Id cactus

Bonsoir
Je ne connais pas le genre neoporteria. J’ai lu que c’était un synonyme d’eriosyce.
Dans ce cas, je crois bien que l’étiquette de cette plante issue d’un semis est totalement fantaisiste

rebutia

Merci, en fait j’avais aussi pensé à rebutia et je le disais dans mon message mais la fin de celui-ci a sauté à cause d’un curieux bug qui se produit quand j’agrémente mes messages avec les emoticons de mon téléphone. J’avais déjà remarqué mais je me suis oublié...

Et sinon, quelqu’ un à une idée de l’espèce ?

wessneriana ?

Merci, après enquête, je pense que c’est un rebutia grandiflora hybride issu d’un semis 2013 de graines de cereus36.
(Une partie de l’étiquette serait donc correcte)
J’ai un autre rebutia en fleur, je vais tenter une hybridation de 2ème niveau...
En ce moment, j’ai un festival de floraisons en cours et en préparation dans la serre.

Arnaud

Si c'est un hybride, bien des Rebutia pourraient entrer dans la parenté, mais qu'est-ce qui te prouve qu'il y a du Rebutia grandiflora là-dedans ?
R. grandiflora a des épines fines comme des soies, environ 26 côtes en spirale, et des fleurs rose vif longues de 6,5 cm.
Ne serait-ce pas une erreur d'étiquette ?

En effet, Tom, il porterait mal son nom, ses fleurs n'ayant rien de grandi ...
Mais, ça ne pourrait pas être les caractères du père qui dominent ?
(je ne suis pas très expérimenté en hybridation)
Il a un petit frère, je verrai s'ils font les mêmes fleurs.

Ces plantes sont souvent autofertiles.... pas facile de faire de vrais hybrides.....

alain - 91

Plantes auto-fertiles . Je rebondis car c'est un sujet qui me passionne mais pour lequel je me pose beaucoup de questions.

Pour les plantes, quels sont les mécanismes qui évitent l'auto-fertilisation ?
Est-ce au niveau de la fleur, ou de la plante, voire de la famille (un genre de tabou de l'inceste végétal)
D'un point de vue évolutif, la sexualité c'est un brassage génétique bénéfique. Or, le caractère auto-fertile gâche tout.
Et puis quel degré de consanguinité : Se reproduire avec soi-même !!
Car ce n'est pas un clonage, il y a bien 2 gamètes donc des risques accrus de faire apparaitre des tares.

Je ne sais pas s'il y a des bons bouquins sur le sujet. Mais, je serai preneur.

Bonjour.
On trouve des explication sur ces mécanismes anti-autofécondation dans les livres généraux de botanique (pas d'idée en tête, mais je vais rechercher un peu).
Système le plus commun : les étamines et le pistils (ou les fleurs mâles et femelles, pour les espèces monoiques) ne sont pas actifs en même temps.

Bonjour,

Il y a également des mécanismes d'auto-incompatibilité qui empêchent le grain de pollen de germer sur le pistil, ou alors qui l'empêchent d'atteindre l'ovule.

adrian
Haute-Garonne 31

La primevere a un mecanisme assez original, l'hétérostylie.
Explications ici :
[sciences-nature.fr]

arnoldo165 a écrit:
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> Pour les plantes, quels sont les mécanismes qui
> évitent l'auto-fertilisation ?

Je ne suis pas biologiste végétal, mais il me semble avoir lu qu'une plante auto-stérile l'était par un mécanisme d'inhibition de l'autofécondation : le pollen qui ne peut pas germer, ou qui n'arrive pas à arriver jusqu'à l'ovule, ou la fusion des gamètes ne pouvant se faire. Ca dépend des plantes.
Il suffit de lever cette inhibition et on arrive à auto-féconder une plante normalement auto-stérile.
Cette levée d'inhibition peut être faite par excitation (si je puis dire) avec du pollen étranger, qui ne peut pas polliniser parce que trop étranger, mais qui lève l'inhibition. Et la fécondation se fait par le pollen "endogène" (je ne sais si le mot est bien employé).




> D'un point de vue évolutif, la sexualité c'est un
> brassage génétique bénéfique. Or, le caractère
> auto-fertile gâche tout.
> Et puis quel degré de consanguinité : Se
> reproduire avec soi-même !!
> Car ce n'est pas un clonage, il y a bien 2 gamètes
> donc des risques accrus de faire apparaître des
> tares.


Le caractère auto fertile gâche t-il quelque chose aux Rebutia ? Au Setiechinopsis mirabilis ? Au Pfeiffera ianthothele ? Au Frailea ?
Si ces espèces "ont choisi" (ou sélectionné) ce mode de multiplication c'est qu'elles y trouvaient un avantage.
Et puis autofertile ne veut pas dire autofertile strict.
Imaginons une plante qui a la possibilité de faire des graines par interpollinisation (suis pas sûr que le mot existe), mais qui pour des raisons météorologiques par exemple n'est pas pollinisée. C'est plutôt un avantage que de pouvoir recycler sa fleur en l'auto-pollinisant (pas de gaspillage) et de faire plein de petits soi-mêmes qui pourront s'interpolliniser avec d'autres. Ça augmente les chances.

L'apparition des tares par mariages consanguins est valable dans les situations où l'individu taré survit et se multiplie.
Dans les conditions difficiles et très concurrentielles que connaissent les plantes dans la nature, cela n'arrive pas. Ne peuvent perdurer que les génomes impeccables. L'auto-pollinisation n'est donc pas un problème.

alain - 91