Sempervivum du Val d’Aran (Espagne)

Bonsoir,

Quelques photos de Sempervivum et alia vus dans ce biotope des Pyrénées centrale. J’ai surtout remarqué Sempervivum montanum dont la floraison était à son apogée, mais aussi Sempervivum tectorum et arachnoïdeum. Rien de significatif quant à leur représentation respective puisque que nos sorties ne s’étaient pas spécialement donner pour but de les rencontrer.

Une vue générale de leur environnement naturel principalement granitique.


De plus près l’implantation des Sempervivum montanum dans les dépressions ou fissures de la roche.


Une petite colonie de Sempervivum montanum sur granite.


Fleurs de Sempervivum montanum.



à suivre ...

la suite,

Juxtaposition entre Sempervivum tectorum (en haut à gauche) et montanum, établis sur un éboulis de granite clair rehaussé de perles rubis (Sedum sp.). Je ne m’en lasse pas …


Sempervivum tectorum, très joli clone.


Sempervivum arachnoïdeum. Une de mes rares photos pas trop moches de ce taxon …


Risquons le hors-piste avec cette grassette à grande fleur, illustration pas toute à fait hors sujet ni gratuite car en altitude la juxtaposition de sols humides et de rochers secs sur lesquels poussent des plantes xériques dont les Sempervivum est un marqueur caractéristique de ces milieux. Malheureusement les photos en plan large qui le montrent ne donnent rien de bien visuel.


Terminons avec un très joli Sedum sp. sur une roche métamorphique.


Marc

Et bien sur les coquilles ...

donc : Rien de significatif quant à leur représentation respective puisque que nos sorties ...

et : illustration pas toute à fait hors sujet ...

Superbes…

Finalement les Alpes me manquent !!

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La dernière photo montre Sedum hirsutum, le premier Sedum devant être Sedum brevifolium.

Merci beaucoup pour ce reportage mêlant botanique et géologie.
Est-ce que tous les Sempervivum préfèrent le granit ?

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée

Très jolis merci !

> Est-ce que tous les Sempervivum préfèrent le granit ? (Niceday)

Chez nous, Sempervivum calcareum, comme son nom l’indique, pousse exclusivement sur le calcaire. Les trois autres sempervivum, montanum, tectorum et arachnoïdeum préfèrent des substrats acides voire neutres et s’accommodent de formations géologiques variées : granite, micaschistes, gneiss mais aussi basaltes. Et bien sûr il y a des exceptions, j’ai trouvé tectorum et arachnoïdeum associés à calcareum sur calcaire dans les Alpes. J’avais fait un sujet là-dessus.

> La dernière photo montre Sedum hirsutum, le premier Sedum devant être Sedum brevifolium. (Tom)

Merci Tom. Hirsutum je l’avais, mais je n’étais pas sûr de moi.

Marc

" Une petite colonie de Sempervivum montanum sur granite. "
Adorable ce petit
Les clones présentés semblent duveteux et compactes (je relève cela car en tapant sur un moteur de recherche, on trouve de tout, du coup, variabilité et identification douteuse sur le web ?).

Aurore - Nord de l'Essonne - Serre hors gel depuis septembre 2017 - rocaille succulente non protégée depuis avril 2018

Merci pour la série de succulentes indigènes pyrénéennes!
Je vis en partie à Val Thorens, la richesse en crassulacées indigènes mériterait aussi quelques photos, on trouve presque les mêmes (sur schistes, parfois houillers) sauf S.tectorum mais il y a en plus de l' Hylotelephium anacampseros ça et là:








Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/11/21 06:42 par alain.

Un bonus pour vous remercier de vos retours avec au premier plan le lis des Pyrénées et Sempervivum montanum perché sur son rocher en haut à droite.


Egalement une possible anomalie sur ces deux fleurs de Sempervivum montanum qui présentent un cœur allongé. S’agit-il d’une fasciation florale ?


Suite à l’intervention de Guillaume j’ai vu qu’il manquait le schiste dans ma liste des roches supports.

Concernant la pilosité où le duvet de montanum, de même que sa compacité, je ne connais pas d’autres formes dans la nature (Alpes et Pyrénées sensu lato), c’est même un bon critère d’identification. Parfois le touché de ces plantes est rendu désagréable par la pilosité qui les recouvre.

Marc

Ce sont de bien jolies photos pour de bien jolis sujets (plantes et paysages)

C’est hors sujet mais la grassette est Pinguicula grandiflora ssp grandiflora
Sublimes photos en tout cas ! Merci du partage

Esteban (serres hors gel, Loiret)

Oui, grassette à grande fleur = Pinguicula grandiflora !

Marc

Merci pour ce partage, c'est toujours un plaisir de voir des plantes in situ.

Bonsoir à tous et à tous,
J'aimerais poser une question, j'espère ne pas être ridicule...
Arrive-t-il aux personnes qui créent de nouveaux hybrides de retourner chercher dans l'habitat des plantes comme ces Sempervivum très communs, afin de repartir pour leurs nouveaux croisements de spécimen présentant un capital génétique typique, et non pas de plantes s'étant modifiées à cause de leurs conditions de culture artificielles.
J'espère ne pas être maladroite dans ma description mais je pensais aux phénomènes épigénétiques qui pourraient s'être produits sur les plants détenus par les humains depuis des générations.

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée

En matière de Sempervivum, il est vain d'espérer trouver une plante bien racée, tant les hybridations naturelles sont infinies et perpétuelles, avec des résultats plus ou moins ressemblants aux parents.
Sempervivum montanum s'hybride avec S. tectorum (S. x stenopetalum), mais aussi avec S. arachnoideum (S. x barbulatum), S. grandiflorum ( S. x christii), S. rupicola (S. x wulfenii). Des hybrides parfois hybridés, comme S. x funckii (fruit des amours du trouple S. arachnoideum x S. montanum x S. tectorum), mais les exemples doivent être innombrables.