Durée de "déterrabilité" des aloès arborescents

Je suis en train de construire une petite serre hors gel dans le jardin, et je réfléchis à réserver un espace pour planter certains aloès arborescents en pleine terre. Notamment Dichotoma, Barberae, et Hercules.
Cette serre changera surement de place dans les 3-5 ans à venir. Il me faudra donc pouvoir déterrer ces aloès.

L'idée serait donc de planter un seul spécimen de chaque pour qu'ils profitent des bienfaits de la pleine terre, et les déplacer ou les remettre en pot dans 3-5 ans.
Pour rappel, le sol ici est composé de graviers roulés et de sables (à 90%) et de limons. Il est très drainant.

Selon vous, est-ce faisable ? Y a-t-il des risques ? Les racines principales ne seront-elles pas trop développées ?

Quelle est la vitesse de croissance du système racinaire des aloès en général, spécifiquement des arborescents ?
Jusqu'à quelle taille environ peut-on déterrer un aloès arborescent sans que ce soit trop risqué ?

J'ai bien conscience que ça dépend de beaucoup de facteurs comme la richesse du sol, s'il est plus ou moins compact, etc. Mais c'est pour avoir une idée.

Merci

Jean-loup
Est de Montpellier, 5km du littoral. Serre hors-gel et abris couvert en verre

ces grands alors ont de grosses racines et les déraciner pose des problèmes
en outre il te faudra des gros pots

Salut jean loup je suis l exemple dans le domaine , après 8h de recherche j ai les photos :

J ai sorti ramosissima au printemps après 4/5 ans en culture intérieure venant d un pot de 7. Les racines sont incontrôlables, arrivé un moment … il faut arracher et tirer. Je l ai laisser sécher 5/6 semaines et planté dans un pot extérieur : aucun soucis, au contraire, c est plus humide et il grandit encore plus. Il ne restait que du « bois » et plus aucune racine fine après arrachage. Je pense que le temps de séchage est primordial.
J ai sorti aussi le plicatilis et le ….poulpe À droite qui ont étés replantés en rocaille extérieure sans soucis.
Le même traitement attends le dichotoma l an prochain.



Les photos c est toujours utile


Guéthary ~ côte basque
Membre ARIDES



Modifié 7 fois. Dernière modification le 27/11/21 01:01 par ludo.

Bonjour Ludovic, peux-tu en profiter pour nous dire quel est le nom de cette plante d'un blanc marmoréen à gauche s'il te plaît ?

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée

Dudleya britonii ( Giant ) qui a triplee en 1 an seulement en pleine terre

Guéthary ~ côte basque
Membre ARIDES

MDR ludo
Tu aurais dû en mettre encore plus dans ton petit coin de pleine terre !

Ça a grandit Loïc ! Je n en attendait pas autant
Ça a changé, petite salade now et l an prochain j enleve le vilain dichotoma tout fino et le dudleya ( 50/60cm ) aussi, peglerae j attends de voir des fleurs un jour


Barberae a fondu à -4 ici jean loup

Je crois que tu avais parlé des boutures de ramosissima Loïc un jour , j ai cassé une double tête montée sur une jolie tige par maladresse et je l ai mise en pleine terre après échec de sortie de racines en serre pendant quelques mois, je crois qu il n a toujours pas raciné en rocaille mais cette grosse bouture est toujours bien verte 6 mois après . Wait and see !

Vaombe en revanche devient beaucoup trop gros, je vais tenter de laisser le pot dehors l an prochain.

Guéthary ~ côte basque
Membre ARIDES



Modifié 5 fois. Dernière modification le 27/11/21 01:03 par ludo.

Wow ! Impressionnant Ludo !

Ça doit être tentable alors. Je vais essayer. J'essaierai de les sortir avant que ça devienne incontrôlable.

Si un expert du genre passe par là, je veux bien connaitre la vitesse de croissance du système racinaire. Ça m'intéresse toujours

Jean-loup
Est de Montpellier, 5km du littoral. Serre hors-gel et abris couvert en verre

Est-ce que le fait d'enterrer les pots ne pourrait pas être une solution intermédiaire ?
Cela se fait pour certaines grosses plantes pas forcément en thème.
C'est du boulot certainement en fonction de la taille du trou à faire. Mais cela permettrait de moins abîmer les racines, même si on rempote régulièrement dans un pot un peu plus grand pour renouveler le substrat.
J' y vois l'avantage de gagner de longs mois de séchage et re-racinage.
C'est juste une idée comme ça.

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.

Bonne idée Phil, mais est-ce que les racines ne vont pas réussir à casser le fond du pot en grossissant ? Ou bien boucher tous les orifices et empêcher l'écoulement ?
J'y ai pensé aussi, mais ces deux interrogations m'ont fait abandonner l'idée.

En extérieur, exposé à la pluie, la plus faible surface de contact entre pot et terre est peut-être problématique pour le séchage du substrat. En serre ça ne doit pas être un problème.

Peut-être qu'un membre du CF ayant essayé pourra nous en dire plus

Jean-loup
Est de Montpellier, 5km du littoral. Serre hors-gel et abris couvert en verre

J'ose proposer une solution intermédiaire : si tu fabriques un panier avec un grillage à mailles fines qui empêcherait les plus grosses racines de quitter le volume désiré mais laisserait passer les nutriments, l'eau et les radicelles, tu pourrais ensuite déplanter plus aisément l'occupante de ce panier.

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée

Enterrer les pots en pleine terre a été régulièrement évoqué sur le forum, en général pour pouvoir les sortir rapidement si les conditions climatiques sont défavorables, mais je n'ai pas trouvé de sujet qui traite en profondeur de cette technique, de ses avantages et de ses inconvénients.
Richaud l'a mentionné assez souvent, toutefois.

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.

Hugh

Les petites racines qui traverseront deviendront grosses et une fois le panier pris dans les racines, c'est la galère assurée ...

On voit souvent au dépotage des racines qui sont passées par un petit trou de drainage, elle sont grosses avant et après le trou et s’accommodent du goulot d'étranglement.
Il est très difficile ensuite de conserver ces racines qui sont portant devenues parfois des racines maitresses car elles cassent inévitablement au niveau de l'étrécissement.

Merci beaucoup Éric du Mans pour ce très utile retour d'expérience.

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Céline, expatriée à Lyon, en banlieue est, terrasse de 25 m2 orientée ouest et partiellement abritée

J'ai le soucis ici avec mes grands plicatilis et autres, en une saison ils s'enracinent en dessous du pot dans les cailloux
Ils profitent bien c'est certain mais il faut couper avant de les rentrer
Donc en pleine terre, ça va être galère

Merci pour tout ces retours d'expériences.
Les aloès d'accommodent donc de cette culture "hybride".

La question est donc : est-ce-qu'au moment de la transition, lorsqu'on coupe toutes ces racines qui dépassent des pots, les aloès survivent ou pas?

Jean-loup
Est de Montpellier, 5km du littoral. Serre hors-gel et abris couvert en verre

Bonjour.
Tous les aloe que j'ai remporté avaient des racines qui sortait par les trous du fond. Pour certains, j'ai même dû sacrifier le pot pour les extraire. Pour tous, j'ai coupé des racines trop longues ou trop déformées.
Aucun problème de reprise.

Après est ce vraiment utile de les mettre en pleine terre, en pot ils poussent très bien.
Mise en pots de 18 litres cet été des 2 Aloe plicatilis
A gauche semis 2012, à droite achat H Kuentz 2011

Qu'ils sont beaux ! Tu les laisses encore dehors ?

Gaëtan (31)

Oui le plus possible, j'aimerais qu'ils fleurissent en 2022
Merci



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/11/21 17:51 par Loïc.