stenocactus

Bonsoir



Une quarantaine de côtes à priori.

S.multicostatus peut-être ?

ou devrai-je attendre sa floraison pour le nommer ?

Merci pour vos retours.

Fabricius - Aix en Provence
Serre maintenue à 4º en hiver
Plantes dehors de mai a oct. environ

Bonsoir fabricius,
La fiche de genre de Stenocactus ( echinofossulocactus pour certains ) amène une clé de détermination, mais les hybrides sont notoires, sans plus autre précision d'origine.
Ce sont les premiers à fleurir chez moi dès le début janvier, mais sur ta plante, le substrat ne me semble pas adapté, ni la taille du pot, ni l'humidité au vu de la photo. A confirmer.

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.

Bonsoir, et merci pour ton retour.

J'ai dépoté le cactus pour le laisser racine nues 2 ou 3 jours, et faire sécher le substrat également avant un rempotage. (Je n'avais pas arrosé mais utilisé 1/3 de terre de jardin humide du fait d'une pluie récente, et un 1/3 de terreau assez humide aussi)

J'ai bien vu la clé de détermination, mais sans les fleurs, je suis vite stoppé.

J'ai appris qu'il faut être patient avec ces plantes, j'attendrai donc patiemment la prochaine floraison.

à+

Fabricius - Aix en Provence
Serre maintenue à 4º en hiver
Plantes dehors de mai a oct. environ

Ne jamais utiliser un composant de substrat humide quand on rempote un cactus.

>Ne jamais utiliser un composant de substrat humide quand on rempote un cactus.

Absolument. Et attendre avant d'arroser une bonne semaine au moins.
Les racines et le collet sont des parties sensibles.
Même en laissant préalablement sécher à racines nues, et malgré le soin qu'on y apporte, et en plus si on utilise de la pouzzolane qui peut avoir des arêtes coupantes (et retenir l'eau plus longtemps qu'un autre drainant), on risque de blesser les racines.
Et donc si le substrat est humide, c'est la porte d'entrée aux germes.
Si tu es pressé, la plante ne l'est pas. Tu peux toujours passer le substrat au four vers 90°-100°C pour accélérer l'évaporation, puis en l'étalant, mais c'est une consommation d'énergie pas nécessaire.

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/11/21 11:15 par Phil95300.

Merci

Dans ma serre en plein soleil une bonne partie de la journée (entre 10 h et 16h30 en ce moment) , la T° remonte à presque 20° pendant qq heures, et les petit (diam 10 cm) pots en terre sèchent assez vite en général,... mais la je suis allé trop vite

J'avais étalé le substrat en plein soleil avant rempotage, sans aller jusqu'à le passer au four, et il est rempoté désormais.

J'espère qu'il me le pardonnera...


à+

Fabricius - Aix en Provence
Serre maintenue à 4º en hiver
Plantes dehors de mai a oct. environ

Le passage au four n'est pas nécessaire, mais comme l'indiquait très justement Guy rempoter dans un substrat humide n'est pas conseillé.
Après, Stenocactus n'est pas le genre le plus sensible.

Mais "Quod abundat non vitiat", "abondance de biens ne nuit pas" n'est pas un dicton très adapté aux cactus en général

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.

Tu peux même les laisser racines nues jusqu'au printemps en attendant d'avoir du substrat sec.
Ils ne vont pas pousser à cette saison.

Re.

Voici ce Stenocactus en fleur depuis quelques jours. J'attendais que les fleurs s'ouvrent plus, mais il semble que les épines en ont décidé autrement..



Si je suis la clé, je dirais :

2-1: fleurs blanc rosé à pourpre violacé:
2-1-1: 20-60 côtes:
2-1-1-1: 5-12 épines
2-1-1-1-1: fleurs de 2-2,5cm de long, ramassées: Stenocactus obvallatus.

Je me gourre ?

Merci pour vos avis.

Fabricius - Aix en Provence
Serre maintenue à 4º en hiver
Plantes dehors de mai a oct. environ

petite reflexion en passant sur le substrat sec au rempotage et autres trucs , car je trouve qu'on est en train de traumatiser des generation de débutants.
j'ai même lu qu'il ne fallait pas arroser avant un mois apres rempotage......... J'ai beaucoup rempoté dans ma vie (normal, c'etait mon metier) du geranium au cactus , derriere une table ou sur une machine , et je n'aime definivement pas les substrats trop sec.... ça se met mal en place et soit il en manque et tout s'effrondre au premier arrosage soit on "tapote" une heure et ça devient trop tassé ensuite.
Bref , chacun fait comme il veut mais je voudrai signaler qu'on peut parfaitement rempoter dans du substrat legerement humide (et donc plus facile a mettre en place) sans que cela tourne a la catastrophe .Et j"arrosage generalement au bout de 3 ou 4 jours ......... (oui même des cop !). Si on craint vraiment d'avoir blessé trop de racine , on a alors interet a laisser secher la plante une semaine dans une clayette et rempoter ensuite normalement. on n'est pas obligé de mettre nos plantes dans de la poussiere et d'attendre ensuite 15 jours pour arroser. Personellement , j'apprecie de sentir une relative elasticité du substrat dans ma main , je trouve que je place mieux la plante ainsi. Sans vouloir donner de leçons , je dis juste qu'il n'y a pas UNE verité.

Bonjour

pour le substrat, ou pour le Steno ?

Fabricius - Aix en Provence
Serre maintenue à 4º en hiver
Plantes dehors de mai a oct. environ

gilles83 a écrit:
> petite reflexion en passant sur le substrat sec au
> rempotage et autres trucs

Quand je débutais, et que j'avais donc des espèces courantes et solides, je rempotais avec un substrat humide.
Comme tu l'expliques, ça permet de bien rempoter, avec une terre qui se tasse un peu.

Quand je suis passé à des espèces plus compliquées, notamment celles qui ont des racines napiformes (Ariocarpus notamment), j'ai vite compris qu'il fallait vraiment un substrat sec.
Du coup j'utilise maintenant tout le temps un substrat sec.

Yann (France, Clermont-Ferrand). Serre tenue hors-gel + pleine terre un peu abritée. -10°C tous les hivers.

Personellement aucun probleme avec les ario mais là n'est pas la question . A chacun de trouver ce qui lui convient. ..... ce qui me choque c'est qu'un "forumeur" prenne "une volée de bois vert" parce qu'il a humidifié son substrat (c'est pas le premier). ou qu'il utilise une soucoupe sous le pot , et ce genre de chose. Bref les idées toutes faites , dont il ne faut jamais sortir. "Dans ce livre il disent que" etc ....
Alors que les grand progres culturaux dans notre hobbie ont toujours fait valser les idées reçues.

PS je rempote les ario en mai , a cette epoque , ça seche plutot vite , ceci peut expliquer cela.

PS2 avant le gros coup de gel de 85 ; on trouvais partout en France de sublime Aporocactus dans des chaudrons en fonte non percé exposé a tout les elements et pas un cactophile (moi compris) n'etais fichu d'avoir d'aussi beau aporo. Je pourrais aussi parler de certains echinopsis dans de la terre dure comme du beton .... , ce genre de chose m'a appris a relativiser mon "savoir"

@ yann ; je sors la fourche beche aujourd'hui

Pour aller un peu dans le sens de gilles83, je dirais qu'il y a, à la base, certains principes. Ce ne sont pas des dogmes, ils ne sont pas applicables à la lettre dans toutes les situations. Il faut simplement savoir pourquoi on doit les suivre ou les adapter et donner des arguments pour accompagner les avis et conseils..
Des exemples de principes que je ne suis pas avec mes raisons :
- Au printemps, je mets des soucoupes sous mes pots, sinon l'eau des arrosages serait perdue. Je les retire en automne.
- Si mon substrat est bien sec, je n'attends pas pour rempoter. Même si les racines ont été coupées, pas de raison qu'elles pourrissent au sec (NB : il est 100% minéral)
- Quand le substrat est humide, je n'attends pas qu'il sèche si les racines de la plante dépotée ont eu le temps de cicatriser, que le pot est en terre, qu'il fait beau... Dans ces conditions, je trouve la reprise meilleure.
- Je les change d'orientation au gré des saisons (bien-sûr, je ne mets pas directement en plein soleil des plantes restées longtemps à l'ombre)
- Mes cactus prennent la pluie en hiver mais ils sont au soleil sur un balcon plein sud, où les T° ne sont pas négatives (ou alors faiblement, sur une courte période et de façon exceptionnelle)
etc...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/22 07:43 par pincettes.

et j'ajouterai que lorsque qu'un anglais dit que tel echeveria est "very easy to grow" je pense "encore un truc qui pousse a 2000 M et qui va crever de chaud en été et se couvrir de cochenille ". Alors que s'il dit " attention , racine , pouriture , tenir au sec" et ce genre de chose , je me dis " ça c'est OK pour le Var"

Gilles, tu es dans une zone de climat favorable.
On ne peut pas appliquer tes méthodes, pas chez moi dans l'Allier.
Il faut adapter selon le cas.
Mais il est certain que l'on ne doit pas appliquer à la lettre ce qui est préconisé dans les livres.

Oui c'est certain .Mais j'ai debuté dans les yvelines ,et ça a duré pas loin de 10 ans avant que je demenage. Comme tout debutant j'ai appliqué les methodes des vieux . Celui qui m'a le plus influencé s'appelait Pol Bourdoux et avait sa collection a Bruxelles (beaucoup d'Echinocereus) et il etait redacteur en chef de la revue Franco- belge "Cactus" . On fait plus exotique ! pourtant ses conseils etait frappé du bon sens et j'applique toujours certains trucs appris alors .
Je ne vais pas me plaindre du climat varois , mais il ne faut pas croire que ça facilite forcement tout. Quelqu'un a deja vu une collection de Rebutia dans le Sud Est ? (hormis a Gap en climat nettement montagnard) par contre en belgique , hollande ou angleterre ça ne manque pas.
Ce qui est sur c'est qu'ici les plantes ont des tiges de plus gros diametres , sont plus épineuse et souvent plus florifere. Mais il ne faut pas croire que tout est plus facile

En me relisant , je me fait la reflexion que ce qui change tout a mes yeux , c'est la serre. Avec une serre , même en climat pas facile , tu limites la casse . Tu arrose ou pas suivant le temps et la croissance s'en ressent mais tu perd beaucoup moins de plantes . Quand je vois des belles plantes sur des balcons parisiens (par exemple) , là je dis chapeau

Stenocactus obvallatus fut décrit avec une vingtaine de côtes tout comme Stenocactus crispatus, et ce dernier produit aussi de courtes fleurs (moins d'un pouce de long, soit moins de 2,5 cm), conformément à la description originale, et contrairement à ce que dit cette clé de détermination.
Si la fleur ressemble à celle d'obvallatus, l'épine supérieure plate se voit chez phyllacanthus, et le côtelage vient peut-être encore d'un autre, qui sait ?
Sans parler d'hybrides, qui doivent être nombreux depuis longtemps, j'ai déjà vu et lu que les semis peuvent donner des résultats variables et que, au sein d'un même semis, l'on pourrait s'amuser à voir plutôt ceci ou cela.