Voyage au Pérou et en Bolivie 2019 - Partie Bolivie

Bonjour à tous,

Voici la suite de mon voyage, avec la partie Bolivie.

Nous sommes arrivés en Bolivie en bus en partant d'Arequipa, et la première étape était l'Isla del Sol, sur le lac Titicaca, à 3812 m d'altitude.






On fait la traversée en bateau, et une fois arrivés, il faut grimper en haut de l'île, où se situe notre hôtel.
A cette altitude et avec notre gros sac à dos contenant toutes nos affaires pour le voyage, ce n'est pas facile !
Heurusement, la vue est très chouette de là-haut :





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Le coin me semble propice aux cactus, et je cherche un bon moment avant de réussir à trouver 2 pieds d'un petit Lobivia sympa.
Il y a deux Lobivia dans ce coin : Lobivia maximiliana et Lobivia pentlandii. Il s'agit peut-être du second, sans certitude..






Le lendemain, on traverse le lac en sens inverse et on part vers La Paz en bus.
La capitale est très impressionnante, avec une immense ville étalée sur plus de 800m de dénivelé, les quartiers les plus pauvres étant les plus hauts car les plus en altitude.

Nous sommes arrivés sans encombre dans la ville, mais au moment de repartir quelques heures plus tard, on apprend que notre bus ne peut pas arriver jusqu'à la gare routière car il est bloqué par les manifestations suite à la réélection d'Evo Morales.
Après quelques heures d'incertitude, on embarque dans un premier bus qui nous emmène jusqu'au bus prévu qui nous attend en dehors de la ville, la circulation n'étant bloquée que dans un sens.

Initialement, nous devions visiter Sucre et Potosi, avant de descendre vers Tupiza pour faire un trek en 4x4 à travers le sud du pays jusqu'au salar d'Uyuni.
Cependant, nous avons appris quelques jours avant d'arriver en Bolivie que la situation était vraiment compliquée dans plusieurs villes avec les manifestations, notamment Potosi. Nous avons donc modifié le programme, et sommes partis en direction de Tupiza. Mais impossible d'y aller directement, on doit passer une journée dans la ville d'Uyuni, où il n'y a pas grand chose à faire...

On mange dans le restaurant Kacktus, où l'alpaga est délicieux, et où on nous sert une bière nommée Cactus.
C'est une bière locale, et je remarque la mention "con airampo" sur la bouteille. En fait, la couleur rouge de cette bière est due à l'utilisation de fruits de Tunilla, aussi appelés Airampoa ... et sans glochides !






Après manger, nous faisons un tour dans le cimetière de trains de la ville, une des seules attractions mis à part le salar, que nous souhaitons garder pour la fin du trek.



Thomas
Serres dans le 50 et le 57

En arrivant de nuit à Tupiza, j'aperçois quelques beaux Oreocereus trollii celsianus. La diversité de cactus doit être assez grande à cet endroit, assez similaire à celle du nord de l'Argentine que Chistophe devrait nous montrer sous peu
Malheureusement, pas le temps ni l'occasion de voir ce qui pousse là, après quelques heures de sommeil on démarre le trek, qui monte vite dans les montagnes.

Un premier arrêt pour faire quelques photos du paysage me permet néanmoins de voir différentes espèces avant de monter à des altitudes plus arides.

Il y a de beaux Oreocereus trolii celsianus :




Et également un ou deux Trichocereus, est-ce pasacana, tarijensis ?




Et bien sûr quelques oponces, avec Cumulopuntia boliviana et ce qui ressemble fort à Austrocylindropuntia shaferi :







Thomas
Serres dans le 50 et le 57



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/01/20 06:50 par Thomas50.

Hugh

> les plus pauvres étant les plus hauts car les plus en altitude

Je vois ce que tu veux dire, ils profitent mieux du climat, mais au moins dit comme cela c'est d'une grande logique...

On voit divers paysages, toujours superbes :







Les cactus se font plus rares, mais on trouve toujours l'omniprésent Cumulopuntia boliviana.
Peut-être mériterait t'il un nom de sous-espèce, peut-être pas...





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

En fin de journée, on visite une ancienne cité minière, exploitant notamment de l'or et de l'argent, qui a été abandonnée il y a quelques siècles suite à un épidémie ayant décimé la plupart des ouvriers, des locaux esclaves des conquérants espagnols.




Pour le dernier arrêt de la journée, séance photos à plus de 4850 m d'altitude :




La suite demain

Thomas
Serres dans le 50 et le 57



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/01/20 22:16 par Thomas50.

Salut
De nouveaux paysages que je ne connais pas, jamais vus
Les cactus sont très beaux aussi à cet endroit
Merci Thomas

De beaux paysages dans ce coin aussi, merci pour ce reportage.
Pour les Oreocereus je pense qu'il s'agit plutôt de celsianus.
Le Trichocereus pourrait bien être un tarijensis ............... mais difficile d'être certain sans les fleurs.

A +

Christophe (81)

ericdumans a écrit :
---------------------------
> Je vois ce que tu veux dire, ils profitent mieux du climat, mais au moins dit comme cela c'est d'une grande logique...

Du climat, mais aussi de la vue !



christophe a écrit :
--------------------------
> Pour les Oreocereus je pense qu'il s'agit plutôt de celsianus.

Oui, bien sûr, je ne sais pas ce que j'avais en tête quand j'ai écrit trollii...
On a vu quelques O. trollii un peu plus haut, mais seulement depuis la voiture, je n'ai pas de photos.
Merci pour la correction

Thomas
Serres dans le 50 et le 57



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/01/20 06:51 par Thomas50.

Hugh

La mini falaise de grès érodée est superbe !

Et la première de 21:56 est très chouette

wahou les paysages sont vraiment top surtout la falaise érodée
j'ai l'impression que les Cumulopuntia boliviana sont plus féroces que les argentins ? Ou bien c'est juste que les plantes sont plus déshydratées ?

Tenoch - Serriste depuis 2014 - idf (91) & Mes Photos

Je ne crois pas que ces Cumulopuntia boliviana soient très différents des Argentins, on en a vu certains avec d'aussi gros articles et des épines aussi féroces, près d'Abra Pampa par exemple
Mais cette espèce est très variable, comme T. articulatus par exemple, il y a énormément de formes différentes...

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Après une nuit à Quetena Chico, nous repartons pour une journée avec moins de cactus, mais des paysages fantastiques.

Notre premier arrêt est la Laguna Hedionda, superbe au petit matin :








Un peu plus loin, on trouve à nouveau des Cumulopuntia boliviana, avec de très longues et fines épines :





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Où va t'on maintenant ?




Vers la Laguna verde, dont la couleur provient de la riche concentration en cuivre, magnésium et arsenic de l'eau :




En chemin, on traverse à nouveaux de magnifiques paysages :





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Nous sommes dans une zone volcanique, et nous faisons un crochet par une zone de geysers et fumerolles :






On arrive sur le plus beau site de la journée, la Laguna colorada, dont la couleur provient de la présence de phytoplancton qui réagit au soleil et donne cette couleur au lagon.





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Pour terminer cette seconde journée, nous trouvons quelques Maihueniopsis molfinoi, ça change des Cumulos





Thomas
Serres dans le 50 et le 57

>on traverse à nouveaux de magnifiques paysages :

Les paysages sont en effet à couper le souffle.... dommage que là aussi, on trouve des bouteilles de coca vides.

Le cumulo sous les flamands roses ne serait il pas Cumulopuntia ignescens ??

alain - 91

alain a écrit :
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> Les paysages sont en effet à couper le souffle.... dommage que là aussi, on trouve des bouteilles de coca vides.

Malheureusement oui, et encore on en a vu assez peu durant le trek.
Par contre au niveau de la ville d'Uyuni, nous sommes allés à pieds jusqu'au cimetière de trains, en traversant un dépotoir à ciel ouvert où les locaux viennent balancer leur déchets, ça fait mal au cœur...


> Le cumulo sous les flamands roses ne serait il pas Cumulopuntia ignescens ??

Si si, je pense aussi.
J'ai tendance à les appeler, sans doute à tort, C. boliviana car ils en sont assez proches et que je connais mal les différences.
Le fait que les descriptions soient en allemand, comme pour les trois quarts des oponces nains d'ailleurs, ne facilite pas les choses...

Thomas
Serres dans le 50 et le 57

Merci beaucoup pour la suite de ton reportage!

Citation
Le fait que les descriptions soient en allemand, comme pour les trois quarts des oponces nains d'ailleurs, ne facilite pas les choses...

Mais où est le problème? L'allemand est vraiment facile, même les petits enfants savent le parler chez nous Je pourrais te faire des traductions

Lisi
[cactus-de-patagonia.de]

Lisi a écrit :
----------------
> L'allemand est vraiment facile, même les petits enfants savent le parler chez nous




> Je pourrais te faire des traductions

Merci pour la proposition, je te demanderai sans doute un coup de main si besoin quand je trouverai le temps de me pencher dessus

Thomas
Serres dans le 50 et le 57