Bonsoir,

Végéter pour une plante est normal, même nécessaire, on se méfiera donc du double sens que renferme ce mot. Là je veux parler de plantes issues de nos propres semis qui ne se développent pas bien, qui rament, prenant du retard par rapport à leurs sœurs et parfois beaucoup de retard. Je viens d’expédier quelques pediocactus (simpsonii et paradinei) sur le tas de compost. Ne faites pas cette tête là, ça faisait quand même 11 ans que je m’accrochais et leur laissais une chance, à peine 1 cm alors que leurs sœurs de même semis avoisinent désormais les 3 cm. Un racinage très médiocre alors que, etc. Même mon tas de compost a esquissé un sursaut de rejet en les observant atterrir, vous voyez. Que faire alors ? Les offrir ? Ce serait un peu le baiser de la mort, en tout cas comme je le ressens, offrir un avorton ou offrir une plante souffreteuse dont on sait qu’elle se fait toujours bouffer par les araignées rouges et qu’on ne peut rien en tirer, le bon cadeau pas trop sympa en fait, le truc dégueu quoi. Ce n’est pas ma façon de faire.

Quelles sont vos mœurs en la matière ? Comment gérez-vous vos attardées ?

Marc



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/04/21 20:34 par marcdvallees.

Bonsoir.
J'ai peu de recul par rapport à ça, et encore beaucoup de place disponible pour laisser leur chance à des plantules qui "prennent leur temps". Mais en effet j'ai de moins en moins de pitié pour les souffreteuses (parce que ça prend du temps de s'occuper de tout le monde) et il y en a qui se retrouvent à tenter leur chance dans la pelouse de devant chez moi, après un petit vol plané...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/04/21 19:46 par grosjoe.

Il y a aussi l'option de les greffer plutôt que de les sacrifier.


Jean Marc

Pour les récalcitrantes au milieu des autres, je remets en cause les conditions de culture une fois (trop de ceci ou trop de cela ...) et si la mauvaise volonté persiste j'élimine !

J’ai beaucoup de mal à jeter quand la plante est vivante ou même quand il subsiste un doute qu’elle le soit. J’ai gardé des cadavres séchés plus d’un an avant de me résoudre à balancer une plante au compost. J’ai aussi quelques belles surprises : un Astro myriostigma tout désseché et entortillé qui se met à regonfler, deux prerocactus tuberrosis désespérément moches et flétris pendant 8 ans et qui font enfin de belles tiges épaisses avec des fleurs au bout....