci beaucoup pour le partage! Cela réveille des souvenirs et fait rêver de nouvels aventures
Vous avez trouvez de très belles plantes - moi, j'aime bien les fleurs d'Eriosyce confinis.
Je suis contente que vous n'êtes pas tombés dans le puit

Je pense que nous étions dans le coin quelques jours plus tards. Voici quelques peu impressions:

Alstroemeria kingii - sans les belles fleurs rouges de Cistanthe - à Puerto Viejo


Et au même endroit nous avons trouvé cet Eriosyce (Thelocephala) en fleur...



C'est Eriosyce odieri ssp. krausii - nous ne trouvons pas seulement des Austrocactus

Lisi
[cactus-de-patagonia.de]