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De la gustation chez les acariens et les cochenilles

Forum principal - Envoyé par Michel Derouet 
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De la gustation chez les acariens et les cochenilles
samedi 15 décembre 2018 18:28:38
Les acariens existent depuis 390 millions d'années (1). Les cochenilles sont apparues plus tard, il y a environ 140 millions d'années (2). Ces dernières forment la super famille des Coccoidae représentant plus de 6 000 espèces réparties en 800 genres (3). En France, à ce jour, 408 espèces ont été identifiées, réparties dans 159 genres et 21 familles. (4).

Les premières cochenilles se nourrissaient probablement de mycélium de champignons dans les matières organiques en décomposition.

Au cours de leur évolution et avec l'apparition des plantes à fleurs, ces insectes sont devenus des phytophages piqueurs suceurs se nourrissant de la sève élaborée après avoir perforé l'épiderme des plantes. Pour ce faire, ils ont développé des systèmes de détection de leur environnement afin de distinguer les sources alimentaires des substances nocives, différencier leur proie de leur semblable et sélectionner leurs partenaires sexuels. Les systèmes olfactifs et gustatifs doivent être rapides, sensibles, et discriminants afin d'éviter la saturation des récepteurs pour mieux détecter et traiter le signal.

Les travaux de recherche, surtout sur la drosophile, ont montré que la détection des stimuli odorants se fait au moyen de neurones sensoriels (plus ou moins nombreux et spécialisés) abrités dans des sensilles qui sont des structures cuticulaires avec ou sans cils. Le système olfactif est spatialement restreint aux antennes (trois types de sensilles) et au palpe maxillaire (un seul type). L'activation d'un récepteur génère un signal qui est transmis dans un centre nerveux composé de glomérules. Selon la carte des glomérules stimulés, le système nerveux central identifie la nature chimique des odeurs. (5 et 6). Des travaux fondamentaux ont mis en évidence les gènes responsables de ces récepteurs olfactifs qui représentent 3 % du génome, ce qui valut à leurs auteurs le Prix Nobel de médecine en 2004 (7)

Les insectes détectent les mêmes saveurs que les mammifères : sucré, salé (à prendre ici dans son sens large : présence de sels), acide, amer et umami* auxquels s'ajoutent l'eau et parfois le gaz carbonique.
Les sensilles du système gustatif sont logées dans les antennes, les pattes, les ailes, les soies, la trompe (proboscis) et même dans l'organe ovipositeur de la femelle afin de juger de la qualité du support où elle laissera ses œufs. Ces neurones sont reliés au système nerveux central qui en fait l'analyse. Ces organes sensoriels sont déjà présents au stade larvaire (8).

* La dernière des cinq saveurs (savoureux en japonais). Elle fut identifiée en 1908 comme causée par un acide aminé le L-Glutamate puis plus tard par la guanilate et l'inosinate. Ces molécules se comportent comme un exhausteur des quatre autres goûts, et ainsi augmentent la notion de plaisir.

L'insecte (au sens large) perçoit aussi les substances aversives et répulsives. Sa vie en dépend. L'activation des neurones de type GR (gustatory receptor) conduit à une inhibition du comportement d'ingestion. La détection de l'amertume semble se faire par l'inhibition des récepteurs au sucré (S), à l'eau (W) et par l'activation d'un des deux récepteurs aux sels (L2). Certaines molécules aversives chez les humains et les mammifères peuvent n'avoir aucun effet sur les insectes. Les deux amérisants les plus efficaces semblent être la Berbérine et le Denatonium (9).

C'est là où je veux en venir.

L'Europe a interdit l'usage des néonicotinoïdes (utilisés dans la lutte contre les cochenilles) au 19 décembre 2018. La France, en avance, avait voté cette interdiction au 1er septembre 2018. Le Tebufenpyrad utilisé contre les acariens est interdit à la vente aux non-professionnels à compter du 1er janvier 2019 (art. L. 253-7-III du code rural).

Avant de se lancer dans une lutte biologique contraignante voire coûteuse, à l'équilibre incertain à l'aide de coccinelles, punaises ou guêpes (10), ou champignons (14) il n'est peut-être pas inutile de tester le comportement des acariens et cochenilles aux substances aversives.


Protocole en cours

Dans un souci de simplicité, j'ai choisi le Benzoate de Denatonium, commercialisé sous le nom de Bitrex, découvert par les laboratoires MacFarlan Smith en 1959.

Des lois successives ont obligé les fabricants à en mettre partout dans les produits dangereux pour éviter l'ingestion par les jeunes enfants : les alcools dénaturés afin d'être exonérés du droit d'accise à raison de 1 gramme pour 100 litres d'alcool (CE 1993) (11), les antigels et fluides caloporteurs (décret du 20 mars 1995), lave-glaces, lessives et nettoyants, anti-limaces, raticides, pesticides (1998), gouaches à doigts (2002).

L'avantage de ce produit est dans sa concentration. Il est détecté comme très amer à la concentration de 10 ppm (10 mg/litre) comme pour les alcools dénaturés. À quelle concentration sera-t-il efficace, non pas pour tuer brutalement les acariens et les cochenilles mais pour les priver de nourriture ?

Son prix concurrence facilement tous les traitements chimiques connus jusqu'alors : moins de 5 euros les 10 grammes livrés dans une enveloppe courrier, par la poste (12). Je conseille de n'en commander qu'un sachet à la fois.

Solubilisation

1 g/litre dans une eau minérale (Mont-Roucous) : pas facile, il en reste en suspension. Le lendemain la quantité non dissoute et sédimentée est estimée à environ 100 mg.

1 g dilué dans 10 ml d'alcool à 90° (éthanol) : Bonne solubilisation, mais floculation partielle lorsqu'on met les 10 ml dans un litre d'eau Mont-Roucous et particules en suspension le lendemain...

1 g dilué dans 10 ml de méthanol pur (13) : Bonne solubilisation, mais floculation partielle lorsqu'on met les 10 ml dans un litre de Mont-Roucous.
À la différence de l'éthanol, avec le méthanol si particules il y a, elles ne sédimentent pas le lendemain. La solubilisation se fera donc dans le méthanol.
Le Bitrex, tel un apéritif anisé, louche l'eau. La comparaison s'arrête là.

Dilutions

Il y a trois concentrations de benzoate de denatonium et une d'eau seule qui sont toutes additionnées d'un agent mouillant : Mini Mir à 2 ml/ litre, testé sur des feuilles de lierre.



- 1000 mg/L
- 100 mg/L
- 10 mg/L
- Zéro mg/L



Ensuite, avant de traiter toute la serre, il est prudent de choisir quelques cactus atteints par les acariens et/ou les cochenilles. J'en ai mis 4 pour chaque concentration. Une pulvérisation a eu lieu de 23 novembre 2018. Il faut maintenant attendre les premiers beaux jours pour en apprécier le résultat.



Chez la drosophile, le système nerveux central, capable d'une grande plasticité adaptative, peut désensibiliser le neurone exprimant le récepteur à une molécule aversive et ainsi la tolérer dans son environnement. En sera-t-il de même à long terme chez les acariens et les cochenilles ?

Dernière précision : en cas d'ingestion involontaire d'une poussière de denatonium, le chocolat à 90% de cacao semble être le meilleur antidote à un goût amer persistant dans la bouche.


Bibliographie

1- Roy A. Norton, Patricia M. Bonamo, James D. Grierson et William A. Shear. Oribatid mite fossils from a terrestrial devonian deposit near Gilboa, New York. Journal of Paleontology, 62, 2, 259-269, March 1988.

2 - Foldi Imre. Les cochenilles. Insectes, 129, (2), 3-7, 2003.

3 - Kreiter Philippe, Marro Jean-Pierre, Dijoux Laurence. Le monde mystérieux des cochenilles. Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 67ᵉ année, n°7, septembre 1998. pp. 201-206.

4 - Foldi Imre, Germain Jean-François. Liste des Cochenilles de France (hemiptera, coccomorpha). Bulletin de la Société Entomologique de France, 123 (1) 7-18, 2018

5 - Fishilevich Elane, Vosshall Leslie. Genetic and Functional subdivision of the Drosophila Antennal Lobe. Current Biology, 15, 1548-1553, September 2005.

6 - Couto Africa, Alenius Mattias, Dickson Barry J. Molecular, Anatomical ans Functional Organization of the Drosophila Olfactory System. Current Biology, 15, 1535-1547, September 2005

7 - Buck Linda, Axel Richard. A Novel Multigene Family may Encode Odorant Receptors : a Molecular Basis for Odor Recognition. Cell, 65, 175-87, 1991.

8 - Ghysen Alain, Dambly-Chaudière Christine. Le développement des organes sensoriels chez la drosophyle. Médecine/Sciences, 11, 178-188, 1995.

9 - Meunier Nicolas, Marion-Poll Frédéric, Rospars Jean-Pierre, Tinamura Teiichi. Peripheral coding of bitter taste in Drosophila. Journal of Neurobiology, 56, 139-152, 2003.

10 - Foldi Imre. Les cochenilles. Insectes, 130 (3), 27-30, 2003.

11 - [eur-lex.europa.eu]

12 - [www.ebay.fr]

13 - [www.ebay.fr]

14 - Carnero-Leao Mariele, Viera Tiago Patricia, Meideros Lilian, da Costa Antonio, de Olivera Neiva. Dactylopius opuntiae : Control by the Fusarium incarnatum equiseti species complex and confirmation of motality by DNA finger printing. J. Pest Sci., 90, 925-933, 2017.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 19/12/18 21:32 par Michel Derouet.
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
samedi 15 décembre 2018 20:17:46
Bonsoir
Encore une belle expérience à lire
J’espère que les résultats seront concluant
Merci de vos recherches
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
samedi 15 décembre 2018 23:31:00
Merci pour cette expérience documentée scientifiquement ! On attend les résultats avec impatience. bien
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 07:27:50
Une solution originale à nos problèmes !
Tom
Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 07:59:44
Ce que goûte aussi la coch', chez nos succulentes, c'est la... succulence.
Ayant souvent la flemme de bouger leur gros cul, elles trouvent une planque et peuvent sucer et resucer en ne tournant que sur elle-même.
Dans la serre, endroit favorable à l'encochenillement, les tiges vraiment ligneuses de Crassula rupestris et Crassula perforata font un bien rude pâturage pour la gent cochenilloise, et les paires de feuilles un peu trop espacées ne sont pas une bonne cachette : je n'ai jamais vu la moindre cochenille sur ces crassules.
À l'opposé, chez les grassouillettes à tiges bien juteuses, comme Crassula marginalis 'Rubra', la cochenille ne reste pas ; outre les entre-nœuds un peu trop longs et la coloration pourpre qui les feraient démasquer, une sève gorgée de flotte toute l'année n'a rien d'attrayant. Et quand bien même une poignée de cochenilles, faute de grives, se fixerait là-dessus, il n'y a aucun problème : la plante poussant à une vitesse galopante et produisant des racines à chaque nœud, elle se régénère constamment.
Je ne traite pas, j'observe mes plantes, et je sélectionne. cool
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 09:17:15
Merci Michel pour cette expérience !
A suivre.

Fabienne - Villardonnel (11)
Eté: une partie de ma collection à l'extérieur - hiver: serre maintenue à + 6°C
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 13:29:56
une simple question de gout changerait notre façon de traiter les indésirables ? pourquoi pas !

tu parles de pulvérisation mais tu ne "traites" que les parties aériennes, souvent les nids se font au collet jusque dans les racines.
je présume que l'année prochaine tu pousseras l'experience plus loin clin d'oeil

~ Maxime ~ Pas de calais ~ ARIDES n°371 ~ Semeurs de cactus ~
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 14:13:15
Voilà une expérience que je vais suivre avec beaucoup d'intérêt !
Merci de nous l'avoir partagée biensourire
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 15:39:51
L'arbinol B ( [www.pepinieres-naudet.com] ) titre 0.11g/L... mais c'est utilisé pour éviter le broutage par les mammifères.

L'utilisation de méthanol m'inquiète un peu quand même...
J'aurais préféré 5% d'éthanol ....

Affaire à suivre...

alain - 91



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/12/18 20:22 par alain.
Tom
Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 16:41:13
Et puis... l'épiderme est fait pour se scléroser, tant que les cactus que je vois ne sont pas mourants, ça va.
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
dimanche 16 décembre 2018 19:02:10
Tom :
Désolé, je n'ai que des cactus. J'invite les possesseurs d'autres succulentes à essayer le même traitement (si ce n'est pas contraire à leur philosophie clin d'oeil) et à partager leurs résultats.

Maxime :
C'est vrai que le premier traitement a consisté à “enduire” la plante. Si le stade larvaire démarre dans le sol, ce qui n'est pas certain car il y a une grande diversité de biotopes chez les cochenilles et on sait peu de chose sur celles qui nous intéressent, elle a rapidement besoin de se nourrir et pour ce faire, elle doit rejoindre la plante mais c'est effectivement un point à ne pas perdre de vue.

Alain :
Je n'ai pas trouvé le prix de l'Arbinol réservé aux professionnels. Moins cher que le fait maison ? MdR, PdR (lol)
Le méthanol ne m'inquiète pas beaucoup car il sera toujours temps de revenir à l'éthanol (solubilisation à + de 90%) si les doses faibles sont efficaces. Je ne retrouve plus les taux de solubilisations selon le “solvant”... où justement c'était le méthanol le plus performant.
Le Bitrex solubilisé imparfaitement dans l'eau et dans l'éthanol me servira (comme de l'Arbinol) à traiter ma vigne (Noa et Isabelle) que les chevreuils broutent goulument.

Précision supplémentaire :
Cette technique dont la durée d'efficacité est de plus de 6 mois (théoriquement) nécessite de faire les arrosages par imbibition... évidemment clin d'oeil
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
jeudi 20 décembre 2018 14:40:08
Je rappelle que la pulvérisation a eu lieu le 23 novembre.
Une première photo a eu lieu le 7 décembre et malgré des températures au-dessus de 25°C dans la serre ces deux dernières semaines, la scène semble s'être figée jusqu'à aujourd'hui 20 décembre... avec la concentration de 10 mg/litre seulement.
À suivre





Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/12/18 07:57 par Michel Derouet.
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
jeudi 20 décembre 2018 14:43:29
Ah, il y aurait donc un début de résultat probant... bien
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
jeudi 20 décembre 2018 20:35:49
Cette expérience me rappelle que sur tous les vieux bouquins d'agriculture , un produit à l'effet analogue à celui que tu utilises était préconisé sur les pucerons ( cousins des cochenilles ) . Il s'agissait du "cassia amara" ( hortaugraffe ??? ) , infusion ou décoction du bois d'un arbre sud-américain , dont le goût extrêmement amer dégoûtait les pucerons .

Eric



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/12/18 20:36 par gourmand.
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
jeudi 20 décembre 2018 20:41:07
Bonsoir Eric,
certainement [fr.wikipedia.org]

En cherchant avec ce nom, il y des expériences en cours.

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/12/18 20:49 par Phil95300.
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
jeudi 20 décembre 2018 20:50:15
C'est bien ça mais les quassines sont maintenant interdites. Pas encore le benzoate MdR, PdR (lol)
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
jeudi 20 décembre 2018 21:36:35
J'ai hate de lire la suite, que vos recherches soient concluantes et améliorent les qualités de vie de nos plantes.
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
vendredi 21 décembre 2018 08:28:55
gourmand, on trouve toujours de l'écorce de Quassia amara dans les herboristeries et magasins de diététique, sous forme de copeaux ou de poudre.
En usage interne pour des infusions/décoctions toniques, apéritives, digestives.
En usage externe pour lutter contre les parasites (poux, pucerons) Pour les pucerons, il y a des recettes (mélange poudre Quassia/ortie/prêle) mais je n'ai jamais essayé et j'ignore si le produit agit sur d'autres bestioles.
Tom
Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
vendredi 21 décembre 2018 08:58:23
L'expérience va sans doute être suivie par nombre de cacticulteurs ne sachant plus à quel répulsif se vouer, mais nous n'en sommes qu'au début.
Si l'encochenillement n'a pas évolué, c'est peut-être aussi parce que le cactus n'est pas encore déplissé.
Au printemps, j'observe souvent une ou deux cochenilles farineuses entamant l'ascension de mon Brasilicactus haselbergii et que j'ôte délicatement à l'aide d'une aiguille de pin ; elles passent l'hiver près des racines.
Dans le maquis, la punaise Cydnus aterrimus est très active en été, alors que l'Euphorbia dendroides à laquelle elle est inféodée est au repos ; mais c'est sous les pierres que la punaise va sucer une bonne gorgée, sur les racines.
Patience, donc ! mais curieux de voir la suite.
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Re: De la gustation chez les acariens et les cochenilles
vendredi 21 décembre 2018 09:30:46
Dites, vous tous avez des serres et plantations d'envergure, donc il vous faut réagir aux invasions de façon rapide et efficace. Le savon noir dilué que des particuliers et moi-même utilisons contre certains pucerons, il est sans effet sur les espèces qui parasitent vos plantes ?
Chez moi, deux pulvérisations à deux ou trois jours de distance suffisent à éradiquer la population de pucerons installée au cœur d'une rosette d'aeonium, par exemple.
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