Chili 2023 - Jour 4

Jour 4-7-11-2023 : Vallenar – Bahia-Inglesa.

Désolé pour ceux qui attendant la suite du voyage, mais j’ai été un peu occupé.
Le matin du jour 4, on prend la direction de Totoral via la 5, pour voir un site de Copiapoa echinoides. En quittant la 5 la route vers Totoral traverse une zone quasi désertique, plate dans laquelle on trouve quelques rares Eulychnia arborescents. On s’arrête faire des photos.







Anecdote e retour à la voiture, on voit arriver une autre voiture, une des rares vues avant Totoral, et qui s’arrête pour nous demander (le conducteur.) si on avait un problème. On lui explique que non, que l’on s’est juste arrêter faire des photos. Un sourire, un salut de la main et la voiture s’en va. C’e n’est pas chez nous que l’on verrait ça ! Cela nous est arrivé une seconde fois sur une piste qui doit mener à une mine et dans les environs de laquelle on cherchait Copiapoa cinerea. Un semi-remorque de la mine s’est arrêté pour nous demander si tout était OK !

Mais revenons à notre sujet. A part les rares Eulychnia survivants, la végétation de cette plaine est juste représentée par quelques arbrisseaux bas, très dispersés, comme des Senna cummingi et des touffes imposantes de Skytanthus acutus , une Apocynacée dont les fruits ressemblent à deux cornes très dures.

Nous trouvons finalemnt Copiapoa echinoides dans les environs de Totoral, alors que la plaine a laissé place à des reliefs peu importants. L’endroit était vraiment très sec mais les Copiapoa semblaient en forme. A noter la présence quelques spécimens de Argylia radiata (Bignoniacée) aux fleurs orange.

Après Totoral on rattrape la route qui suit le bord de mer. Comme on est en avance par rapport à notre planning on descend un peu au sud pour voir quelques Copiapoa dealbata.
Sur les deux sites visités on est impressionné par la taille des touffes de Copiapoa dealbata, du nombre de têtes qui composent certaines d’entre elles, ainsi que la variabilité affectant la longueur des épines, le nombre de côtes, etc.. ; les deux sites nous montrent également la présence conjointe de Copiapoa echinoides, en nombre beaucoup plus réduit.
Site1

Site 2

Le temps passe il faut remonter vers le nord vers Caldera. Mais évidemment au détour d’un virage un troisième petit site à Copiapoa. dealbata nous retiendra quelque temps.

Le prochain point d’intérêt est Copiapoa echinata borealis et sans un point gps précis inutile de vous dire que vous n’avez aucune chance de la trouver dans cette zone quasi désertique, à quelques centaines de mètres s de la route. En plus la station semble assez restreinte. Les plantes paraissent assez déshydratées, et très recroquevillées sur elles même. C’est à peine si on peut distinguer leur épiderme. Malgré tout certaines sont en fleurs. Autour, les Eulychnia acida sont à la peine et certains ont jeté l’éponge.

Encore une echinata


La journée n’est pas finie et nous faut maintenant rejoindre le Morro Copiapo et faire son ascension.

Le trajet nous permet et faire une pause à l’Humidal de Puerto Viejo et de voir quelques belles plages



Arrivés au pied du Morro, il n’y a plus qu’à le gravir ! Mais en haut quel spectacle ! Des centaines, sans doute des milliers de Copiapoa marginata formant des touffes plus ou moins importantes. On ne sait plus laquelle photographier. Il y a aussi de nombreux Eulychnia acida souvent de forme basse et étalée

Les bonnes choses ont toujours une fin et il faut redescendre. Mais ce fût une journée bien remplie. Nous dormirons et dinerons à Bahia Inglesa, petite station balnéaire tranquille à ce moment de l'année. Et ce soir le Mojito s'impose !

A suivre ...

Merci beaucoup pour ces magnifiques images!!!

>A suivre ...

Ouiiiiii

Phil - Serre adossée plein sud en Val d'Oise et hors gel. Température extérieure rarement sous -8°C.

Merci pour ces magnifiques photos de Copiapoa, ca me fait rêver!!

Fabienne - Villardonnel (11)
Eté: une partie de ma collection à l'extérieur - hiver: serre maintenue à + 6°C

Extra

On en sent presque l'odeur du Copiapoa !

merci Gérard pour ce superbe reportage
on attend la suite

Les conducteurs qui passent vous demandent si vous avez un problème, parce-que ça ne leur vient pas à l'idée qu'on puisse s'arrêter volontairement au milieu de nulle part pour photographier de mauvaises herbes



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/07/24 08:34 par pincettes.

Ils sont peut être contents de croiser quelqu'un, ça ne doit pas être très touristique dans le coin.

Non, c'est la mentalité locale.
Ils voient quelqu'un potentiellement en difficulté, ils s'arrêtent pour aider.

Un réflexe qu'on a perdu dans notre monde occidental "civilisé" et moderne.

alain - 91