Identification plantes RSA

"Les aveugles lisent en braillant, ce qui gêne les sourds"
Pierre Desproges - tu nous manques

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.

Nous sommes d'accord, une demande d'identification sans graines ou boutures à la clef est un peu vain.
L'intérêt de cette discutaillerie est de réaliser qu'il y a une pouille dans le cotage si l'on ne peut déterminer un genre face à une plante fleurie, non ? En fleurs, il est possible de différencier la pâquerette du pissenlit ou de la laitue, comme l'on arrive à discriminer Cotyledon orbiculata de Crassula arborescens ou d'Adromischus leucophyllus, et même sans les fleurs !

Je suis plutôt de cet avis sur une "visibilité", même minime des différences. Mais Il y a quand même un critère qui a du poids, c'est celui de la fertilité croisée des dits genres. Deux genres qui sont proches par leurs caractères mais qui sont infertiles, ça veut dire quelque chose.

tankwa a écrit:
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> Deux genres qui sont proches par leurs
> caractères mais qui sont infertiles, ça
> veut dire quelque chose.



Je ne sais pas. Par exemple, beaucoup de Crassula poussant dans le même habitat ne s'hybrident pas, mais ça reste des Crassula.
Steven Hammer a constaté que certaines collectes de Marlothistella n’acceptent pas le pollen d'autres populations de Marlothistella, et qu'il doit donc y avoir deux ou trois vraies espèces ; faudrait-il en faire deux ou trois genres différents ? Inversement, des genres peuvent s'hybrider naturellement comme x Muirio-Gibbaeum, .

Muiria a été fondu dans Gibbaeum il a quelques temps. Après, comme pour Marlothistella, il y aura toujours des exceptions, les plantes ne nous attendent pas pour évoluer et prendre de lentes initiatives.

Et pourtant les fruits sont différents : contrairement à Gibbaeum, le locule de Muiria est dépourvu de membrane recouvrante.