comment récolter de l'arène granitique ?

Merci pour ces nouvelles informations.

Le sujet de départ qui n'était finalement pas très passionnant, à viré vers un sujet très intéressant.
Je pense que le jeu en vallais la chandelle.

J'ai modifié le titre, je ne sais pas si cela va fonctionner, sinon n'hésitez pas à le faire si vous avez la main, le titre comment récolter de l'arène granitique devrait être plus adéquat pour poursuivrez mes aventures à ce sujet.

Hugh

C'est mieux de faire aussi la manip sur le premier message
C'est fait...




Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/03/23 13:09 par ericdumans.

Manucactus, j'ai répondu en MP.

L'arkose, oui c'est un genre de grès grossier. Celui du rocher de Roquebrune est formé de détritus venant de l'altération des granites et des produits volcaniques environnants, formé au permien, à l'époque ou les Maures et l'Esterel étaient plus hautes que le futur rocher... On retrouve donc des bouts de granite et de rhyolite dans l'arkose...


NB: voir ce site (et les liens inclus) pour tout ce qui concerne ce coin passionnant si on aime la géologie (Les planettes) et aussi la vidéo sur l'arène: [www.lithotheque.ac-aix-marseille.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/03/23 13:45 par dole.

Bonjour,

Seconde expédition, sur site, un peu plus tranquille mais il faut porter les sacs



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/23 17:22 par Manucactus13.

Dole : l'arkose est un grès contenant des débris de feldspaths
Le rocher de Roquebrune est un cône alluvial (ou cône de déjection) formé au Trias et non pas au Permien. Il contient des éléments divers et variés provenant des reliefs au pied desquels il s'est formé. Les dits relièfs ont maintenant disparu.

Je ne sait pas pourquoi mais le texte a disparu.

Je disais que sur la photo 3, c'était le résultat du bloc de la photo 2 que j'ai fragmenté uniquement avec les doigts.
Photos 4, vu de plus près.

Je disais aussi que maintenant la partie drainante, c'était bon et que je devais trouver du terreau.
Que j'avais lu tous et son contraire sur le forum.
Que je n'avais pas envie de dépenser une grosse somme d'argent dans des sacs de terreau.
Que j'avais un mec à côté de chez moi qui faisait de la terre végétale, qui était bien noir, qu'il semblait tamiser avec sa machine pour la rendre bien belle.
Comment reconnaître un bon terreau, est ce que ce genre de terre végétale que je peux acheter en grande quantité va bien aller avec l'arène granitique ?

Et des ruisseaux il n'y en a pas dans ce coin ? Dans l'affirmative tu pourrais trouver des petites sablières pour y faire des prélèvements.

Perso c'est ce que je fais lorsque je passe à Pougne Hérisson pas très loin de chez moi.
Il y a du granite pourri dans ce coin



et aussi dans un ruisseau des petites sablières où l'on trouve ceci: que j'utilise aussi dans les mélanges que je réalise.

Voilà une carte de te permettant de voir les massifs granitiques les plus proches de chez toi.

Et bien c'est pas si facile, Laurent quand tu disais 300 l à la journée, j'en suis loin.
Mais bon, ça avance.
Obligé de brisé au marteau pour fragmenter les morceaux

Super!

300 l à la journée, j'en suis loin.

Oui, ça doit dépendre du matériau utilisé.

Un petit conseil concernant le tamisage auquel on passe toujours beaucoup plus de temps qu'il n'en faut: il sert juste à retirer un quantité suffisante de matériel fin, pas une quantité maximale, ce qui est très différent!

Je m'explique:

Si tu verses très peu de gravier dans un tamis, la séparation est quasi-instantanée: c'est rapide mais tu dois répéter l'opération un très grand nombre de fois.

À l'opposé, si tu en verses une quantité énorme, tu dois secouer ton tamis très longtemps pour permettre à toutes les fines particules de se frayer un chemin jusqu'à la grille, et tu y passes beaucoup de temps (en plus c'est lourd).

On pourrait se dire que c'est kif-kif, mais c'est faux car la relation entre la quantité de gravier versée et le temps mis par les particules fines pour évacuer le tamis n'est pas linéaire: c'est un faux exemple qui suit, mais pour le principe, si tu double la quantité, les particules mettent trois fois plus de temps à sortir, si tu triples, six fois, etc.

Quelles que soient la taille des mailles ou le diamètre de ton tamis, il existe une quantité maximale de gravas que tu peux mettre dans ton tamis et qui reste non-bloquante parce qu'elle est peu épaisse (donc pas besoin de secouer, ou juste un peu) et pour laquelle les particules fines s'évacuent rapidement.

Cette quantité correspond à un volume de la taille de ton tamis sur une hauteur de deux à trois fois la dimension de ta maille.
Une fois ce volume versé, une secousse gauche-droite pour l'étaler, une deuxième pour assurer, et on évacue en passant à la suivante.

Tu optimises ainsi le temps passé à tamiser, tu ménages ton dos, et ton résultat est très proche de celui qui tu as en insistant plus longtemps.

Quand tu remplis trop ton tamis, la quantité de particules fines qui s'évacue décroit rapidement mais ne s'arrête jamais vraiment: bilan, au bout de cinq ou six secondes, vu la faible quantité qui ressort tu travailles trop tout en ne tamisant que partiellement.

Avec de l'expérience, tu vas vite te rendre compte que tu peux gagner 2, voir 3 fois le temps qui tu y passais précédement.

Encore une fois bravo pour ce travail titanesque, et bon courage pour la suite

Merci pour le conseil
Je vais tester

Ton premier sac est-il également d'une certaine taille, ou bien est-ce le plus petit en vrac, poussière comprise?

Justement j'allais poser la question
Sur cette photo, là c'est le plus petit, mis à part la poussière bas de la photo

Qu'elle est le plus petit que je peux mettre dans mon substrat pour les pots ?
Cette dernière, où celle de la première photo plus haut.
Car le plus petit c'est hyper long.

Pour répondre à ta question, oui il est d'une certaine taille
Un peu plus de 1 mm
La taille d'en dessous est la dernière photo

C'est un peu petit pour le substrat.

J'utilise cette taille pour le repiquage de semis, pour "sabler" autour de petites parties fragiles ou de boutures histoire de faciliter le maintien de l'eau très localement et favoriser la formation de racines, mais je ne l'utilise pas de manière générique dans mon substrat.

Je l'utilise pour les grosses graines essentiellement.

Le résidu de la dernière image, je le passe à nouveau dans un tamis à farine extrêmement fin (le circulaire de ma photo, à côté de la passoire verte) qui me donne au final une granulométrie à 0,2-0,4mm que j'utilise pour les graines très fines (Echeveria, Blossfeldia, etc.)

Je n'en produis que la quantité qui m'intéresse.

Tu comprends mieux maintenant pourquoi je vais sur le terrain avec deux tamis, un gros et un petit: rien ne sert de transporter depuis l'extérieur du matériel trop fin que je n'utiliserai pas, et en travaillant les granulométries que j'ai sélectionné sur le terrain, elles continuent de se fragmenter suffisamment pour produire le peu de matériel fin dont j'ai besoin.

Au début aussi je jetais 50% de ce que je tamisais.

Aujourd'hui je le laisse sur place...

Oui, je comprends, mais sur place, trop compliqué de sortir le matos.
J'ai passé la journée, et j'ai fait à peine la moitié, je m'en souviendrai de l'arène

Oui, je comprends, mais sur place, trop compliqué de sortir le matos.
J'ai passé la journée, et j'ai fait à peine la moitié, je m'en souviendrai de l'arène

Donc pour résumer :
à l'extrême gauche le plus fin je jette
Le deuxième je garde pour semis
Le troisième et quatrième je garde pour le substrat en pot ou en pleine terre
Le cinquième ça passe pour la pleine terre
L'extrême droite, je bois à nouveau où j'utilise pour drainage fond de pot

Je vais pouvoir bientôt commencer les rempotages.

Oui parfais!

Pour les semis comme pour les plantes tu choisis la granulométrie que tu utilises en fonction de la taille des graines/racines.

Si ton matériau se fragmente trop facilement, il sera bon de vérifier dans 3-4 ans sur un ou deux rempotages l'évolution du substrat pour vérifier si il ne se compacifie par trop en s'égrénant trop vite.