Au Cactus Francophone

Jour 3 - 6-11-2023 : La Serena - Vallenar

Ce doit être un jour important, nous allons voir nos premières Copiapoa !
Néanmoins le temps ne semble pas trop de la partie et ce matin La Serena est plongée sous un ciel gris et l’atmosphère est vraiment fraiche comme le montre ces photos.
Nous partons vers notre premier arrêt prévu, le pont Juan Soldado. Hélas le passage sous ce pont à partir du « parking » est maintenant infranchissable. Il a été clôturé par le proprio de la finca au-dessus, mais non pas par les traditionnelles 3 rangées de fil de fer, mais par un grillage de 1 m de haut avec des mailles de 20cm /20cm. Trop compliqué ! On fait l’impasse, on verra lors du trajet de retour s’il y a moyen par l’autre côté de la Route 5

Donc direction El Trapiche. Un peu avant le bourg, un premier nous permet de voir nos premiers Copiapoa coquimbana, cohabitant avec Eulychnia breviflora (?) et Miquelopuntia miqueli ; En revanche aucun trace des Eriosyce signalées par Alain. Peut-être n’avons-nous pas assez exploré le coin.

Plus loin en allant vers Los Choros, un deuxième arrêt nous montre un peuplement quasiment identique : Copiapoa coquimbana, Eulychnia breviflora, M. miqueli. Le ciel est toujours gris et, associé à la couleur gris marron de la vallée très sèche, l’ensemble manque un peu de gaité…

En continuant vers Punta Choros, on peut voir d’autres populations de C coquimbana de part et d’autre de la route. On a même eu droit à un petit troupeau de guanacos qui se sont laissés tranquillement photographier (à condition de se tenir à une certaine distance qu’ils savent très bien estimer). On est d’ailleurs dans une réserve qui leur est dédiée.

On continu dans la direction de Caleta Chanaral. Encore un arrêt avec des C. coquimbana bien accrochés sur un ilot rocheux et des Eulychnia couvert de lichens Caleta Chanaral est une bourgade sans grand intérêt, si ce n’est quelques belles plages (de galets..) mais encore faut-il que le Pacifique soit calme (ce que l’on n’a pas vu souvent durant notre séjour) et à une température agréable. En revanche la route qui y mène longe de belles formations gréseuses.

Avant Caleta Chanaral, un panneau nous indique la direction de Sarco ; On s’engage sur la piste qui se montre très vite assez mauvaise avec des passées sableuses. Notre SUV Ford n’étant pas 4X4 je préfère faire demi-tour et passé par Carrizalillo, ce sera bien plus long mais plus sûr (les trous, les cailloux c’est gérable, le sable ….)
Après pic-nic direction Sarco et sa Copiapoa sarcoana. Nous arrivons sur le site presque en même temps que le soleil. Il est bienvenu, ras le bol du ciel gris !
Il y a de très nombreuses C. sarcoana dont beaucoup en fleur. Évidemment, il y a aussi M. miqueli et Eulychnia breviflora. Mais il y a aussi quelques C. coquimbana reconnaissables de prime abord à leurs croissance en touffes plus massives, leur tiges plus cylindriques, à l’apex bombé.

Heureusement il n'ont pas mis le champ d'éoliennes au milieu des C. sarcoana !

Bon, ce n’est pas tout mais Vallenar nous attend et on a encore 3 sites à voir dont 2 de Copiapoa schulziana. Il faut bouger ! On prend la C-500 qui empreinte le fond de la Quebrada Chanaral et qui est maintenant une belle route asphaltée. On arrive au premier site à C. schulziana et qui m’a été donné par Norbert Rebman. Il se trouve au bord de la route et c’est raide car l’élargissement de la route s’est fait au détriment de la base de la colline. Marie-Pierre jette l’éponge, je tente l’aventure seul. En fait, rien de très périlleux et la récompense un peu plus haut : les C. schulziana sont bien là, magnifiques.

Il reste maintenant le deuxième site qui correspond à la localité-type atteignable par des pistes. Mais il est déjà tard et après de longues hésitations on renonce. On va réfléchir comment faire ça au retour puisque l’on passera à nouveau par Vallenar.

Quelques kilomètres plus loin, le dernier stop de la journée pratiquement au bord de route et au sommet d’une petite hauteur pour voir Copiapoa coquimbana domeykoensis. Mais on est au confluent de deux vallées, et il souffle un vent infernal qui manque plusieurs fois de nous mettre à terre. On fera quand même l’ascension mais sans nous attarder et après la première touffe on redescend. On arrivera à Vallenar en début de soirée pour passer la nuit à l’Hotel Park Inn et reprendre des forces au restaurant du même hôtel.



A suivre......




A suivre…

Merci pour ce récit

Merci du voyage ! j'aime la photo avec les guanacos venant colorer la grisaille du paysage.
La gastronomie, en revanche... les œufs trop cuits et la vilaine fritasse...

Bonjour nagyi
Ces Cactus sont magnifiques et les fleurs des Tristeris aphyllus sur les Eulychnia !!!
Luc17

Avec les C. sarcoana, ce ne serait pas plutôt des Eulychnia chorosensis?
Philippe

Merci de ce reportage et compliments pour les photos !

> les œufs trop cuits

Au Chili
Tout est bien cuit !

<<Avec les C. sarcoana, ce ne serait pas plutôt des Eulychnia chorosensis?
Philippe >>

Je n'en ai aucune idée. J'avoue avoir de grandes lacunes avec les Eulychnia.

Gérard